1845-10-21, de  Delacroix, Eugène à  Pierret, Jean-Baptiste.
[p. 1] Monsieur Pierret
Rue Tronchet, 13

Cher ami,

Je te prie de remettre à vendredi notre promenade au pavillon en question. J’appréhende, sans être tout à fait certain, d’être dérangé tous ces jours-ci. On le laissera vivre pour nous jusque-là et je serai bien heureux de le voir avec toi.

J’ai éprouvé hier de bien tristes secousses2. Je t’écris bien fatigué, quoique ce soit hier que tout cela s’est passé. J’ai dit à Riesener la raison qui t’a fait retourner au ministère. Je n’ai pas besoin de te dire qu’il l’a très bien compris.

Adieu, cher : j’ai bien regretté dimanche de n’avoir pu aller [p. 3] dîner avec toi. Nous renouerons cela. En attendant, je t’embrasse.

Eug.

Je n’ai jamais pu retrouver hier le tombeau de ce pauvre Félix 3.