Ie ferai mon posible monsieur p͞r procurer à mr votre frère ce qu'il désire.
Il m'a escrit p͞r me l'expliquer et ie l'entens très bien àprésent. Ie v͞s serai bien obligée de m'enuoier une pendule à Cirey come celles que v͞s aués eü la bonté de m'enuoier ici sans répétition mais il faut que v͞s aiés la bonté d'adresser la boete à mr de Haut marchand de fer à st Diziers, et lui en faire doner auis par l'horloger. Come le carosse de Strasbourg passe par st Diziers il sera aisé de l'y faire paruenir et i'en ferai remettre l'argent ici à m. Moreau qui à ce que i'espère v͞s a marqué auoir reçu celui que v͞s m'auiés dit de lui remettre p͞r les premières. Il me semble qu'ordinairement il y a vne petite lampe à ces pendules. Ie ne sais si c'est une obmission, mais il n'i en auoit point aux deux que i'ay reçües. M. de Voltaire v͞s fait mille complim͞s. Il me semble que l'enchantem͞t de m. de Maupertuis p͞r la Prusse et p͞r sa femme continue. Adieu mon[sieur,] soiés persuadé de tous les senti[mens] auec lesquels ie suis Votre très humble et très obéissante seruante
Breteüil du Chastellet
à Paris ce 3 féurier 1746