1764-02-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à Philippe Debrus.

L'affaire des Calas monsieur traîne bien en longueur; il paraît qu'il est plus aisé de rouer les gens que de rendre justice à l'innocence.
Je vous prie de m'envoyer l'adresse de made Calas, et de vouloir bien dire à l'un des deux frères qui sont à Geneve de passer chez moy quand leurs affaires le permettront. J'ay quelque chose à leur remettre.

J'ay l'honneur d'être

Monsieur

Votre très humble et ob. str

Voltaire