1768-05-06, de Voltaire [François Marie Arouet] à Charles Manoël de Végobre.

Tout ce que je puis faire, Monsieur, c'est de fournir de l'argent à Sirven et de prier Dieu qu'il touche le cœur de Messieurs du parlement de Toulouse.
Il se passe actuellement quelque chose en faveur des protestants, j'espère qu'il n'en sera pas comme de l'édit pour la légitimité de leurs mariages qui a été mis trois fois sur le tapis et qui enfin a été rejetté attendu que Jesu christ a dix expressément dans le chapitre 53. de la guerre de Troye, que le mariage est un sacrement. J'ai l'honneur d'être bien véritablement, Monsieur

V. t. h. o. s.

V.