3e 7bre 1775
Je vous prie, mon cher ami, de me dire par la même voie dont on veut bien que je me serve, s'il est vrai qu'un de nos académiciens indignes, ait eu la lâcheté et la bétise de vous dénoncer comme coupable, d'avoir extrait et embelli je ne sais quelle petite Diatribe, toute à l'honneur d'un ministre qui fait déjà le bonheur de la France, et qui mettra bientôt la dernière main à l'ouvrage de ce bonheur.
Est-il bien vrai qu'on ait ôté sa place à l'aprobateur du mercure?
Est-il bien vrai qu'on ose vous persécuter dans le tems même que vous êtes comblé de gloire, et que vous faittes la gloire de la nation? Mettez moi au fait, je vous prie de toute l'infamie des Welches. Faittes moi parvenir le plutôt que vous pourez vos trois couronnes. Je meurs d'envie de vous lire, ne pouvant vous embrasser.
V.