Cher et digne philosophe, c'est une petite douceur de voir les assassins du chevalier de la Barre humiliés.
Mais n'importe par qui nous soyons écrasés, nous le serons toujours.
Féderic m'a écrit des vers à faire mourir de rire de la part du roi de la Chine.
Je vous prie de me mander ce que vous savez du roi de Dannemarck.
Puisque je suis en train de vous parler de rois, je vous avoue que Catau me néglige fort, et que le grand turc ne m'a pas écrit un mot. Vous voyez que je ne suis pas glorieux.
Je vous prie, mon très cher ami, quand vous n'aurez rien à faire, de m'écrire tout avec toute la liberté de votre sublime caractère.
Envoyez vos lettres (et pour cause) chez Marin, secrétaire de la librairie, rue des filles st Thomas, et mettez simplement pour adresse, à V..
à Ferney ce 21 xbre 1770