1755-02-08, de François Tronchin à Jean Louis Labat, baron de Grandcour.

Je t'ai bien dit chez Me M. que j'étois bien aise de la chartée de fagot renfermée dans la Convention signée à Prangins — le sindic l'a trouvée telle & le Docteur aussi.
Ils persistent de dire qls avoient Conseillé à leurs parens de te prier de prendre cette affaire, et qls contoit qls étoit chez toy pour t'en informer. Ce que tu m'apprends m'assure que ces Messieurs marche convenablement. Mais il faut àprésent attendre le retour du Cadet et l'obliger de déclarer ce que j'ai dit au sindic que tu ne te présenteroit point que tu n'en fut requis par ses Messieurs et qls le verroit avec plaisir (ce que D. a ajouté) — il est certain que la Besogne du Cadet a ouvert les yeux à sa famille, et je ne doute pas de la vérité de tout ce que L'ainé t'a dit. D. a parlé au sindic de La Lettre de Md Denis. Porte la en Conseil pr la lui faire […], je lui ai promis de t'en prévenir & il convient qls voyent, que dans la situation où les jeunes gens ont mis les affaires, en te prêtant, tu les racomode pour leur propre intérest, persuadé que V. pourroit s'elloigner; aDieu, Bonsoir & à la 1/2 de tout mon .͞