Si ie m'en croyois, Monsieur, ie me réjoüirois de ce qu'enfin v͞s estes libre et de Ce que l'espérance de v͞s voir à Cirey n͞s est permise, mais je respecte votre douleur et v͞s prie d’être persuadé que ie m'intéresseray toujours bien véritablem͞t à ce qui v͞s arriuera et que ie regarderay come vn jour bien agréable p͞r moi Celui où ie pouray v͞s le dire moimême à Cirey.
Ie crois que m. de Voltaire v͞s escrit. Ie suis plus contente de Linan depuis les leçons que v͞s auez bien voulu lui faire. Il est triste qu’à son âge il en ait besoin, lui qui doit en donner.
à Cirey le 27e mars [1736]