1753-09-20, de Jean de Türckheim à Jean Frédéric Flachsland.

Monsieur,

J'ay vû ces jours cy Mr de Voltaire, qui me dit de n'avoir aucune nouvelle de mr de Hardenberg sur une lettre qu'il avoit eu l'honneur de luy écrire, qu'il me prioit de vous mander qu'il attendoit de votre part le paîement en entier des quartiers échus de sa pension, qu'il en avoit à toucher de la part de S. A. S. deux différentes; et que je devois lui communiquer vostre réponse et les ordres que vous aviez de la cour pour ce qui le concerne.
Il m'a en mesme temp chargé de vous faire ses excuses de ce qu'il n'avoit pas répondu aux dépêches reçues de vous, il est toujours plaintif sur sa santé….

J'ay l'honneur d'estre avec considération

Monsieur

Vostre très humble & très obéissant serviteur
Jean de Turckheim