le 27 février 1776
Je n'ai, monsieur, différé à répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire que pour attendre de m. de Fabry les éclaircissements que je lui avais demandés sur les représentations pour lesquelles les soldats de la campagne de [? Dayier] ont réclamé votre protection et dont ils m'avaient déjà instruit. M. de Fabry vient de me marquer qu'il va tâcher de remédier aux motifs de leurs plaintes; il me propose en même temps les moyens de leur rendre service.
L'intérêt que vous y prenez m'en fera occuper avec plaisir, ce qui m'est recommandé de votre part flattant au delà de toute expression mon zèle infini à vous plaire.
Je ne saurais vous rien apprendre sur ce qui nous concerne n'en ayant d'autre connaissance que ce qu'en dit le public. Je suis d'ailleurs très tranquille et par la confiance que je dois avoir dans les bontés de m. le comte de St Germain, et par la certitude que j'ai, que tout ce qui sera réglé sera pour le mieux. Ma seule ambition est que vous ne doutiez jamais de la solidité des sentiments de dévouement et de respect avec lesquels j'ai l'honneur d'être
monsieur
votre &c.