1774-01-28, de Voltaire [François Marie Arouet] à Henri Louis Lekain.

Le vieux malade de Ferney fait mille tendres compliments au héros du tragique.
Sa dernière maladie l’a empêché de répondre sur le champ.

Il n’est pas douteux que la chose demandée par Monsieur Le Kain ne lui apartienne de droit. On fera toutes les démarches nécessaires pour cette petite affaire. Celà sera je crois fort aisé à arranger.

Si vous voulez avoir la bonté, Monsieur, de me faire parvenir les dernières corrections ou additions, je vous serai très obligé.

On dit que vous avez été supérieur à vous même, s’il est possible, dans Massinisse.

Je vous embrasse du meilleur de mon cœur.

V: t: h: o: sr.

V . . . .

Je vous prie quand vous m’écrirez d’adresser vos Lettres à Gex.