1768-01-04, de Voltaire [François Marie Arouet] à Paul Claude Moultou.

J'aime mieux mille fois cette purification que la fête de la purification de la vierge.
Les parfums dont on s'est servi montent furieusement au nez. Le purificateur n'a pas phisiquement six pieds de haut, mais moralement il en a plus de trente. Tu Dieu quelle homme! je voudrais bien qu'il vint quelque jour nous parfumer quand il fera moins froid. Si jamais je suis sindic, je me garderai bien d'avoir à faire à si forte partie.

Bon soir mon très aimable et très éloquent philosophe.