1771-02-23, de Voltaire [François Marie Arouet] à Joseph Vasselier.

Mon cher ami, un grand seigneur qui a passé par chez nous, m’a donné ces lettres pour les faire mettre à la poste en sûreté.

Plût à Dieu qu’on vous délivrât enfin de la fatale obligation d’aller plaider de Lyon à Paris. On en parle beaucoup Dieu mercy. Cette réforme ferait bénir le Roi par toutes les provinces de son roiaume. Je crois que vous aurez à Pâques les princes de Suede.

Mille tendres amitiés à Mr Tabareau. J’espère vous envoier bientôt le 4e Tome des questions sur l’enciclopédie.