Je n’ai reçu que tardivement la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser et dans laquelle vous m’annoncez que Sa Majesté l’Empereur a daigné m’appeler de nouveau à faire partie du Conseil municipal réorganisé2 en vue de l’extension des limites de Paris 3.
Au sentiment de ma profonde reconnaissance pour la faveur que je reçois de Sa Majesté, se joint celui de la vive satisfaction que j’éprouve à continuer près de vous des fonctions qui m’associent, dans la faible mesure de mes connaissances spéciales, à ces travaux grandioses auxquels vos talents et votre sollicitude ont donné une si énergique impulsion.
Veuillez agréer, Monsieur le préfet, l’assurance de ma respectueuse et bien haute considération.
Eug. Delacroix