ce 11 [February 1738]
Je vous prie mon cher amy de joindre aux soins que vous prenez pour moy avec tant d'amitié celuy d'écrire à M. Tanevot, premier commis des finances à Versailles.
Mandez luy s'il vous plait que comme vous voulez bien faire pour moy par amitié ce que vous faites pour votre chapitre, vous vous souvenez que j'ay une pension dont vous n'avez depuis longtemps vu les ordonances et que vous n'avez pas oublié qu'il avoit eu quelquefois la bonté de vous les envoyer.
Je crois qu'il m'est Dû deux ordonnances au moins. Au reste parlez mon cher amy en votre nom. Car quand on parle pour son amy, on demande justice, et si je parlois j'aurois l'air de demander grâce.
Je me recomande à vos bontez pour les nouvaux Elemens; pour le temporel que j'attends des Villars, Richelieux, Bresay, Destain, Goebriant, comédie, voire même machine pneumatique. Je vous embrasse de tout mon cœur.
V.