[?1766]
Monsieur, permettez que je me joigne à mon gendre adoptif.
Vous voyez que mes remerciements ne sont pas toujours pour du vin; mais s'il est permis de joindre l'agréable à l'utile, oserai je vous présenter une requête pour cent bouteilles du meilleur l'automne prochain. Il faut encore que j'implore vos bontés pour un petit tonneau de provins ou chapons. Pardon de mêler ainsi Bacchus avec Thémis, mais ce sont deux grandes divinités.
Madame Le Bault veut elle bien recevoir mon respect, ainsi que vous, monsieur, qui honorez de vos bontés votre très humble et très obéissant serviteur
Voltaire