1762-08-05, de Voltaire [François Marie Arouet] à Henri Cathala.

Tout ce que je peux dire c'est que me Calas ne peut jamais se trouver en meilleures mains que dans celles qui conduisent son affaire à Paris.
Je vais travailler à faire une souscription en Angleterre et en Holande.

J'ai toujours espéré que le jugement de Toulouse serait en exécration à l'Europe, et je vois que je ne me suis pas trompé dans mes espérances. Il y a longtemps que je sais que mme de Pompadour est très touchée de cette abominable injustice, c'est un grand point. Il faudra que l'innocence triomphe. La guérison de mr Debrus, est une de nos plus grandes satisfactions. Je fais mille compliments à mr Cathala, et à mr de Vegobre, et je suis entièrement à leur disposition &ca.