1772-08-24, de Voltaire [François Marie Arouet] à Paul Claude Moultou.

Je vous remercie, mon cher philosophe, de votre Digby, mais je doute fort que nos charlatans d’aujourd’hui aient pris chez lui leurs molécules organiques.

On m’aporta hier au soir ce petit imprimé sur Mlle Camp, sur l’abbé de Caveyrac, et sur la belle fête que nous célébrons aujourd’hui. Tout ce qui était chez moi s’est jeté sur les éxemplaires, j’ai sauvé celui cy que je vous envoie. On en fait aussi partir un pour made Neker.

Il est à croire qu’on ne verra plus de pareilles fêtes chez nos pauvres chrétiens. Mes fêtes à moi, sont les jours où vous voulez bien venir à Ferney, mais elles sont trop rares.