Technical improving in littérature
Technical improving in littérature §
[ Fol. 1r] §
[Titre] §
Technical improving in littérature1
— etc
….
[Fol. 2r] §
* « Littérature – … » §
{p. C.I.265}Littérature –
—
Courbe du maximum2 de plaisir à tel sujet.
Courbe du maximum de clarté et de division… dº –
Interventions.
[ Fol. 3r] §
Mallarmé (« Sur “le coup de dés” ») §
Sur « le coup de dés3 »
Littérature courante – fait du temps gris, nul, sans effort – ; plus élevée, se trouve dans l’embarras – pour cela qui est indispensable aux effets et à la conduite psychologique de l’œuvre.
S. M. [Stéphane Mallarmé] y a mis des blancs.
Le problème demeure.
Heureuse musique – avec ses dessins reproductibles –
Mais pourquoi cet embarras en littérature ?
Le mot demande donc la marche en… avant ?
Pourquoi ne permet-il pas une certaine attente, ni les répétitions – Même répété un peu comme on le fait il va plus vite que sa répétition. Il ne demeure pas dans les sens (cf. erreur du sonore) – et devant ce à quoi il s’adresse il n’y a pas de répétition.
[Fol. 4r] §
* « Trajets transcendants en littérature – » §
Trajets transcendants en littérature –
Union dans le même ensemble transcendant de résultats de divers ordres relatifs à une même chose –
[Fol. 5r] §
* « Sur Mallarmé — » §
{p. C.I.266}Sur Mallarmé –—
— La pensée – avec ses trous, échappatoires, insinuations neuves et ses fils distincts non interrompus par les interruptions les plus irréductibles –
est le style – à condition –
de se rappeler (et lutter contre) – quelle distance demeure absolue entre les éléments de l’une et ceux de l’autre –
[Fol. 7r] §
Wagner (« Wagner – introduit dans le drame la symphonie… ») §
Wagner – introduit dans le drame la symphonie – et précise l’une et enveloppe l’autre. Il généralise donc chaque acte dramatique et donne d’autre part une certaine clef de la musique. La crédibilité chez lui consiste à perfectionner le système de correspondance – à lier plus étroitement le sujet et le drame et les sensations entre eux.
* « En littérature on a tenté de se servir des philosophies… » §
En littérature on a tenté de se servir des philosophies – mais résultats incomplets par défaut d’une psychologie assez rigoureuse. Néanmoins Poe, Rimbaud, Mallarmé – ont vu la voie – et ont démontré la possibilité.
Il s’agit de trouver les moyens techniques. – Le leitmotiv est aussi pauvre que possible en littérature –
ДОСТОЕВСКИЙ4
* « On peut déterminer les conditions d’un art plus satisfaisant… » §
On peut déterminer les conditions d’un art plus satisfaisant. Il ne faut pas oublier que la formule brutale est la suivante : Enrichir du plus grand nombre de combinaisons mentales possibles ; à condition d’augmenter proportionnellement la crédibilité. Tout ceci existant dans les limites du langage.
On pourrait écrire cette – équation :
Un certain effet (d’origine écrite) produit par une symétrie, une suite d’heureuses coïncidences, un ordre etc., dans une œuvre aussi imaginative qu’on {p. C.I.267}voudra = un certain effet produit par un fait divers très réaliste, et éminemment croyable. Ou bien la coordination des parties et des effets d’une œuvre toute formelle – égale – l’incoordination et la vraisemblance (effets) d’une œuvre très significative.
[Fol. 9r] §
* « Un drame est un rêve – si l’on parvient à y croire… » §
Un drame est un rêve – si l’on parvient à y croire et l’on y parvient.
En général tout fait extraordinaire auquel on assiste – devient rêve – et lorsqu’on s’en souvient, c’est d’un rêve.
Un drame dont l’acte P est tel : Alpha s’endort, elle voit en rêve tout l’acte qui est joué derrière elle par la troupe. Mais que ce soit un rêve tout en se liant au drame. C’est-à-dire lier les états de cette scène comme sont liés les états du rêve.
d’abord apparition de ceci – puis de cela – obscurité, changements, présence d’elle-même qui va ou se mêler au rêve ou y est représentée par une sosie –
x Chercher ce qu’on ne peut faire ou poser qu’ainsi.
En vers ? |
elle s’endort obscurcissement de la scène, d’abord pantomime puis discours. aboutissement enfin du rêve. résolution. Non grossièrement par crédibilité au rêve, mais par association d’idées. |
[Fol. 11r] §
* « Génie, nature, émerveillements, surabondance, etc. … » §
[Génie, nature, émerveillements,
surabondance etc.
non absolument faux –
effets certains – mais à mieux
étudier5 –]
[ Fol. 11v] §
* [Petite feuille volante de calculs] §
[Petite feuille volante de calculs]
[Fol. 12r] §
* « Tous les hommes sont mortels… » §
{p. C.I.268}Tous les hommes sont mortels
Socrate est homme con A.
Socrate est mortel ab a.
* « α. Il marche… » §
α. Il marche
Il est marchant
Il est étant marchant
Je puis marcher
Je puis imaginer que je marche
[Dessin] il marcher
image marcher c’est moi qui marche
et j’ajoute il.
pour comprendre cela il faut,
les mots étant compris –
arbre c’est celui que j’ai vu
marcher c’est ma marche
il c’est l’homme que j’ai vu – –
il faut rapporter
[ Fol. 12v] §
* [Page de calculs] §
[Page de calculs]
[ Fol. 13r] §
* [Page de calculs] §
[Page de calculs]
[ Fol. 14r] §
* « The Way to Uebermensch. » §
[The Way to Uebermensch6.
——
La littérature – ou plutôt l’opus litterarum7 est une formule de transformations adéquate à l’esprit courant et qui occasionne p. transformations de cet esprit. Elle le mène de a1 à a par une série d’états. Ces états peuvent être neufs – leurs éléments d’un certain ordre sont connus. L’écrit ne fournit que l’ordre.
* « De la prédiction en littérature – » §
{p. C.I.269}De la prédiction en littérature –
loi de la certitude (inverse du temps considéré)
ε =1/t
Relation avec la compréhension8.]
[Fol. 15r] §
* « Littérature » §
Littérature
—
1. Phrase – déterminée par ses éléments en position et en nombre – recherche de la disposition et du lien apparent.
2. dº déterminée par son ton – recherche de son développement.
3. dº déterminée par son sens seulement
a) sens = image. – mise en mots
b) sens = idées – id. –
Rôle de l’intonation dans S. M. [Stéphane Mallarmé] |
musique part de parole intonation. |
Loi : l’intonation ↓9 l’emporte sur le sens – si intonation contraire au sens
nature de la relation intonation ?? donc elle semblerait moins arbitraire, moins dissociable. |
de plus l’intonation ne se prête pas à la simulation autant que le langage |
Expression des sentiments : ou mieux des variations d’intensité –
par le ton mille fois plus que par le sens.
Nombre des phénomènes mentaux
donnés par unité de temps ?
Théorème. Tous les moyens de communication pour les autres valent d’abord pour soi.
[ Fol. 17r] §
* « Directive » §
{p. C.I.270}Directive
—
L’homme en tant que puissance –
en tant que possibilité
en tant que facilité –
Moi – incommensurable en certaines choses – commun en d’autres.
Mille moi.
Sommeils partiels.
Les allures du moi actif, presto – – etc.
Construction infinitésimale
et par lois.
Peindre :
a) homme seul |
l’éclairement de l’esprit sur un point sans nouveaux éléments. la trouvaille – la non compréhension l’excitation spirituelle etc. le rêve – la rêverie – la réflexion – telle qu’elle est la contemplation passive – l’introduction de nouveaux éléments – sensation, éveil – la formation et la nomination d’un invariant. |
b) homme multiple.
|
conversation mensonges – etc. |
[ Fol. 18r] §
* « Organes ou fonctions – exceptionnelles ou continuelles… » §
[Organes ou fonctions – exceptionnelles
ou continuelles ou périodiques
respiration – –
génération etc.
États dº – | marche – |
sommeil – |
decubitus10 – |
excitation – | |
digestion – etc. | la mort. |
États de l’esprit et fonctions de l’esprit – dº
constatation – | ennui. |
invention, activité – | – |
volition – |
inconscience perte de connaissance. |
impressions(temps – décor) | |
Croissance11] |
[ Fol. 18v] §
* [Calculs] §
[Calculs au verso de la feuille volante qui précède]
[Fol. 19r] §
* « du jour où l’on distingue bien le thème… » §
du jour où l’on distingue bien le thème – et les thèmes – de leur expression ! – – tout
Littérature
où la mode est impossible
où ce ruisseau de syllogismes, de métaphores, de coq-à-l’âne, de réunions et de transformations, une fois bien compris est refait en sachant qu’on fait des syllogismes, des métaphores etc. –
où l’orchestre est enfin recréé divisé – l’esprit vu dans ses linéaments, l’esprit de l’auteur imaginé en même temps que le conte.
On fuit toujours l’expression originale c’est-à-dire exacte de sa pensée. Elle paraît ou devoir être incomprise, ou non usitée, = devant attirer l’attention sur autre chose que l’idée qu’on a à dire.