Cahier sans titre (« 1 »)
Cahier sans titre (« 1 ») §
[ Fol. 1r] §
1898 « 1 » §
11
[Fol. 2v] §
* « Voir p. 23. Charlatans impuissants, actuels… » §
{p. C.I.364 C.III.55}Voir p. 233
Charlatans impuissants, actuels. Pouvoir parler librement, rareté d’interlocuteurs. K [Kolbassine4] lui-même a des opinions politiques et de l’humanité. Et ceux qui – – – – –, ne distinguent pas ! plus assommants que les autres –
À la fin du bon temps, on a dû parler librement quelquefois.
* « Amour de la clarté, chez certains esprits défaut d’intelligence… » §
Amour de la clarté, chez certains esprits défaut d’intelligence, chez d’autres la + grande preuve5.
[Fol. 3r] §
* « Fermer les yeux, toucher –« §
Fermer les yeux, toucher –
* « Grandes vitesses » §
Grandes vitesses
[ Fol. 3v] §
* « A aimait B. B aimait A… » §
A aimait B.
B aimait A.
A ignorait que B l’eût épousée.
Elle épouse un autre. D
S’ennuie,
tandis que B s’en va s’étourdir au loin
A prend C pour amant, C ami intime de B.
B revient, revoit A. Explication.
A le sollicite de la prendre. Elle rompt illico avec C
Hésitations de B
B redoute 1º les conséquences quant au mari D
2º quant à A 3º quant à C
Or A est voluptueuse, nerveuse, égoïste comme les femmes, poseuse, pas très bonne – un peu perruche, un peu « canaille », très Clignancourt en somme, tuerait son père pour se distraire et rire.
D est alambiqué, plat, spirituel, habile, ambitieux de trucs, méchant, orgueilleux, traître et fatigué – sournois, opiniâtre –
{p. C.III.56}C est brouillon, bruyant, hâbleur, audacieux, très intelligent, très sociable, très jeune, très arriviste, très enfant – vaniteux expectant très aigu.
B est le caprice même, agité, brusque, très à parti pris, têtu et changeant, très amusant, jamais de retour, pointilleux parfois, excessivement social, peut être très violent et très méchant et pendant longtemps. Susceptible d’émotion ce qui le distingue des autres. Item a des choses sacrées, des amis, l’art – patriote au fond.
20/27/23/32/ [ans] environ.
Or A était vierge. Ni D ni C ne l’ont eue. Elle s’offre à B qui la dépucèle quelque temps après6.
[Fol. 4v] §
* « Une discussion (Mix.) » §
{p. C.I.365}Une discussion (Mix.7)
—–
.… Mr P. gonflant ses poches avec ses mains, dit que : « Si, comme l’éminent Mr Q. le déclare, une somme d’argent, quelle que soit son importance, ne peut avoir de valeur pour un individu donné que dans un espace de temps déterminé par des limites finies quoique légèrement variables, la relation entre une quantité quelconque de numéraire, et
M. Q., un rayon de lumière sur son oreille droite, répond : – –
[Fol. 5r] §
* « douleur sous protoxyde – imaginer toujours et toujours – … » §
douleur sous protoxyde8 –
imaginer toujours et toujours –
perdre une partie de la conscience –
serrer les doigts du docteur
mais infiniment
appesantissement formidable du masque –
se continue en vibration circulaire de plus en plus accélérée [Croquis]
Douleur au point mort
Terrible spasme de douleur
finale mais toujours en suivant le cercle
réveil9
[ Fol. 5v] §
* « Un état peut être déterminé par certaines conditions… » §
Un état peut être déterminé par certaines conditions autres que celles provenant de l’état absolument antérieur – il peut l’être aussi par certaines de ces conditions antérieures, soumises à un traitement spécial.
croyance
crédibilité –
compréhension
passage
{p. C.I.366}Or 2 cas. Ou bien l’ensemble est constructible moyennant 1 partie ou non (au fond ∞ de cas, mais…)10
* « Une idée » §
{p. C.I.367}Une idée
* « L’individu constate à chaque instant qu’il a changé. » §
L’individu constate à chaque instant qu’il a changé11.
[Fol. 6r] §
* « Postulats. » §
{p. C.I.366}Postulats.
—–––––
Une chose dans l’espace et dont les transformations ne dépendent pas régulièrement de l’espace
Une chose telle <qu’elle ignore les actions supérieures et inférieures à ce> que les actions qu’elle subit ne peuvent être au-dessus ou au-dessous d’une certaine valeur sans être nulles.
Une chose telle que si une action qui s’y produit, se répète identiquement, plus elle se répète, plus elle change entre certaines limites – ce qui revient à dire qu’elle ne peut (cette action) se reproduire identiquement.
Une chose telle qu’elle est en variation constamment.
{p. C.III.58}Une chose où les dimensions d’une partie sont des fonctions, non d’une structure intérieure, ni de rapports métriques d’ensemble, mais de….
Une chose qui passe par zéro dans ses propriétés…
Postulat fondamental. On suppose que la partie est le tout.
On remplace le tout par la partie. (Travail) On finit par fabriquer ainsi des « touts » inatteignables12.
On commence par le faire valablement à la suite d’expériences connues.
Or la partie n’est contenue dans le tout que verbalement, logiquement. Spirituellement il faut fixer, figer un ensemble pour avoir des parties et un tout, sinon on n’a que des ensembles successifs. C’est donc une opération déjà seconde que de comparer et de nommer tout un état successif ou antérieur à un autre qui est partie.
[Fol. 6v] §
* « Grosse question de la préhension des choses par l’esprit… » §
{p. C.I.367}Grosse question de la préhension des choses par l’esprit – théorie du transportable, ce qui l’est, ce qui ne l’est pas, ce qui l’est éventuellement, casuellement.
[Fol. 7r] §
* « D. de Symétrie [Degrés de symétrie] » §
D. de Symétrie [Degrés de symétrie]
Si les Euclides n’ont pas pu13 – – etc. –
c’est qu’ils n’ont pas pu tout définir.
c’est que le contour proposé [Dessin] n’était donné que physiquement –
Ils n’ont pu étudier que les figures données verbalement, logiquement, abstraitement – généralement Pourquoi celles-ci et non d’autres ?
Rôle du langage ici14.
Les géométries synthétiques n’étudient pas toutes les formes possibles – elles ne peuvent. Elles étudient toutes les formes concevables – toutes les formes qui peuvent se ramener à une loi unique – et toutes leurs combinaisons – Mais comment trouver cette loi –
* « Une chose est + générale qu’une autre… » §
{p. C.III.59}Une chose est + générale qu’une autre quand pour une série de traitements identiques appliqués concurremment à ces 2 choses, la 1re change moins que la 2me. Et puisqu’on demande l’identité de traitements, on demande aussi la possibilité de cette identité, id est, une portion identique quelconque dans les 2 choses – Le passage du particulier au général est une opération complexe, c’est-à-dire qu’elle a besoin d’une fixation par le langage, par exemple.
[Fol. 7v] §
* « Le temps, vieillissement d’objets – … » §
{p. C.I.368}<Le temps, vieillissement d’objets –
Position.
Étant donné un ensemble fait de N choses différentes le temps sera donné par>
Homo transiens15.
La table s’amollit, le sol fond, la volonté presse et veut la résistance, elle se dérobe, ne veut plus résister. Rien ne veut plus s’opposer. Le jour (pourrit et) se décompose, le bruit augmente, enfin s’éloigne… It is done16.
[Fol. 8r] §
* « Temps (mental) / ou temps tel qu’il apparaît à la pensée/ répétition. » §
{p. C.I.368}Temps (mental) / ou temps tel qu’il apparaît à la pensée/ répétition.
Le temps mental se définira :
la conscience qu’il y a eu changement d’état.
Cette conscience n’est pas une fonction connue des changements qu’on peut constater physiquement ou déduire analytiquement d’un cas particulier.
L’élément de temps ou instant donné sera la quantité de temps pendant laquelle cette conscience n’aura pas eu lieu17.
Le temps mental dépend de cette conscience.
On se retrouve de temps en temps en présence d’un changement accompli. Cette conscience est due à la comparaison de A0 et de A1 (états) ensuite à la localisation en arrière de A0
Le temps physique étant mesuré par les valeurs d’une certaine variable on sait qu’il n’a pas de rapport connu avec le temps senti (impression de quantité d’ailleurs). Or, nous attribuons à la mesure du temps physique le caractère d’une variation régulière et uniforme.
Donc les variations mentales ne sont pas régulières et uniformes.
{p. C.III.60}Trouver le « temps long ou court » c’est mesurer une quantité déterminée à l’aide d’une unité, au moyen d’une autre unité.
Soit 1 heure on la trouvera (par exemple) longue si les changements mentaux (totaux) sont peu nombreux (sensation spéciale à étudier) ou courte s’ils sont nombreux18.
Soit 1 jour. On le trouvera long si les phénomènes mentaux sont nombreux.
Supposons
manque de généralité puisque discontinuité –
D’autre part l’opération mentale demande du temps physique. Il y a donc un certain rapport19.
Dans l’étude concrète d’une phase intellectuelle, rechercher les conditions de temps mental.
[Fol. 8v] §
* « Tout problème est un problème de psychologie » §
{p. C.I.369}Tout problème est un problème de psychologie
* « En littérature – le zéro d’habitude… » §
En littérature – le zéro d’habitude20 |
Les uns s’écoutent parler – et les autres s’entendent parler |
« Je présente ces travaux comme – une tentative et cette tentative même… » §
« … Je présente ces travaux comme – une tentative et cette tentative même comme le signe de l’étonnement que j’ai eu lorsque je me suis aperçu qu’on ne l’avait point encore tentée. »
* « Chaîne de raisons valeur prolongée – » §
Chaîne de raisons valeur prolongée –
* « Ne me comparez pas à d’autres !… » §
Ne me comparez pas à d’autres !
Car, primo : vous ne me connaissez pas
et puis vous ne connaissez pas les autres21.
* « Une idée n’est jamais fermée… » §
{p. C.III.61}Une idée n’est jamais fermée.
Elle clôt un instant.
À un autre instant, on ne fait qu’y passer pour aller ailleurs.
* « Supérieur sur le point difficile… » §
Supérieur sur le point difficile
[ Fol. 9r] §
* « Je vois ces magnifiques systèmes qui / n’ont disparu / ne se sont renversés… » §
{p. C.I.370}Je vois ces magnifiques systèmes qui / n’ont disparu / ne se sont renversés que par leurs propres effets.
* « Homme { matière ; machine } est traité comme… » §
Homme { matière ; machine } est traité comme…
* « On s’aperçoit de l’amour qu’on a, comme de la souffrance etc. … » §
On s’aperçoit de l’amour qu’on a, comme de la souffrance etc., à ce que devient le reste des choses perçues. Triste état du reste !
[ Fol. 9v] §
* « procès colossal – … » §
procès colossal –
Être,
rapport entre changements de la portion φ du champ et sensations d’énergie dépensée, d’où ces sensations elles-mêmes sont composées.
Power22 –
En général toute qualité que je me suis entendu attribuer me faisait courir vers toute autre
{p. C.III.62}L’envie de choses possibles,
premier atout pour ceux qui l’ont
et marcher de faisable en faisable.
Et pourquoi en somme cette ardeur de l’esprit ? –
… Au fond, agi dans la crainte de ses propres pensées23.
[Fol. 10r] §
* « Souper de Singapour » §
{p. C.I.371}Souper de Singapour
Exercice grandiose, étendue du pouvoir mental, caractère de celui qui exerce. | |
informes |
Sentir des choses indifférentes à la masse ; et dans des choses qui paraissent peu existantes ou inanimées, comme si on y avait des prolongements de ses nerfs24. |
Question du passage d’intensités.
Grandes variations singulières du Power. (Voir Postulats)
Pratiquer le 0 d’habitude
Imitations des variations musicales par dilatations raisonnées et subites du Champ de Connaissance. — |
|
ciel général25 un effort d’enfant |
Un système d’esprits – |
graduations de degrés de liberté (on a le temps !) |
|
descriptions invocations prières sensations différentes |
Sphères diverses de connaissance. Schéma [Schéma] |
* « SS. in paludi… » §
{p. C.III.63}SS. in paludi26. mixtura27 juxtaposée qui se différenciera comme les voix Poema Mixturae28. |
délice final de la généralité et de la conscience |
* « Thème de l’homo nudus pour chacun. » §
Thème de l’homo nudus29 pour chacun.
[Fol. 10v] §
* « Le dessin – contours fermés, | lignes brisées etc. | – » §
Le dessin –
contours fermés, | lignes brisées etc. | –
––––––––––––––––––––––––––––––––
* « Note sur Singapour. » §
{p. C.I.372}Note sur Singapour30. Mécanisme d’empoignement par le haut. Dialogué. |
* « La flamme chez W [Wagner]… » §
La flamme chez W [Wagner31] Équations fonctionnelles de (…) chose qui saute d’un point à un autre, qui monte et coule, discontinue et continue, fluide et rompue. ——— |
Qu’est-ce que ça peut bien lui faire ? Question importante32 |
Système de la mélodie infinie. |
* « L’éclair, longue journée éclatante pour l’insecte. » §
L’éclair, longue journée éclatante pour l’insecte. |
* « au lit avec bouquins » §
au lit avec bouquins |
* « À Versailles, hier, automne, marché dans les feuilles… » §
À Versailles, hier, automne, marché dans les feuilles mortes – comme des archives.
[Fol. 11r] §
* « Définition de l’objet. » §
{p. C.III.64}Définition de l’objet.
—–
La réalité se divise en faits et en objets.
L’objet est un groupement de sensations insusceptible de certaines variations, (de plus pourvu d’un nom).
Il est caractérisé par une multiplicité d’une espèce particulière.
Variation dans tous les sens. v + t + o + g + θ + ω′ = K
En somme le degré de symétrie est le degré de variation possible ou degré de liberté. –
{p. C.I.373}Mais on peut penser un objet à l’aide d’une seule de ses qualités, alors la variation peut s’établir entièrement et dissocier une qualité.
Une seule qualité + (K) suggère toutes les autres.
* « Les mathématiques sont ce que je crois… » §
Les mathématiques sont ce que je crois car elles sont constructives et que les éléments qu’elles peuvent ainsi que les actes de construction sont purement psychologiques.
* « Les lois scientifiques ne sont pas destinées à classer… » §
Les lois scientifiques ne sont pas destinées à classer et à résumer les phénomènes, mais elles s’adressent aux états de complexité etc. que nous produisent ces phénomènes. Preuve, leurs éléments – qui sont demandés.
[ Fol. 11v] §
* « Comment définir le travail mental. Question capitale – … » §
Comment définir le travail mental. Question capitale –
Dépend de continuité
S’introduit par différences
Détermine la double relation { I + R − K = 0 ou I + R = 0
––
Tout état de connaissance est la variation d’un état antérieur. Si l’état antérieur est
{sensation ; phénomène déjà mental.
Lier à la variation du Champ.
Le Champ est incontestable.
{p. C.III.65}On peut également en envisager un état élémentaire.
Comment varie-t-il ?
pour la sensation par exemple, varie-t-il d’étendue34 ?
peut-on dire que l’accroissement du champ de vision en est un ?
non, la quantité en question dépend des différences – ou variations simultanées – Mais si les différences sont les mêmes alors elle dépend du simple accroissement.
{p. C.I.374}(Définition inverse : une région d’un certain espace dans laquelle se trouve un « moi », un objet qui connaît, et ceci même revient à dire : une propriété particulière commune à tout ce qui pénètre dans la région.
Être connue, pour une chose, est se trouver soumise à certaines propriétés, exister, être qualifiée, susceptible de… et de –)
Le champ de Connaissance est l’ensemble de ce qui est. Suivant l’instant choisi telle ou telle portion de cet ensemble est classée ici ou là – physique ou mentale –
Tout changement du champ suppose par hypothèse un travail positif ou négatif T = ψ(K1-K0)
Changement x ?
On passe forcément de A à B. Mais pour passer à B certaines conditions doivent être remplies. C’est le rôle du travail.
[ Fol. 12r] §
* « Définitions des différences, du travail et du continu relatif psychologique – … » §
Définitions des différences, du travail et du continu relatif psychologique –
[Dessin]
Nous sommes forcés de créer ces différences. Il y a réciprocité entre le temps et la différenciation. –
<Le champ est toujours plein. Il est toujours en équilibre. La situation est en équilibre entre tout ce qui le constitue et les instants antérieurs ou postérieurs. Le champ de connaissance est à un instant donné infiniment petit complètement l’individu, le moi.
{p. C.III.66}Tout mouvement dans ce champ s’opérerait suivant une courbe fermée.35
[Dessin] Les éléments se renouvellent, les dimensions relatives changent mais quelque chose demeure constant, c’est ce / la quantité/ qu’on peut connaître à un instant donné36.>
T/t [Un état est toujours le seul.]
Soient A, B, C, brusques changements extérieurs. Je dis qu’après A B C se produit D qui recommence ABC mentalement en les liant. – Vitesse des changements d’état.
{p. C.I.375}Le travail serait la correction instantanée – destinée à relier à l’ensemble antérieur non le précédent seul mais les autres – lesquels.
Le lien commun de toutes les choses serait de constituer le champ c’est-à-dire de pouvoir se succéder, s’avoisiner d’aussi près que possible ( ?), être distinguées ou fondues, oubliées, rappelées, détachées de 1 ou plusieurs de leurs qualités – remplacées par certains signes et indices, bref soumises à des variations de même nature quelles que soient leurs différences spécifiques – d’où d’ailleurs classification car elles ne s’y prêtent pas toutes avec la même facilité. D’où énergétisme de la connaissance.
[ Fol. 12v] §
* « Аи IНДИВИДУ [Ai (pour Altruisme) INDIVIDU]… » §
individu Considérons-le comme un être |
Altrui38 |
Étude par déclenchements inconscients.
|
Supporterais-je de l’embrasser boire dans son verre en subir les caresses vivre avec lui39 |
* « Contradictions entre propositions faisant partie de suites différentes… » §
{p. C.III.67}Contradictions entre propositions faisant partie de suites différentes
Si l’on suppose la série de chacune étendue, :
tel individu pense A et puis B.
S’il arrivait à prolonger A et B suffisamment peut-être se trouverait-il des contradictoires actuels.
Donc il existerait constitué par une sorte de contradiction potentielle40.
Les images.
L’ennemi –
* « Se défendre avec un cigare » §
Se défendre avec un cigare
* « Plus il est vaste, plus le mur est dur, net. » §
Plus il est vaste, plus le mur est dur, net.
[Fol. 13r] §
* « Tableau de mon esprit en 18 – – » §
{p. C.I.376}Tableau de mon esprit en 18 – –
Imagination, construction.
1. développement des données
souvenir pur et simple, enfilage de perles
2. relations de couche en couche
reconstruction –
3. construction sur points fixes, conditions, généralisation des résultats.
Définition de la quantité en fonction du champ –
changement d’état et relation spéciale / (à déterminer) / du 1º au 2º, qu’est la quantité –
[Fol. 13v] §
* « S/S » §
compréhension temps résistance états postérieurs renouvellements
états provisoires |
Définitions
équilibre (ou groupement) compréhensif
plus ou moins grande plus ou moins rapide c = φ(Δ)(t) |
{p. C.III.68}étude par le souvenir de la chose comprise, recomprise etc.
abstraction = forme de compréhension
––
question de la quantité, question de l’arrivée par unité de temps (base ψ du temps ψ)
cas où tous les éléments sont déjà absorbés
– – – – – – – – – – – sont en absorption
compréhension le long d’une ligne
− d’ensemble
compréhension dans le sommeil. Si tel problème se pose pendant un rêve, accommodation instantanée41
moments de comptes
Self-compréhension.
––––––––––––––––
Quand on dit : Comprends-tu, on dit : te dis-tu que tu comprends42 –
Problèmes – épreuves types –
* « En somme l’imagination joue un peu par rapport à la réalité… » §
En somme l’imagination joue un peu par rapport à la réalité le rôle de la géométrie analytique par rapport à un problème. Elle permet d’écrire les données dans un langage tel que des opérations purement mécaniques conduisent ensuite à la solution. On peut mal écrire les données, faire des fautes de calcul.
[Fol. 14r] §
* « Du passage en matière d’associations » §
Du passage en matière d’associations
—––
Un état de connaissance ne peut pas durer [(A) B C D –)] mais il peut se reproduire + ou −.
(Lire n fois la même ligne)
S’il se reproduit il se réduit toujours (A) [B C D]
Il ne se reproduit jamais exactement –
{p. C.III.69}I + R = K dI + dR = dI´ + dR´ = dI″ + dR″ – –
I´ + R´ = K´
I″ + R″ = K″
″ ″
Le continu psychologique consiste en ce que le passage est ce qu’il y a de + continu concevable –
C’est un continu relatif43.
Comment se relie un état (1) à un autre ? tout est là.
La liaison est constatée dans le 2me ou un 3me état.
(voir p. 9 in fine) voir p. 3544
[ Fol. 14v] §
* « 1º Nous dirons qu’à tout changement de la sphère… » §
1º Nous dirons qu’à tout changement de la sphère, c’est une autre qui intervient.
L’état instantané est celui sans aucun changement (donc tendance à + ou − se transformer)
{p. C.I.378} En réalité l’objet n’est pas U = φ(x…xm)
c’est U = φ(x, xxp) p < m
On s’en sert suivant Ui = φ(x…Xi) i < m ≠ p
Ce qui nous avertit de la réalité ou non c’est une différence de variation et une non-liaison.
* « La connaissance n’est pas la pensée… » §
La connaissance n’est pas la pensée. La connaissance est un véritable « milieu ».
* « Nous tendons à replacer dans un certain état le groupe donné… » §
Nous tendons à replacer dans un certain état le groupe donné qui serait formé d’un objet et de sa perception et nous tendons à la suite [U → Ui → U]
Le groupe tend à se compléter toujours
U | 1º pas, aspect de la chose |
Ui | 2º Reconnaissance et remplacement par la chose nôtre habituelle |
U |
3º Remplacement possible par la chose nôtre générale.
|
U et Ui sont de véritables projections dans un espace de dimensions moindres.
[Fol. 15r] §
* « Étant donnés 3 points A B C, et une infinité de chemins AB, AC, BC… » §
{p. C.III.70}Étant donnés 3 points A B C, et une infinité de chemins AB, AC, BC, on supposera
[Dessin] 1º que le trajet A → X se fera toujours vers le point le + voisin en ligne droite
2º et que le trajet se fera par un chemin quelconque vers ce point mais de façon que le plus long des chemins possibles vers ce point soit + court que le plus court de ceux vers tout autre point –
Tout trajet AQB devra être + court que tout trajet AMC si AB < AC
Donc si AB < AC
AQB < AC < AMC
On remplacera cette condition par une condition de temps. On admettra que la vitesse AQB/t sera toujours > que la vitesse AMC/t
Le trajet de l’onde d’association n’a pas lieu dans un milieu homogène – ni isotrope.
[Fol. 15v] §
* « Supposons qu’au moment de l’état I, son existence présente… » §
{p. C.I.379}Supposons qu’au moment de l’état I, son existence présente suffise à déterminer une certaine énergie tendant à éloigner quelque chose de I pour aller en J.
(L’électrisation est un état réciproque, un changement toujours interne de quelque configuration – il faut que les lignes de force aboutissent quelque part)
Toutes les fois qu’un I est pensé, un changement doit se produire. On pense parce qu’on a pensé et on pensera parce –
Penser est le passage –
La présence d’un état est la raison suffisante du changement et de l’état postérieur. Tout l’esprit se donne à l’état présent, et s’y met, s’y informe,
élimine dans certains cas une portion + ou − grande pour sauter à un autre. (D’où 2 cas, l’être éliminant, l’être non éliminant) –
[Un mot ; vision particulière ; développement des parties]
Il n’existe aucun « état » non relié.
[Dessin] A étant en vigueur part dans tous les sens – B le plus voisin reçoit le 1er et passe à C, D, E, F − A. Lorsque ABC recommence, interruption et reprise sur une voie par exemple A′ qui est ici B – mais B fait recommencer
alors, élimination etc.
Donc la classification DS [Degrés de symétrie] , a lieu à partir d’un état donné.
[Fol. 16r] §
* « Variables indépendantes capitales » §
{p. C.I.380}Variables indépendantes capitales
—–
Les qualités.
C. S. Th. T. M. G. O ; ou A, B, C, D, E, F, G
{p. C.III.72}On n’a jamais directement Di = φ(Ei)
Chacune de ces variables existe entre 2 quantités limites indéterminées, elles sont irréductibles.
Mais on peut avoir ψ(Di) = ψ(Ei)
Théorème. Le travail mental entre les différences irréductibles d’une même variable a lieu au moyen des autres variables.
Le temps est une appréciation, une fonction de 2 ou n états qui les déclare successifs. Nous supposons que les intervalles de temps sont égaux. –
Un objet est déterminé par les variables principales.
Les variables C et M ont des liaisons particulières.
Un objet est une association de ces variables suivant certaines proportions.
[Dessin] Changements sur la sphère. Classification.
[ Fol. 16v] §
* « Le public a son pédantisme qui est égal et contraire à celui de l’auteur… » §
Le public a son pédantisme qui est égal et contraire à celui de l’auteur.
La psychologie, qu’est-ce que ce serait ?
Ce serait la méthode générale, la plus générale possible et toujours la + générale, ou l’art de transformer toute chose en toute autre (par des notations).
* « Une sensation se produisant en un point A du corps… » §
<Une sensation se produisant en un point A du corps implique la conscience du corps intermédiaire.>
* « On peut supposer des phénomènes mentaux “imaginaires”… » §
{p. C.I.381}On peut supposer des phénomènes mentaux « imaginaires »
impossibles comme de déduire le –– du ––
ou bien intercaler des liaisons inexistantes –––
ou en supprimer.
* « Deux coefficients. L’un englobant la race, l’éducation, le pays… » §
{p. C.III.73}Deux coefficients. L’un englobant la race, l’éducation, le pays etc., l’autre fixant le moment et contenant l’état actuel, digestion, crise, paysage.
De l’autre coté les lois générales, existant, malgré la (race) et l’heure45.
[Fol. 17r] §
* « For Explication » §
For Explication 46
Je n’aime pas les explications fondées sur « tendances, caractères, sentiments, passions » – On raisonne ainsi – cet homme agit ainsi parce qu’il est { génial etc. ; passionné – }
or il est dit génial, passionné parce qu’il agit ainsi. De plus question de langage.
Mais le point capital est celui-ci – En expliquant un acte par ces symboles on le réduit à un système de choses rares, et particulières – 1º Nous ne pouvons pas toujours nous figurer la passion, le caractère voulu etc. 2º En second lieu si même nous le pouvons, nous ne sommes pas sûrs de leur identité avec la chose visée. Enfin c’est trop simple.
Il faut donc expliquer par des constructions dont les éléments soient généraux c’est-à-dire reproductibles à volonté et enfin constitutifs de tous les cas possibles d’individus.
Tel esprit ignore tel sentiment, ou le connaît d’une façon inconnue – mais une image est connue de tous, un état est connu de tous – un passage d’état à état est compréhensible à tous.
De même on dit Napoléon est tel parce que ses ascendants étaient condottieri – Expliquez les condottieri etc.
C’est une dérobade.
Également expliquer par la mémoire, c’est comme si on expliquait la mécanique par des précédents !
[Fol. 17v] §
* « La Science est de chercher dans un ensemble ψ + φ… » §
{p. C.I.382}La Science est de chercher dans un ensemble ψ + φ ce qui peut s’exprimer par autre chose. Cette autre est fixe – ou variable
fixe c’est le cas du simultané – mais au fond pas de fixe ou en éléments connus de soi
variable c’est le cas du successif ––––– ou en chemin connu de soi –
On y arrive par le mécanisme de l’égalité.
C’est-à-dire par l’expérience de la substitution.
{p. C.III.74}On substitue – Rien ne bouge – C’est égal.
Le mot central est exprimer.
* « L’idée est une phrase ou une image… » §
L’idée est une phrase ou une image.
La cinétopsychologie47 ou psychologie en mouvement serait l’étude des changements causés au systême individuel par la durée sur de longues périodes, (il est clair qu’en ces matières il faut distinguer les paramètres lents des paramètres rapides), par exemple la durée âge, par le nombre des actes accomplis, par la connaissance d’avance des idées dont est capable etc.
[Fol. 18r] §
* « Étant donné un ensemble de connaissance si nous faisons varier… » §
<Passage illisible barré.>
Étant donné un ensemble de connaissance si nous faisons varier une portion de cet ensemble48 en maintenant constant le reste, cette opération se nomme abstraction. Supposons que l’ensemble donné soit purement imagé – et provenant directement de sensations. Si une portion varie tandis que l’autre reste constante, les liens existant entre elles et définis par le mot ensemble subissent une certaine altération. Cette altération est proportionnelle au [temps], au nombre de variations pendant lequel on peut maintenir la règle adoptée, et cette règle même se viole / se termine / par sa propre opération etc. – chercher.
La conscience (ψ) est une opération de cette nature par laquelle la portion qu’on fixe est l’idée : je pense ; je vois etc.
Il s’agit de découvrir la loi mécanique par laquelle on peut ainsi fixer une partie d’un ensemble.
Nous supposerons simplement un ralentissement ou une vitesse infiniment petite aux parties à fixer.
Exemple naturel –
C’est une rupture d’associations primitives.
Or nous le pouvons puisque Ui # U, et puisque l’ensemble de connaissance tend à diminuer ses liaisons tendant à changer. Instabilité des états de connaissance.
Cette chose tend à changer. (Fait d’expérience)
En effet toute opération par laquelle on s’apercevrait qu’elle ne change pas, la changerait. Elle change comme le temps, étant le temps, en dernière analyse.
[Fol. 18v] §
* « Le temps est un phénomène mental fonction d’un changement… » §
{p. C.I.383 C.III.75}Le temps est un phénomène mental fonction d’un changement. Il est à 1 dimension, car il détermine la position d’un changement quelconque indépendamment de la nature des choses qui changent.
1º Il est indépendant des choses changées.
2º Il faut pour cela que certaines choses ne puissent coexister dans la connaissance49.
Le passé et l’avenir sont du présent psychologique –– ils s’en distinguent nominalement par certaines déterminations.
Le présent réel est la portion psychologique pendant laquelle le changement est très peu apparent ou pas du tout.
Δ = Nn − m
ici, n − m = Δ m, t, x, y, z, ou 1 m t
N = 150
Eυρέκα51
Une portion de connaissance est définie quand on connaît sa place dans le temps mental. C’est-à-dire en la représentant par des portions qui ne peuvent manquer de l’amener.
* « La psychologie serait la géométrie du temps… » §
La psychologie serait la géométrie du temps – c’est-à-dire une convention ou le résumé des lois suivant lesquelles se succèdent les états de connaissance52. |
L’abstraction serait d’autre part un état de connaissance |
[Fol. 19r] §
* « Pourquoi pas un temps à n dimensions ? » §
Pourquoi pas un temps à n dimensions ?
On ne peut penser à 2 choses distinctes à la fois –
[On ne peut avoir à la fois 2 images n’ayant rien de commun] et de variations indépendantes.
<Le temps est énuméré par>
L’impression de temps est une impression quantitative de choses souvent non quantifiées.
La connaissance serait limitée en quantité et en mesure.
Elle est limitée en vitesse. Elle serait limitée en… dislocation.
{p. C.I.384}L’unité de temps est le changement d’état. Elle est absolue.
{p. C.III.76}Le principe de contradiction pourrait être révoqué dans un temps à plusieurs dimensions53.
Si l’on compte le temps par unités physiques, on fait allusion aux changements physiques intervenus.
Si on le compte par changements internes –– etc. –
D’ailleurs, l’égalité des périodes physiques employées est fondée sur l’à peu près, impression de régularité des changements mentaux.
* « Toutes les choses connues sont considérées à chaque instant… » §
Toutes les choses connues sont considérées à chaque instant sous le rapport de l’unité, ou mieux : dès qu’il y a changement on considère l’ensemble antérieur comme l’unité. Alors, on ne peut considérer un ensemble quelconque comme ayant des parties totalement distinctes, ou bien ce n’est plus un ensemble et il y a plusieurs temps.
En d’autres temps tout changement influe sur l’ensemble de l’état antérieur, et pour rendre fixes les portions qu’on veut on les renouvelle simplement et exclusivement.
Pour corriger ce changement nous faisons certaines opérations54 .
[Fol. 19v] §
* « Il y a une infinité d’états de connaissance possibles… » §
Il y a une infinité d’états de connaissance possibles, mais ils se résolvent en un nombre restreint de changements et de variations.
Il y a n objets mais tous ces objets peuvent passer par telle propriété commune et telle autre55.
* « Soit une association d’idées quelconques A B C D… » §
Soit une association d’idées quelconques A B C D…
1º Cette association établit l’existence d’un certain ordre quelconque. Cet ordre peut ou ne peut pas subir toutes les permutations. (En considérant A B C D comme quantifié et concret)
Problème donc à étudier.
2º Cette association demande un certain temps. Étude des déformations de ce temps. Son décroissement.
La qualité même des associations est peut-être une fonction de ce temps. ?
{p. C.I.385 C.III.77}On peut considérer A B C D comme variation d’un même fonds. A B C D étant des valeurs. Chaque valeur résultant de la précédente.
[Fol. 20r] §
* « Apprendre consiste à chercher à refaire la série des opérations A B C D… » §
Apprendre consiste à chercher à refaire la série des opérations A B C D avec tel secours.
Savoir consiste à pouvoir les refaire sans tel secours.
Un degré de plus consiste à pouvoir leur faire subir une variation δφ.
Un inventeur établit une nouvelle série –
Il le fait soit en congelant une série qui se présente à lui ou bien en la cherchant par conditions (problèmes).
Toute modification d’un état constitue une variation du temps.
Principe de contradiction. « Une chose ne peut, en l’absence de toute modification d’état, être et ne pas être – – – –
Nous pouvons exprimer par la variation d’une seule quantité continue toutes les variations « internes » de la Connaissance.
Or elle se compose de toutes les différences possibles, imaginables. Donc, il faut qu’il y ait un lieu commun à tout ce qui est, tel que cette chose commune soit une ; holomorphe, uniforme.
Certaines choses ne peuvent exister ensemble dans un état : discontinuité – passage à l’inconscient – (instrument).
passage, groupement dans le temps.
[Fol. 20v] §
* « L’algèbre est peut-être capable d’être étudiée comme le langage… » §
{p. C.I.386}L’algèbre est peut-être capable d’être étudiée comme le langage ; mais plus simplement. Et il faudrait y trouver alors des phénomènes de symétrie, de suppression de formation historiques.
––
* « Telle fonction comme… » §
Telle fonction comme [Formule]
* « La répétition se fait apercevoir et puis se fait oublier. » §
{p. C.III.78}La répétition se fait apercevoir et puis se fait oublier.
* « Le quelconque prend son rôle de la perfection des mouvements. » §
Le quelconque prend son rôle de la perfection des mouvements.
* « L’idée peut-être principale du teneur d’hommes serait… » §
L’idée peut-être principale du teneur d’hommes serait : Si j’étais comme eux – ou je suis comme eux.
[Fol. 21r] §
* « Je considère que cet ouvrage est un état de etc. … » §
Je considère que cet ouvrage est un état de etc. |
Prédiction inverse du temps. 1 ε = 1/t |
* « Soit un corps défini par M qualités. Soient N corps définis par M qualités… » §
Soit un corps défini par M qualités. Soient N corps définis par M qualités. Il arrive que dans un corps une qualité paraisse prépondérante. Tel est surtout lourd, tel autre surtout brillant. Cet effet psychologique est curieux – –
Il est intéressant qu’une qualité prépondère et soit par conséquent [inachevé]
J’appelle (jugement) tout état fondé sur l’état immédiatement antérieur ; π′ = φ(π)
[Fol. 21v] §
* « Power » §
{p. C.I.387} Power 56
L’homme peut faire a et regarder a dans une seconde –
au bout de N secondes il peut avoir fait Na –
il regarde Na dans une seconde et s’étonne.
Il se peut aussi que Na soit tel qu’il ne puisse plus le concevoir, n’y pouvant penser que dans la seconde.
{p. C.III.79}La quantité est le pouvoir, l’extension du pouvoir.
La quantification57 est l’image de tout pouvoir –58
La métrique intellectuelle (littéraire).
Le temps divisé en parties égales.
et en effet la quantité n’est qu’une opération
[Fol. 22r] §
* « Nous pouvons exercer des variations sur le phénomène mental (mémorial)… » §
Nous pouvons exercer des variations sur le phénomène mental (mémorial) mais d’une façon particulière. Quelque chose nous avertit dans le maniement de ce phénomène que c’est un phénomène [du passé]. Ce quelque chose ne peut être que dans la variation.
La succession mentale primaire ou inférieure est holomorphe, uniforme.
La succession secondaire est pluriforme, –
elle consiste à envisager n possibilités à partir d’un état déterminé.
(Graphologie) – Si on tire certaines inductions d’une certaine écriture donnée, et qu’on suppose le graphique considéré fonction uniforme de diverses conditions, âge, éducation, état mental présent, état mental habituel, on voit que la position de chaque point est déterminée – Si on suppose simplement que l’écriveur a connu au moment d’écrire le choix qu’il aurait entre tels efforts de la main, et a considéré son papier comme lieu de possibilités, la graphologie devient presque insensée.
{p. C.I.388}La conscience montre la pensée en tant que pensée, donc y soustrait celui qui pense en ce sens qu’elle lui permet de la considérer de suite comme un cas particulier, et lui fait supposer ou figurer n autres cas. Ceci est indépendant du caractère.
Au point de vue logique la conscience n’est qu’un nom avec toute la valeur d’usage d’un mot. Note que par cela seul on suscite des tas de phénomènes mentaux et d’événements.
Au point de vue psychologique, c’est un exercice, un type de développement, etc.
[Fol. 22v] §
* « D. S. [Degrés de Symétrie] » §
{p. C.III.80}D. S. [Degrés de Symétrie]
Un état quelconque est composé –
Un objet est considéré comme un tout lorsque 1º il occupe d’une certaine façon totale l’attention ; on voit alors ce dont il a besoin pour satisfaire à certaines conditions psychologiques analogues à l’équilibre, ou au 0 de travail.
{X + Y + Z = 0 {Xdx + Ydy + Zdz = 0 |
2º lorsque les variations du milieu où il se trouve le laissent intact (+ ou −) 3º enfin on peut abstraitement considérer toujours quelque chose comme un entier. |
Si l’on considère l’ensemble des états et diverses portions quelconques d’états quelconques, ou bien si plus aisément on envisage des séries d’objets, on voit que ces diversités ne se comportent pas de la même façon par rapport 1º soit aux actions physiques qu’on peut leur faire subir 2º soit aux variations mentales dont leur image est susceptible.
En général, au point de vue mental, nous réduisons toutes les expériences de variations à la formule [simple / complexe]. C’est-à-dire que les choses englobées dans une certaine unique opération de l’esprit et considérées comme un tout peuvent subir des variations dont l’importance est inversement proportionnelle à la difficulté avec laquelle nous pouvons construire tout l’objet avec une partie, ou si l’on veut59 à l’hétérogénéité de l’ensemble. Quand la partie est quasi nulle on a un continu. Mais il n’y a pas de partie nulle, donc le continu pur est abstrait – purement mental.
—–
Quoi qu’il en soit, la différenciation existe entre zones de travail mental – Toutes les fois que nous construisons soit mentalement soit physiquement nous supposons comme une unité de toute la construction – nous substituons un ordre à un autre c’est-à-dire (a) un état donné, (b) un état vu (c) un état réalisé, b peut être nul.
Un ordre c’est-à-dire un état, un tout donné ou créé, une facilité déterminée.
[Fol. 23r] §
* « Soit l’ordre général a, b …….. m → … ∞… » §
{p. C.I.389}Soit l’ordre général a, b …….. m → … ∞
la disposition donnée admp
{ | D’un côté une chose à déformer, à varier |
De l’autre la même chose à construire |
La construction est toujours symétrique.
[Fol. 23v] §
* « 25 chevaux, 25 mètres, 25 demi-tours, 25 idées… » §
{p. C.III.81}25 chevaux, 25 mètres, 25 demi-tours, 25 idées
25 représente une opération indépendante de l’unité choisie –
Certaines opérations sont indépendantes de l’unité, d’autres non.
Théorie des opérations.
* « Essai encore de généralisation – … » §
Essai encore de généralisation –
formes (algèbre)
variétés
arrangements dispositions
[ Fol. 24r] §
* « Une des plus grandes sources d’erreur en psychologie… » §
Une des plus grandes sources d’erreur en psychologie est de confondre ce dont l’esprit est capable pendant une certaine quantité de temps avec ce dont il est capable pendant une autre [quantité de temps] plus grande ou plus petite.
De quoi est-il capable dans un instant infiniment petit ? En d’autres termes que deviennent ses opérations pour une variation infiniment petite ?
Quelles sont les fonctions qui s’annulent en même temps ? La « formation » est complètement indépendante de la chose formée qui peut disparaître, être remplacée par toute autre etc. –
[Fol. 24v] §
* « Pour qu’il y ait métaphore, relation etc. … » §
{p. C.I.390}Pour qu’il y ait métaphore, relation etc. il faut que les termes soient fixés à un certain degré – et invariables.
En devenant invariables ils deviennent inconscients –
En devenant inconscients ils peuvent changer de sens.
* « Il y a dans l’esprit du continu et du discontinu – – … » §
Il y a dans l’esprit du continu et du discontinu – –
Ainsi un état peut subir une déformation continue – alors il devient un autre état.
{p. C.III.82}Si un courant d’eau actionne une roue à pignon – le courant est continu, la roue discontinue – cames etc.
[ Fol. 25r] §
* « L’esprit a les plus grandes peines à saisir d’un objet, des vues arbitraires… » §
L’esprit a les plus grandes peines à saisir d’un objet, des vues arbitraires ou quelconques, à proportion même des peines qu’il s’est données pour le réduire à un petit nombre d’aspects principaux (et invariables).
Peut-être cette réduction est-elle la condition même de la formation des objets, dégagés du milieu, touffus et habitants de diverses zones directement incommunicantes. Ce qui les relie c’est les variations coordonnées. Mais ces variations se réduisent à quelques associations. Arithmetica universalis possibilis videtur si in motionis momentis discontinuitas mundi converteretur. Motione autem signo metaphorice residuum iter quod peractum a rebus cognitis omnium generum eumdem menti datur60.
* « Toutes les idées qui peuvent se fondre, le font. » §
Toutes les idées qui peuvent se fondre, le font.
[Fol. 25v] §
* « Une notion peut-elle… – tourner ?… » §
Une notion peut-elle… – tourner ?
est-elle un solide invariable laissant dans ce qui serait ses déplacements, des points ou lignes fixes ?
[Fol. 26v] §
* « Power » §
{p. C.I.391}Power61
–
toucher ce qui n’est pas tangible
je suppose qu’on construise cet état fictif (à étudier de nouveau)
Exemple : passe le doigt sur N. D. [Notre-Dame]
réduction.
* « Accouplement de matières – » §
{p. C.III.83}Accouplement de matières –
<(objets d’art)> coffres, encriers etc.
mélange |
marbre/bois verre/bois argent/bois laque et acier perles/bois
liège/or
|
poissons rouges bassin métal – cloche – — emploi du plomb — pierre et verre –
feu et feuilles |
accords divers – par matières par mouvements –– harmoniques
relations subjectives |
ciel de bois et feu, de mousseline et de feu. fleurs fraîches et feu, feuilles fraîches – feuilles rouges et eau. — boue, terre de liège et de chair. route de boue et cristal (verre) chair et terre fruit ouvert et terre | impression gustative |
[Fol. 27r] §
* « Il n’y a pas de relation connue entre la forme qu’affecte une substance… » §
Il n’y a pas de relation connue entre la forme qu’affecte une substance, en général, et la structure de cette substance, même dans le cas des cristaux, a fortiori quand la substance est travaillée etc. Toutefois il y a des cas particuliers dans lesquels on aperçoit vaguement la relation, comme dans les questions de résistance. Enfin les liquides, les gaz sont à part.
Le type abstrait de la relation est dans les équations du mouvement – la trajectoire étant donnée par les forces. Ou bien les figures d’équilibre des substances fluides en rotation etc.
Il n’y a pas de relation connue entre les variations de la pensée, ou de l’état mental et le sens particulier de l’idée donnée.
(Degré [de] Symétrie) – dans les plantes, êtres vivants etc. cette relation est plus apparente.
[Fol. 27v] §
* « Il y a deux sortes d’inductions : … » §
Il y a deux sortes d’inductions : L’induction qualitative L’induction quantitative. |
T = φ(K1 − K0) I0 + R0 = K0 I1 + R1 = K1 K1 − K0=I1 + R1 − I0 − R0 |
La 2me est celle par laquelle on conclut du petit nombre au total (ou général) et dans lequel Somme = tout, ensemble.
La 1re est celle par laquelle on passe de la partie au tout, la partie ne pouvant constituer le tout uniquement par addition ou multiplication.
La 2me est A = na. on donne a. dA/da = n
Exemple : tous les corps tombent.
La 1re est A = ∫ da = φ(a) –
impossibilité réelle des intégrations directes –
on la résout par différentiation antérieure ou par symétrie.
On peut toujours différencier, on ne peut pas toujours intégrer.
* « De la variation des relations » §
De la variation des relations
u0 = φ(x, a) ; u′1 =φ′(x) ; u′2 = φ′(a) ; u′3 = φ′(x, a)
et puis u1 = ψ(x, a)
u2 = F(x, a) etc.
[ Fol. 28r] §
* « Gênes vue du dehors, fumée, bateau, Orient, mer, astres… » §
{p. C.III.71}Gênes vue du dehors, fumée, bateau, Orient, mer, astres, Laplace, Mazarine, Walckenaer, arbres, Seine, Louvre, Rembrandt, mon essai62, Faraday, cette théorie –– vert de la couverture, tâche, chambre, miroir, en sortir, bicyclette ––
Supposons ces éléments numérotés – – a1 a aq ar
[La réalité est ce qui produit dans une association d’idées / suite d’états / tel changement particulier –]
enumeratio63
[calcul]
[Dessin]
Les idées s’associent en fonction –
1º voisinage réel (un accord ayant eu lieu et reconstitué à l’aide d’une portion –)
2º voisinage idéal (un accord n’ayant pas eu lieu et constitué à l’aide d’une portion)
Toute portion du champ de Connaissance idéale est associée à toute autre suivant une certaine classification. (Travail)64.
Ainsi si dans un sujet (Ui/j) se présente la portion Q, toute portion M pourra venir après ; mais [inachevé]
Chaque terme de la série contient une portion commune avec l’antérieur et le postérieur.
φ(x) φ(x + 1) or, tout terme [inachevé]
[Fol. 28v] §
* « Problèmes pratiques » §
{p. C.III.84}Problèmes pratiques
—–––
Étant donnés 2 termes constituer une série qui y satisfasse dans des conditions données –
La dernière ressource est de faire appel à l’association elle-même.
Rupture des lois d’association (au fond des lois de conscience surtout)
1º par le retour périodique –65
2º par l’intervention de la sensation
On peut faire rentrer ce cas dans le 2º.
En effet si j’associe à une certaine heure une idée A – Les événements qui me font {p. C.III.85} connaître que l’heure est arrivée me font connaître A. Si quelle que soit la série que je parcours A se produit brusquement à l’heure fixée, c’est que je me suis aperçu qu’il était l’heure fixée.
{p. C.I.393}La question importante est celle du choix continu dans une série, et de l’impulsion continue. –
et puis celle simplement du passage –
[Fol. 29r] §
* « Des variations analogues exercées sur des objets différents associent ces objets. » §
Des variations analogues exercées sur des objets différents associent ces objets.
—–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
Dans l’esprit n’importe quoi peut avoir n’importe quelle importance. Les opérations sont indépendantes en général des données. Mais cette régle est illusionniste. Elle paraît par rapport à la réalité. En somme c’est le pouvoir apparent de transformer tout objet de pensée en chose variable ou invariable, de choisir ce qui variera et ce qui ne variera pas dans un ensemble. Il saisit une chose, la bouleverse, la substitue – et pourvu que par instants il évoque la primitive, il se déclare satisfait et affirme l’identité des 2 choses si différentes, résultats. La faculté d’évoquer quand il veut et de maintenir entière la 1re chose suffit, est même la définition de l’identité avec la 2me. C’en est la mesure – Dès qu’il ne peut plus retrouver la 1re par la 2me il reconnaît bénévolement l’irréductibilité : la différence.
Il s’agit d’expliquer le mot « par ». C’est la question de l’irréversibilité.
[Fol. 29v] §
* « a) La théorie des degrés de liberté servirait à élucider les questions… » §
{p. C.I.394}a) La théorie des degrés de liberté servirait à élucider les questions pures de composition et de mélange – étayée avec les ordres de grandeur. Ce serait la face analytique du système (ou cinématique) – Elle touche d’ailleurs au (Power66) par les possibles.
b) La théorie de la fixation et des variations différentes donnerait l’abstraction. La fixation est le lien des états successifs. Suivant la force et la nature de ce lien on obtient abstraction de divers degrés etc. – théorie de la répétition.
c) La méthode du réalisme et des déclenchements donnerait la marque individuelle, les deux indices – et les totalisations instantanées.
* « Tout est à faire en langage clair. Sinon je me roulerai toujours… »0 §
{p. C.III.86}Tout est à faire en langage clair. Sinon je me roulerai toujours.
1er point67. Étude d’un état ou description de la sphère instantanée. Distinction des 2 ordres de phénomènes – Réductions générales.
2me point. Loi générale d’équilibre. Variations des 2 ordres, leur précision (continu ψ).
3º – Schématisme des résidus dans (1). Preuves de la fixation – Répétitions.
4º – Postulats et déclenchements. Leur valeur. Calcul d’une prévision par imagination –
5º – Association et dissociation. Rupture naturelle, rupture artificielle. Généralisation. Somme des ruptures et groupements possibles. Langage
6º – Degrés de liberté. Théorie du Travail
7º – Constructions – symétries etc. Théorie de la compréhension.
[ Fol. 30r] §
* « Idée nº 10502 » §
Idée nº 10502
—–
La continuité se réalise par généralisations étagées – – – –
la rattacher aux types organisés, aux milieux physico-mathématiques, aux structures.
La distance dans l’intérieur d’un être vivant.
Les groupes possibles différents par leurs relations internes mesurables par une vitesse (à espace constant).
Par la faculté combinatoire (Degrés de Symétrie Liberté), on pourrait mesurer théoriquement le degré de composition de l’esprit envisagé et par suite sa faculté de fixation. L’esprit limite serait {p. C.I.395}celui où tout point pourrait agir sur tout autre, il serait entièrement lié. Quelles que soient les liaisons, elles déterminent le degré de liberté d’un système – elles réduisent le nombre des déterminations à connaître – tout est là.
C’est par un système à liaisons que Ui correspond + ou − à U.
(3n − m) = A
m équation de liaisons
n nombre de points
3 dépend de l’espace considéré
faculté de rompre ou de maintenir ou d’innover les liaisons. {p. C.III.87}Au point de vue du raisonnement et même de l’exercice de la pensée courante, les associations d’idées sont de vraies liaisons. Un état mental (complet) instantané défini par son espace particulier, entraîne μ associations. La fixation crée des liaisons + ou − arbitraires. D’où abstraction68.
Les groupes apparus dans la connaissance nous paraissent + ou − continus, ou bien + ou − liés. Nous les restituons par une correction réflexe ou consciente. La correction consciente est une solution de problème. S’ils sont continus
Le travail de l’esprit est de lier, de juger les liaisons existantes. Nous connaissons l’esprit d’un individu en connaissant ses associations types ordinaires.
[Fol. 30v] §
* « L’attention ou mémoire continue instantanée est la fixation… » §
L’attention ou mémoire continue instantanée est la fixation.
Elle démontre l’accommodation incessante des conditions.
–––––––––––––––––––––––
[Croquis] C’est par la répétition que tout ça se produit –
Théorie de la réduction69.
[ Fol. 31r] §
* « Il y a des gens autour – beaucoup… » §
Il y a des gens autour – beaucoup.
On peut les classer.
Il y en a qui – etc. etc.
Mais on désire s’approcher de certains autant qu’on pourrait, à eux l’on dirait tout.
On semble les choisir inconsciemment pour être les dépositaires de nos faiblesses, les complices de nos douleurs.
{p. C.I.396}Non seulement on ne craint pas de leur montrer cet envers sinistre de tout individu – mais on l’exagère, on s’affale encore + pour mieux aimer, pour sentir plus vivement la chaleur de l’être choisi et chéri – et pour boire davantage on se donne plus soif qu’on n’en a.
[Dessin de deux cercles]
images états
* « Gens présentant des irrégularités ou des régularités. » §
Gens présentant des irrégularités ou des régularités.
* « L’esprit d’un homme est connu lorsque nous savons… » §
L’esprit d’un homme est connu lorsque nous savons que tout point A qui lui vient sera suivi d’un point B. On appelle caractère une certaine classification de ces associations.
[Fol. 31v] §
* « Justesse de ce que dit St. [Stendhal] sur les qualités de l’homme… » §
Justesse de ce que dit St. [Stendhal] sur les qualités de l’homme qui sait administrer et tenir une compagnie, une batterie (et encore plus un navire – un peuple)70
Distributions irrégulières – difficulté de les concevoir – relation de cette difficulté et de cette irrégularité –
Toute distribution régulière = une irrégulière x indice abstrait.
Pour expliquer le rôle de la régularité ou périodicité et le définir il suffit de montrer que :
Étant donné un champ limité de Connaissance occupé 1 par une distribution R = D.I × N 2º par une distribution I, le travail réparti successivement sur chacun des 2 états se concentre dans le 1er sur la portion irrégulière ; dans le 2me sur l’ensemble.
[Croquis] Il est donc à chaque instant < dans 1 que dans 2. La régularité est donc une propriété par rapport à l’ensemble considéré.
{p. C.I.397}Le travail mental a lieu par ensembles instantanés, soit A B C D…M une série d’ensembles ou d’états successifs. Je dis que B n’est considéré qu’après que A est liquidé. Il faut pour passer à B que certaines opérations sur A aient été satisfaites (même en mettant A de côté)
(Donc 3 ordres de travaux 1º réduire une distribution régulière à son noyau 2º former une distribution régulière au moyen d’un noyau 3º rendre une disposition irrégulière en supprimant des parties.)
[Fol. 32r] §
* « Self-variance des états mentaux. » §
{p. C.III.89} Self-variance des états mentaux.
Principe. Un état (mental) de connaissance étant donné, cela suffit pour qu’il y en ait un autre après.
Voir page 2171
Soit donc un objet défini sur les n variables qualitatives par x déterminations. On a U = Ω(x1 x2…xn) (n = 7 selon moi) ((U – Ui = Δ))
1º on a pour l’objet mental par exemple
Ui = Ωi(x1 x2) – [Sophisme U = Vi] et toutes les fois qu’on précise on se rapproche de U et on doit s’en rapprocher.
(W)
2º Tout autre objet V = φ(x1 x2…xn)
on peut faire subir à U ou à V certaines déformations d’ensemble ou séparées – par exemple en écrivant symboliquement
si on a (A) | { | U – V = un très grand nombre on pourra faire |
Ui − Vi = un très petit − − |
Étude de U
U est avant tout une portion quelconque de la Sphère de Connaissance. Mais certains U sont ce qu’on appelle des objets c’est-à-dire qu’ils peuvent s’exprimer en φ72 d’un nombre de variables < que n, ce qui indique qu’il y a une certaine constance dans la relation Ω de ces U.
Après une série discrète d’expériences sur une quantité énorme d’états de connaissance on dégage sur l’ensemble des connus certains groupes qui sont les objets. Les objets ont un caractère tel que si 1 ou p variables en sont données, on connaît le groupe U entièrement. Ils sont instantanément complétés par l’esprit. L’homme ne peut opérer directement que sur ces groupes. Directement veut dire consciemment –
(W) Si on a U ≡ V ; on a aussi Ui ≡ Vi
[Fol. 32v] §
* « La théorie de l’évolution (!) n’est au plus qu’une méthode… » §
{p. C.I.398 C.III.90}La théorie de l’évolution (!) n’est au plus qu’une méthode particulière de développement. Un type de succession d’états73.
Étant donné un ensemble U0 plus ou moins déterminé, elle consiste à appliquer deux ou trois recettes pour concevoir un ensemble U1 ou U – 1 –
Or on peut concevoir une infinité de ces méthodes.
Continu ψ.
J’ai défini aujourd’hui dans les Tabulae74 la continuité mathématique ainsi :
On dit qu’une quantité est continue lorsque toutes les variations dont elle est susceptible peuvent s’exprimer à l’aide d’une unité de n’importe quel ordre de grandeur (?)
Cette unité doit satisfaire à certaines autres conditions (d’espèce) mais à aucune autre condition quantitative –
Supposons un continu défini ainsi : une [quantité] dont toutes les variations seraient expressibles en unités de n’importe quelle espèce et de n’importe quelle grandeur75.
L’unité en matière psychologique serait l’état instantané –
[un espace où tout ce qui est est en nombre et numérique]
nombre de propriétés
mesure de chaque propriété
Tout phénomène mental qui double un phénomène physique (image etc.) est un phénomène qui remplace le physique sans lui être égal – il le remplace par rapport à quelque chose.
[Fol. 33r] §
* « Le continu. Le point fondamental est celui-ci… » §
Le continu.
Le point fondamental est celui-ci : [sortir des sensations
et images]
<donc, la définition du continu mathématique étant> :
{p. C.I.399}Similitude 1º dans la chose 2º dans les opérations
par la répétition d’un même acte, on met ensemble de mêmes objets ou n fois la même fois.
Une quantité continue ou concrète n’est quantité qu’en tant que comparée artificiellement à un objet fini.
(1) Théorème. Il y a une infinité de systèmes métriques possibles pour une quantité {p. C.III.91}concrète ou continue, puisqu’il y a une infinité d’objets (en général) dont une qualité peut servir à la mesurer.
(2) Mesurer c’est construire une quantité à l’aide d’un objet et d’une répétition d’acte.
Psychologiquement il n’y a pas de quantité continue. Le continu n’est pas quantifiable. –
Nous partons de l’objet fini pour créer l’objet continu ou indéfini
À quoi reconnaissons-nous le continu –
Ce qui sort des limites du figurable. –
abstraire serait-ce uniquement reproduire une opération ?
abstraction tout ce que l’on suppose entre états mentaux aussi voisins que possible76.
Connaissance et pensée sont, en dernière analyse, des changements d’états. Il s’agit de déterminer les variables qui entrent dans ces changements et de former leurs fonctions.
En réalité il n’y a pas de fractions.
[Fol. 33v] §
* « Nous regardons. Que voyons-nous en réalité… » §
Nous regardons. Que voyons-nous en réalité, en congelant à fond autant que possible tout ferment mental ? La moitié d’une fenêtre, un lambeau de ciel, etc. ou plutôt des choses innommables, des couleurs distribuées en bandes, en fibres, en taches et voilà. L’œil du peintre, de l’écrivain, du créancier hypothécaire, du militaire, du paysan, autant de constructeurs instantanés par remonte à un degré quelconque d’abstraction77.
* « Tout est dans la Science de faire et défaire les associations… » §
{p. C.I.400}Tout est dans la Science de faire et défaire les associations. La connaissance est un gâteau, un nougat – où les divers éléments résistent plus ou moins à quoi ? à leur assimilation à telle partie du nougat prise comme base. Il y en a qui résistent tellement qu’ils en sont réels, et tout dépend du point choisi comme outil général. La psychologie dans sa plus grande étendue serait l’art de réussir toujours à faire correspondre par une équation une chose à une ou plusieurs autres prises comme unité.
* « On dit une idée, 2 idées etc. » §
On dit une idée, 2 idées etc.
[Fol. 34r] §
* « Sensation qu’il a en ouvrant grandement les yeux… » §
{p. C.III.92} Sensation qu’il a en ouvrant grandement les yeux
= Souvenir de la personne à grands yeux
associations
interpolation toujours possible
utilisation de cette propriété
L’association est toujours réversible.
a) il y a une certaine propriété qu’on appellera liaison ou association entre 2 états A et B. On a conscience de A, puis de B.
* « Une substance et sa quantité A… » §
Une substance et sa quantité A.
Une portion d’A plus ou moins petite, a ou autre chose moins encombrant qu’A, soit a′
a ou a′ sont liés à A d’une certaine façon :
toutes les fois que a ou a′ est produit A peut se produire – si… –
(au lieu que dans le cas du groupe ordinaire toutes les fois que M se produit N se produit)
a ne peut tomber au-dessous d’une certaine valeur a − ε
a est une limite, un quantum.
Or a joue le rôle d’A dans certaines conditions
a ≥ A
ω′(x…a) = ω″(x….A)78
[Fol. 34v] §
* « Pour le physicien l’univers est une φ de certaines variables… » §
{p. C.I.401}Pour le physicien l’univers est une φ79 de certaines variables qui sont L M T80 – et d’autre part provisoirement les quantités de chaleur, d’électricité etc.
Pour le psychologue les variables sont avant tout les sensations irréductibles, et il a fabriqué un univers en trouvant quelque chose de comparable aux relations d’énergie dont se sert le physicien, et au mouvement.
* « ∫ = suggère… » §
{p. C.III.93}∫ = suggère. |
a ∫ b a = x + y + z b = x + y + v |
alors x + y + z ∫ x + y + v Z ∫ V |
[ Fol. 35r] §
* « Ne sont pas susceptibles d’infinitude les qualités non continues… » §
Ne sont pas susceptibles d’infinitude les qualités non continues.
Comment forme-t-on ces qualités.
* « Répétition quand la variation du temps existant, celle de la chose est nulle… » §
Répétition quand la variation du temps existant, celle de la chose est nulle
Si une portion du champ se répète elle diminue proportionnellement ou davantage, le travail sur la portion.
Elle produit donc l’effet d’une diminution de la portion du champ où elle se produit.
Un autre genre est la répétition possible. Celle-ci entraîne des éléments énergétiques.
* « Si A est groupé avec B… » §
Si A est groupé avec B.
Si a < A peut remplacer A vis-à-vis de B.
il doit y avoir un quantum d’a (très curieux problème)
A ↓ B = C a ↓ B = C a < A |
at = A | Si l’on trouvait que a n’est qu’apparemment < A ? |
Si une qualité d’un objet peut suggérer cet objet, elle lui est psychologiquement égale81. Il faudrait qu’elle ne se trouve que dans cet objet ou le plus généralement – Exemple : certaine couleur.
Épreuve : Si l’objet suggéré en suggère un autre qui ne contienne pas la qualité donnée.
[Fol. 35v] §
* « Je suis amené à m’occuper du problème suivant… » §
{p. C.I.402}Je suis amené à m’occuper du problème suivant : Se replacer dans un état d’esprit –
* « Une image est un véritable postulat – … » §
{p. C.III.94}Une image est un véritable postulat –
* « Les intégrales ne sont connues que par la dérivation antérieure. » §
Les intégrales ne sont connues que par la dérivation antérieure.
* « Rôle de l’élimination successive en littérature » §
Rôle de l’élimination successive en littérature
* « opérations logiques… » §
opérations logiques82
fausse représentation représentation psychoologique
[Figures]
[ Fol. 36r] §
* « Symbolisme a essayé correspondance entre physique et mental… » §
Symbolisme a essayé correspondance entre physique et mental. Le côté mental a été grotesque – donc etc.
* « Voici une bataille complète. Voyons-la d’en l’air… » §
Voici une bataille complète. Voyons-la d’en l’air.
Nous ignorons ce que c’est que vainqueur / (Exemple farouche d’une forte rupture d’association !) / et vaincu, et même se battre. C’est la déformation d’un ensemble qui nous occupe.
[Croquis] Une sorte de figure géométrique dessinée sur une surface bossuée, poilue etc. Elle subit une déformation et un déplacement –.
* « On dit qu’un objet est très petit par rapport à l’écart des éléments rétiniens. » §
On dit qu’un objet est très petit par rapport à l’écart des éléments rétiniens.
[Fol. 36v] §
* « [Ui = U] » §
{p. C.I.403 C.III.95}[Ui = U]
Conditions du groupe.
<U(x1…xi) = U(x1 xi xm…x) ou Ui = U
p > m i > m
Dans une série d’opérations Ui remplace U.
Deux grandes classes :
a) ou bien Ui est tel qu’on peut remonter de lui à U par une suite d’opérations dites générales
b) ou bien par une suite d’opérations « conventionnelles »>
a) Dans un cas un groupe est formé entre un ensemble et sa portion ou sa fonction –
b) Dans l’autre il est formé entre 2 portions quelconques discontinues.
Dans le 1er cas on peut remonter de la portion à l’ensemble par une suite d’opérations « générales ».
[Fol. 37r] §
* « La variation de la connaissance suppose un groupe… » §
La variation de la connaissance suppose un groupe. Quelles sont les conditions de cette variation, comment arrive-t-elle par expérience à isoler, à laisser fixe ce que nous reconnaissons comme tel et qui nous sert à tout expliquer ou exprimer ? Voilà la question.
En principe toute modification d’un état, tout nouvel état est
Nous construisons avec les résidus des groupes – ou avec les sous-groupes.
Les rapports dits de causalité sont des rapports de « création » de construction83.
On peut construire soit a avec b
soit da avec db
[ Fol. 37v] §
* « Le « moi » est supposé fixe… » §
{p. C.I.404}Le « moi » est supposé fixe.
en ce sens que toutes les variations de la connaissance ou les états s’altèrent tous suivant des formes peu nombreuses – et facilement réductibles à l’unité.
En somme, c’est par la restitution des états que cela se voit. Chaque état en particulier peut être celui de n individus, l’individu se particularise par la coïncidence et la suite des états, parmi les possibles, qui sont les siens –
Le moi est déterminé par l’ordre des états qui se succèdent à partir d’un état quelconque dans un individu. Plus le nombre des états nécessaires pour déterminer est {p. C.III.96}grand plus l’individu est particularisé, plus, aussi, il est rare. On peut admettre qu’il y a des individus à plusieurs solutions à partir d’un état.
Le moi est ce par rapport à quoi s’opère le changement des états, le groupement des notions, etc.
[Fol. 38r] §
* « 2 choses sont différentes quand on n’arrive pas à les réduire à l’unité… » §
2 choses sont différentes quand on n’arrive pas à les réduire à l’unité en leur faisant subir toutes les variations compatibles avec leur nature – En effet pour constater qu’elles sont différentes il faut les comparer : c’est-à-dire leur appliquer une mesure commune, c’est-à-dire, les transformer chacune par des opérations uniformes pour toutes les deux84.
Étude des suites d’opérations –
permutations
réversibilité
répétition
id. d’une suite complexe
[ Fol. 38v] §
* « Supposons que : connaître soit affirmer / poser, impliquer… » §
{p. C.I.405}Supposons que :
connaître soit affirmer / poser, impliquer / que l’on n’est pas certaines choses définies, alors se composerait
1º des choses ; 2º de l’affirmation } 2 phénomènes mentaux équilibrés ou un système –
(x + y + z)
C’est l’affirmation que tout changement des choses laisse un invariant. –
Ω(x1 y1 z1, x2 y2 z2) = Ω(x′1 y′1, z′1, x′2 y′2 z′2)
et que l’on trouve toujours quelque autre chose par rapport à laquelle la propriété d’une certaine invariance subsiste.
La connaissance est toujours pleine. – Expansion.
Tout « mouvement » / métaphore / ne serait qu’une permutation cyclique
[Fol. 39r] §
* « Les congruences psychologiques » §
{p. C.III.97}Les congruences psychologiques
a ≡ b (mod. p.)
—–––––––––––––––––
Ceci est égal à cela par rapport à cette autre chose – et avec telles restrictions le mot85 = la chose (mod. (φ –)
cette chose = cette autre (mod. x)
Métaphore
cela veut dire simplement que a = φ(b) φ étant déterminé.
[Croquis]
de ce point de vue travail total égal au point du résultat égal – déterminer.
[Fol. 39v] §
* « (Remplacer objet par état après résultat dans ceci)… » §
(Remplacer objet par état après résultat dans ceci)
Supposons qu’il n’y ait qu’un objet, c’est fini – on a φ(0) = 0. Supposons qu’il y en ait 2 – alors il faut choisir – et on en vient à exprimer l’un par des fonctions de l’autre, mais ces fonctions ne s’étendent pas à tout l’autre objet, on n’en décolle que les qualités communes aux deux etc. si ces qualités sont identiques. Par exemple pas de couleur si l’un est blanc l’autre noir –
Supposons qu’il y en ait 3 – on exprimera par l’un les deux autres de la même façon, et puis les 3 par les fonctions communes.
Soient A B C ces trois objets.
* « Tout état mental dépend de l’état immédiatement antérieur… » §
{p. C.I.406}Tout état mental dépend de l’état immédiatement antérieur.
Par état mental j’entends l’ensemble instantané de toute la connaissance (sensations et autres). De ce point de vue il n’y a pas de solution de continuité. Les discontinuités n’existent qu’au point de vue de la comparaison de la suite avec un type défini et fixe, ou bien de la comparaison de deux membres de la suite successifs et présentant entre eux des relations > ou plus frappantes que les deux termes considérés maintenant A, A2 A3 | K0 K1, –
J’aperçois maintenant qu’il faut tenir compte des 2 champs de la sphère très délicatement.
[Fol. 40r] §
* « Trouver une définition rigide du potentiel mental qui résulte de ce fait… » §
Trouver une définition rigide du potentiel mental qui résulte de ce fait qu’un état donné suffit à déterminer d’autres états ∫ Y0 dt = Y1 A B C
1. B = φ(A) on a quelquefois [B ψ (A)] = φ(A)
Il faut que B puisse se construire avec A + quelque chose d’analogue à une opération abstraite. Non !
Il faudrait trouver les invariants de la relation [A.B]
Théorème. Toutes les fois que B suit A il y a au moins 2 relations entre eux, l’une étant celle de séquence. De plus B ne peut être identique à A.
* « Regarder un objet plus grand que celui qu’on regarde… » §
Regarder un objet plus grand que celui qu’on regarde.
[Dessin] accommoder pour plus grand ou plus petit que l’objet
[Fol. 40v] §
* « Comment détacher la longueur de l’objet ou image long… » §
{p. C.I.407}Comment détacher la longueur de l’objet ou image long de façon à avoir le concept général ?
opérations
(1) je vois… je sens… etc.
(2) j’imagine c’est-à-dire : je vois, je sens etc.
mais les objets de ces verbes sont modifiés par rapport à ceux d’(1) et modifiés surtout dans leur résistance et leurs rapports entre eux et leur succession.
(3) je conçois l’image sans imaginer.
vitesse grandie de l’image : tendance vers 0 du temps
Supposons que ces images aillent extrêmement vite –
je n’en garde que les grosses apparences, elles s’assimilent
(le travail de chacune diminue)
Donc par élément de temps elles sont + nombreuses.
(4)
* « Soient n états… tous ces états peuvent subir une même modification. – – » §
Soient n états… tous ces états peuvent subir une même modification. – –
[Fol. 41r] §
* « Théorème » §
{p. C.III.99}Théorème
Soient certaines choses ou états – AB… M.
M est fini et fixe.
Toute chose M + 1, M + N doit se ramener à un des cas AB… M (φ(2M)n)
Cela pourrait être un système à M unités, tel qu’on pourrait construire toute quantité Cn C>A<M
Toute construction (M + 1)n devrait se ramener au type Cn.
Toute construction [nCD] se ramènerait au type Cn.
Ou bien plus généralement une construction quelconque serait ainsi symbolisée
Φ = n[Ai, BJ, Ck…MP]n, i, p etc. = 1 2 3…
et toute construction nC s’écrirait
Φc = n[A0 B0 Ck D0…M0]
[Fol. 41v] §
* « Dire de quelqu’un il est fou, bête, génial etc. c’est mesurer… » §
Dire de quelqu’un il est fou, bête, génial etc. c’est mesurer un acte de cet individu en tâchant de refaire les actes mentaux nécessaires pour cet acte. Si ces efforts mentaux sont vains on classera l’individu à part. Si l’acte est insaisissable mais de bons résultats on dira génial etc. S’il est inutile ou gênant – on dira fou, idiot. –
En somme c’est une mesure énergétique.
* « Où diable se fourrent les milliards d’états d’un esprit donné ?… » §
Où diable se fourrent les milliards d’états d’un esprit donné ? et qui en ressortent ?
(Bien se laver de l’idée chimique ou vibratoire)
* « d’autant mobiles qu’ils sont irrationnels et invariables… » §
d’autant mobiles qu’ils sont irrationnels et invariables
mobiles c’est-à-dire que leurs emplois sont + nombreux86