1739-10-07, de Voltaire [François Marie Arouet] à Jean François Du Bellay Du Resnel.

L'abbé de Voisenon me mande, mon cher abbé, que vous voulez me venir voir ce matin; mais, tout malade que je suis, il faut que je sorte.
Savez vous bien ce qu'il faut faire? Il faut être chez moi, à neuf heures précises, avec l'aimable Cideville qu'on dit être arrivé. Vous mangerez la poularde du malade; vous permettrez que je me couche de bonne heure. Si vous voulez venir avec m. Dupré de Saint-Maur, il vous ramènerait. Mais où loge m. de Cideville? Vous le savez apparemment.

Bonjour, mon cher grand abbé.

V.