1762-06-09, de Voltaire [François Marie Arouet] à François de Chennevières.

Mon cher ami il est vrai que j'ay été très malade.
Je suis àpeine rétabli. Un de mes premiers devoirs et de mes premiers plaisirs est de vous écrire. Nous allons nous remettre à jouer la comédie. Je crois que M. Senac approuvera ce régime. Faittes luy je vous prie mes tendres compliments. Dites moy s'il est vray qu'on ait renvoyé les jesuites de la cour? Je n'en crois rien.

Mille compliments de la part des Délices à la sœur du pot.