ce 28 10bre [1770] de Fernex

Un nommé Dusemetiere Monsieur que nous avons élevé à la maison et qui n’en est sorti que pour apprendre l’orlogerie apprand que vous avez besoin d’un portier et me prie de vous le recomender.
Il travaillerait dans sa loge en guardant votre porte et aurait la plus grande assiduité. C’est un fort honeste guarçon dont je peux vous répondre. Vous en ferez ce qu’il vous plaira.

Comment vous portez vous? Comment se porte Monsieur et Madame le Gendre? Aurez vous le courage de venir voir de francs campagnars qui vous sont bien attachés? Le patron se porte àmerveille, il est plus guai que jamais et aura l’honneur de vous voir toujours avec grand plaisir.

J’ai l’honneur d’être avec les sentimens les plus inviolables

Monsieur

Votre très humble et très obbéissente servante

Denis