1772-08-31, de Voltaire [François Marie Arouet] à François Louis Claude Marin.

Grand mercy de la nouvelle que vous me mandez, mon cher ami, que de faux témoins qui déposaient contre Mr de Morangiés ont pris la fuitte.

Est-ce à vous que j’ai envoié il y a environ quinze jours, un paquet de près de soixante pages, pour Mr D’Argental? Il ne l’a point reçu; j’en suis très en peine. Il arrive souvent de ces malheurs là aux gens qui sont à cent lieues de Paris.

Je crois enfin le partage de la Pologne en bon train, quoiqu’il y ait quelques difficultés entre les compartageants.