1766-11-08, de Voltaire [François Marie Arouet] à Étienne Noël Damilaville.

Permettez, mon cher monsieur, que je vous adresse cette lettre pour m. d'Alembert, de l'Académie des sciences, dont j'ignore la demeure.

Nous sommes toujours, ma femme et moi, très inquiets de votre santé. M. Coladon voudrait savoir si vous vous trouvez bien des remèdes qu'il vous a fournis.

Je vous envoie un exemplaire de la Lettre de m. de Voltaire à m. Hume. Nos citoyens reviennent furieusement sur le compte de J. J. Rousseau; on le regarde comme un fou et comme un monstre. Ce sera la seule réputation qui lui restera.

J'ai l'honneur d'être très cordialement, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

Jean Boursier