23^e 9^bre 1774, à Ferney

Mon cher ami, je recommande à vos bontés le paquet pour M^r Amelot intendant de Bourgogne, et celui pour M^r D'Ailly notaire.
Ce dernier doit être rendu franco. Je vous demande en grâce très instamment de ne vous point gêner pour ces franco, que je veux paier très éxactement. Il n'est pas juste que j'abuse de vôtre amitié. J'ai toujours sur le cœur que vous ne m'aiez pas dit ce que M^r Durey vous devait encor.

Il me parait que tous les honnêtes gens sont bien contents à Paris, et que voilà l'aurore d'un beau règne. Celà me donne quelque affiction d'être si vieux.

Je vous embrasse bien tendrement.