[Titre] §

{p. C.I.133} 

LOG-BOOK¹

π = 16

* « Théorie analytique des déclenchements… » §

* « Nous reconnaissons les images des choses comme images… » §

* « Un corps reçoit une action… » §

* « La théorie sera ce qui ne différera du sujet… » §

La théorie sera ce qui ne différera du sujet que d’une quantité connue (et on fera la part de l’erreur.)

* « ab = T_a + T_b – 1 − T_{a – b »} §

ab = T_a + T_b – 1 − T_a − b

* « Théorème. Soit une sensation d’étendue α… » §

<Théorème. Soit une sensation d’étendue α. Soit β une sensation possible liée de telle sorte à la précédente 1º qu’elle soit déjà associée à elle dans le souvenir 2º qu’il suffise d’un léger effort pour la produire.

{p. C.I.136}Si on interrompt α et qu’on produise α′ image d’α, l’image de β sera appelée, et le travail de α′ à β′ différera complètement du travail α à β.

En effet le travail T(α, β) étant un passage de sensation à sensation demande un effort physique et un effort mental, dirigés, (volonté)

Le T(α′ , β′) est involontaire et ne demande aucun effort physique.>

La mise en train volontaire mentale a deux cas 1º on cherche une chose qu’on a déjà pensée 2º – une chose qui n’a pas été pensée.

* « Une famille ou un individu – leur revenu demeurant le même… » §

Une famille ou un individu – leur revenu demeurant le même et leurs besoins directs les mêmes – tendent généralement à dépenser toujours davantage².

* « Dire qu’il peut être important d’être maladroit et bête ! » §

<Dire qu’il peut être important d’être maladroit et bête> !

* « Déclenchements… » §

* « La probabilité des imaginations. » §

* « Un bataillon cerne un théâtre, un endroit public… » §

Un bataillon cerne un théâtre, un endroit public, et on égrène les gens contenus.

* « « Possibilité de répéter indéfiniment la même opération » §

« Possibilité de répéter indéfiniment la même opération⁷ ».

* « Tous les écrivains de longues choses et de constructions importante… » §

Tous les écrivains de longues choses et de constructions importantes ont emprunté, pillé. Balzac, Shakespeare, Saint-Simon.

* « Portrait physique de l’individu tel qu’il se croit… » §

Portrait physique de l’individu tel qu’il se croit. Et aussi sensations de soi-même, déglutitions, sensations musculaires des yeux,

{p. C.I.138}Item caractères physiques des moments de l’individu.

Bouche sèche, yeux cuisants.

* « Deux modes cinétiques | Transport et vibration. » §

Deux modes cinétiques | Transport et vibration.

* « Étant donné un mot produit dans la région mentale… » §

Étant donné un mot produit dans la région mentale, – ce mot éveille une image dans certaines conditions.

Inversement étant donnée une image, elle tend à éveiller le mot ou le groupe de mots correspondant⁸.

* « Comment le savez-vous ?!… » §

..… –

<Comment le savez-vous ?!>          <La musique cesse – Trois mots restent.>

* « Une colline haute comme à douze ans – était ronde. » §

{p. C.I.126}Une colline haute comme à douze ans – était ronde.

* « La difficulté pour étudier les phénomènes mentaux… » §

La difficulté pour étudier les phénomènes mentaux est que [l’on] ne trouve pas facilement les choses élémentaires. Tout est au 1^er plan.

* « « L’esprit » tend à réduire toujours le nombre des variables indépendantes… » §

« L’esprit » tend à réduire toujours le nombre des variables indépendantes et des degrés de liberté. Les liaisons de cet « esprit » sont la base des théories sur son homogénéité et conduisent à une théorie mécanique. Ainsi on peut former un état tel qu’un son, une sensation colorée, un complexe abstrait soient {p. C.I.139}liés entre eux – et signifiés l’un par l’autre. Il y aurait donc une loi + générale dont un cas particulier serait l’analyse de l’espace en 3 dimensions. C’est au langage avant  tout  que  ceci s’adresse, considéré comme un mode de représentation⁹.

* « Bref, je n’apprécie en toutes choses que la facilité ou la difficulté… » §

Bref, je n’apprécie en toutes choses que la facilité ou la difficulté de les comprendre ou de les accomplir – je mets un soin extrême à mesurer cela et à ne pas m’y attacher.

Et que m’importe ce que je sais fort bien¹⁰¹¹. Telle est l’opinion des géomètres, inventeurs de la sublime récurrence.

[Croquis]

* « Codes règlement théorie militaire » §

* « La Séance de peinture – modèle vivant… » §

{p. C.I.140}La Séance de peinture – modèle vivant

pleurs de la fille.

* « Il avait l’habitude de gagner ou perdre trois francs… » §

Il avait l’habitude de gagner ou perdre trois francs tous les soirs. Le soir du… il refusa la partie. C’était touchant.

———————

* « il trouva la nature bien peu naturelle. Hum ! » §

{p. C.I.127} 

il trouva la nature bien peu naturelle. Hum !

* « Donc arbre effort de dissociation… » §

* « Aucune raison pour que le corps humain soit plus régulier… » §

* « Le règlement sur le tir – une merveille à plusieurs points de vue. » §

* « La logique connue n’a aucun rapport avec la pensée… » §

* « Page du vrai livre de bord. » §

* « Revenir à la possibilité ou l’impossibilité d’imaginer… » §

Revenir à la possibilité ou l’impossibilité d’imaginer.

Détail imaginatif, et généralement, développement.

* « On peut définir d’une façon générale les unités dans le sens de la physique générale… » §

{p. C.I.128}On peut définir d’une façon générale les unités dans le sens de la physique générale (L, M, T¹³) comme les quantités qualités irréductibles à de plus simples, les « corps simples » de l’explication. C’est à ces qualités que l’analyse s’arrête. Les unités psychologiques si on les cherchait dépendraient donc du but et de la théorie choisie comme critérium ou type d’explication.

* « Il y a des cas où l’on se sert comme irréductibles, de formes impossibles… » §

Personnalité de Valéry (« J’existe pour trouver quelque chose. ») §

J’existe pour trouver quelque chose.

* « Le Sentiment de symétrie » §

* « Sens de l’arbitraire. Valeurs. » §

Sens de l’arbitraire. Valeurs.

* « Il y a des choses anesthésiques, des arbres qui soûlent… » §

{p. C.I.143}<Il y a des choses anesthésiques, des arbres qui soûlent, des hommes qui nous donnent de la force, des femmes qui paralysent, des ciels qui coupent la parole¹⁵.>

* « Les dieux sont des fictions du législateur… » §

Les dieux sont des fictions du législateur inventées dans le but de prévenir les crimes secrets.

Critias tyran d’Athènes

cité par Sextus, Adversus Physicos I, 54¹⁶.

* « Soit a, ensemble, b portion d’a… » §

[Croquis]

{p. C.I.129}Soit a, ensemble, b portion d’a. De b passer à a. Cas de résolution. Cas de résolutions multiples, cas d’indétermination.

S’il y a résolution, il faut que b portion donnée (ou réelle) soit complétée par formation mentale jusqu’à ce que le tout soit reconnaissable en tant qu’a.

Donc a représente un équilibre par rapport à b.

b + φ(b) = a

  ∫ª _b bda = a

Il faut que a soit connu, pour être reconnu ; il faut que b soit suffisant.

La fonction φ(a, b)

* « Des objets. » §

Des objets.

Le champ conscient / champ psychique / par rapport à la vue est divisé en portions différentes. Il est constitué par une surface à 2 dimensions, colorée. Le champ conscient par rapport au tact et au mouvement est à 3 dimensions – Enfin le champ {p. C.I.144}conscient par rapport à l’énergie, résistance - etc. est à 1 dimension. La connaissance des objets est due à la superposition de ces 3 modes. Un objet est une portion du champ de connaissance total telle qu’elle existe dans les n champs. Il fait l’effet d’être + constant qu’un fait, et de présenter une résistance à la dissociation mentale, telle qu’elle ne peut s’exercer sur lui sans le détruire. En d’autres termes

L’objet est une portion bien connue du champ, et qui se reproduit.

* « Une quantité aussi – qu’on le voudra. –… » §

Une quantité aussi – qu’on le voudra. –

Tout se passe comme si. – – – –

* « On se plaît, on se déplaît, on finit par replaire. » §

On se plaît, on se déplaît, on finit par replaire.

* « Le Calcul Infinitésimal expliqué par récurrence et la récurrence par ? » §

Le Calcul Infinitésimal expliqué par récurrence et la récurrence par ?

* « réflexions sur l’algèbre. Invention d’une langue… » §

réflexions sur l’algèbre. Invention d’une langue symbolisant les opérations de l’esprit. Pour y arriver, analyse ce que c’est qu’une langue par rapport à ces opérations, et son jeu.

* « Toute abstraction (au sens général) est faite d’images hétérogènes. » §

Toute abstraction (au sens général) est faite d’images hétérogènes¹⁷.

* « Induction dans le cas de la généralisation… » §

* « Il aime la mer touffue. » §

Il aime la mer touffue.

* « Toutes les choses fabriquées par l’homme à l’aide d’un travail cérébral… » §

Toutes les choses fabriquées par l’homme à l’aide d’un travail cérébral quelconque sont des faux psychologiques. On commet ces faux par omission, en vue du but particulier. La pensée n’a jamais un but particulier.⁺ Pour l’y plier on l’interrompt et on la recommence après correction.

* « Connaître – je connais… » §

{p. C.I.130} 

Connaître – je connais.

Je connais tant que [je] suis. Être est le sentiment de variation indépendante α de B, C, D, qui sont les sujets de ce verbe : connaître.

Je connais quoi ?

Des choses. – Je les distingue, c’est-à-dire qu’après la 1^re variation indépendante (α) je distingue dans le tas distingué de MOI à chaque instant, d’autres variations indépendantes entre elles (β). Ces variations (β) se divisent en 2 catégories uniquement par l’étendue et le degré de leurs variations. On a (γ) et (ε) donc β = γ + ε (1)

Toute la théorie est l’étude des relations de (γ et ε) ou étude de la constitution de β. L’équation (1) représente tout ce qui est connu et connaissable.

<Or ce qui nous occupe n’est pas l’origine des idées ni la philosophie ordinaire. C’est l’étude des faits mentaux – ou ε à l’aide de γ, dans leur réalité ou détail.>

<La connaissance se réduit à deux dimensions. On dira qu’un fait de conscience quelconque sera déterminé lorsqu’on le rapportera.>

Un fait de conscience se rapporte à γ ou à ε. Dimensions.

Je suppose que je fasse connaissance de – n’importe quoi – Ce n’importe quoi {p. C.I.146}ne change en rien – le souvenir possible par exemple – de telle sensation antérieure. Je dis sensation.

* « 2 cas : le travail mental direct c’est-à-dire sur objet non mental… » §

2 cas : le travail mental direct c’est-à-dire sur objet non mental c’est-à-dire ne fatiguant pas… stable donc.

        le travail mental complet   – – –   sur objet mental – ou réflexion, méditation¹⁸.

* « Les différences entre les choses connues constituent la connaissance… » §

Les différences entre les choses connues constituent la connaissance, et la connaissance est comme un lieu géométrique. Tout ce qui est, est connu, en vertu d’une propriété commune. Qu’y a-t-il de commun entre ceci, cela, cette couleur, cette autre, ce son, ces combinaisons ? et puis aussi les choses imaginaires. Voilà la question.

Physiquement et du côté des sens, cette observation peut suggérer une hypothèse mécanique. Mais une telle solution qui est du reste intéressante – n’est plus une solution pour celui qui connaît la nature et le domaine du mécanisme.

* « L’accord réel étant φ(α,β,γ…μ) = A, l’image f(A)… » §

L’accord réel étant φ(α,β,γ…μ) = A, l’image f(A) ne contient que φ(α,β,ν). (En d’autres termes on suppose A à partir de f(A)) ; or φ(α,β,ν) = f(A) peut subir des variations impossibles à A. Donc la transformation de A en f(A) est un changement de degré – par suite d’une diminution du degré de liberté. Telle est l’abstraction.

* « Étude de l’argent dans sa réalité… » §

{p. C.I.131}Étude de l’argent dans sa réalité, dans l’existence du pauvre diable. Transformations d’une pièce de dix sous.

* « Enfin la base est la sensation de travail… » §

{p. C.I.147}Enfin la base est la sensation de travail. Cette sensation est mesurée par la production. Une de ces sensations B étant donnée elle réalise toujours un optimum relatif entre A sensation de travail moindre et C sensation de travail plus grand. Ceci entre des limites idiosyncrasiques α et β qui varient légèrement en φ(t).

Nombre d’hypothèses possibles entre m et n. Hétérogénéité ou nom de la quantité d’éléments arbitraires du trajet.

Le travail mental est par hypothèse toujours un minimum. Ainsi deux termes fixes étant donnés, on aura une notion différentielle de 2 pensées ou de 2 hommes pensants par les 2 minimums obtenus.

* « Passage d’image : on ne peut passer d’une image à une autre… » §

Passage d’image : on ne peut passer d’une image à une autre sans variation de la 1^re sauf le cas de solution de conscience ou de sensation intervenue – ou d’abstraction.

* « Les choses qu’on ne peut atteindre, on peut les éclairer… » §

Les choses qu’on ne peut atteindre, on peut les éclairer par l’étude de leurs variations, de même qu’une série numérique en apparence incohérente peut se rattacher à une loi si l’on étudie ses différences d’ordres successifs.

Or étudier les variations d’une chose revient à peu près à chercher les différences d’une série.

* « Les mots philosophiques sont beaucoup trop vagues… » §

Les mots philosophiques sont beaucoup trop vagues pour pouvoir saisir la pensée dans son détail, il leur est impossible de se former en raisonnements de la vraie logique de l’homme.

Ainsi « abstraction » peut se dire d’un million de phénomènes mentaux très différents.

* « L’esprit n’est que travail. Il n’existe qu’en mouvement. » §

{p. C.I.148}L’esprit n’est que travail. Il n’existe qu’en mouvement.

* « Dans toute œuvre humaine, il y a en quelque sorte un plan invisible… » §

Dans toute œuvre humaine, il y a en quelque sorte un plan invisible à l’auteur et qui provient du simple jeu de sa pensée et de ses circonstances.

Philosophie (« La philosophie s’est toujours attribué la Science des sciences…. » §

La philosophie s’est toujours attribué la Science des sciences. Mais ce qui surprend en elle quand on la parcourt, c’est l’absence de toute solution précise et de toute indication pratique quant à la nature des faits intellectuels. Elle ne montre en rien les procédés réels de la pensée. Elle [ne] donne jamais une recette pour utiliser sa pensée, pour capter tout ce [qui] s’y passe et prévoir les résultats d’une rêverie, d’une méditation, d’un calcul.

* « L’abstraction et la possibilité. » §

{p. C.I.132}L’abstraction et la possibilité.

Exemple : Tout = le possible.

La récurrence.

L’abstraction et la variation par continuité.

* « Zones, anneaux, aigrettes, lignes de force de la douleur… » §

<Zones, anneaux, aigrettes, lignes de force de la douleur dans un corps, trajet des nerfs¹⁹>

* « Tout ce que j’ai fait revient à des phénomènes de conscience. » §

Tout ce que j’ai fait revient à des phénomènes de conscience.

* « Je ne crois pas que les souvenirs (ou images désignées par un certain indice)… » §

Je ne crois pas que les souvenirs (ou images désignées par un certain indice) voir Livre de bord, soient jamais une fonction périodique du temps. Il semble que le phénomène mémorial se produise toujours par une action de {p. C.I.149}proche en proche. Ainsi, lorsqu’on recherche pourquoi on se souvient de telle chose, et qu’on établit une série A B C..M jusqu’à M souvenir donné (ou sensation de passé) on se livre en somme à une véritable détermination de probabilité. Donc²⁰ de ce côté-là aussi pas d’interrupteur de la succession sur les sphères –

Dans les résolutions ou combinaisons quel que soit le résultat on ne peut trouver – – – on peut trouver seulement des ? – …

Le neuf possible.

* « « Sauvons, vis-à-vis de certains moments de nous-même les apparences… » §

« Sauvons, vis-à-vis de certains moments de nous-même les apparences de certains autres. Tout Nous dépend²¹ des moments choisis pour unités. Inutile de dire que nous considérons comme le vrai Nous, celui des instants que nous jugeâmes les meilleurs – c’est-à-dire les plus réussis pour un autrui observé quelconque. »

* « Hier soir, comme souvent – au – je pense à A quelconque… » §

Hier soir, comme souvent – au – je pense à A quelconque dont je veux me souvenir ce matin au réveil. Je lie A à B que je sais devoir arriver ce matin et cela réussit comme d’habitude.

Je le note pour en faire l’analyse.

    signe suggérant

          chose vue

chose imaginée²²

* « Éclat du moindre fait qui se produit » §

<Éclat du moindre fait qui se produit²³.>

* « Écrire, par exemple, une histoire de Faraday… » §

{p. C.I.133 C.I.150}Écrire, par exemple, une histoire de Faraday sans employer le mot d’électricité – ou faire ainsi de la science. La périphrase ridicule pour un objet connu devient utile logiquement quand il s’agit d’un objet inconnu (et pourtant nommé).

Or tout objet connu peut se transformer en inconnu – comme dans une équation.

L’explication est relative comme le mouvement.

* « Complexes. Au piquet. Ennui, fatigue des jambes… » §

Complexes. Au piquet. Ennui, fatigue des jambes, vue du mur.

* « L’éducation générale a pour but de permettre de lire avec fruit les travaux… » §

L’éducation générale a pour but de permettre de lire avec fruit les travaux de tous les spécialistes. Quand on sait les langues et les mathématiques on peut tout lire.

* « Le chevalier de Méré donnait des difficultés aux savants… » §

Le chevalier de Méré²⁴ donnait des difficultés aux savants. C’était une sorte d’ignorant avec du bon sens.

* « Éclairage des villes. Impression de la rue Saint-Jacques, ce soir. » §

Éclairage des villes. Impression de la rue Saint-Jacques, ce soir.

* « Une théorie sur les images est purement hypothétique… » §

Une théorie sur les images est purement hypothétique. La réalité de la pensée comporte surtout une sorte de potentiel, réduisant le rôle de la conscience consciente. Question de vitesse²⁵.

* « Sujet verbe attribut… » §

* « et que m’importe leur talent, leur génie » §

{p. C.I.151}<et que m’importe leur talent, leur génie²⁶>

* « La pesanteur donne à chaque objet sa physionomie énergétique. » §

La pesanteur donne à chaque objet sa physionomie énergétique.

* « L’explication se fait par simple… » §

L’explication se fait par simple et moins simple.

* « En ce moment-ci – je ne fais pas telle chose. » §

En ce moment-ci – je ne fais pas telle chose.

* « Sur les relations verbales ou réelles… » §

Sur les relations verbales ou réelles essayer d’introduire les considérations de lignes de force et de lignes équipotentielles.

[Dessin] le « de proche en proche ».

              explication des cheminsarbitraires    et du calcul du travail.

* « Les phénomènes mentaux sont en quelque manière agréables… » §

{p. C.I.134}[Dessin] Les phénomènes mentaux sont en quelque manière agréables, désagréables ou indifférents et cette classification si simple, si facile peut être très utile. Fait énorme : il y a des imaginations désagréables.

* « je suppose qu’un corps α se meuve de A en B sur une trajectoire quelconque… » §

{p. C.I.152}je suppose qu’un corps α se meuve de A en B sur une trajectoire quelconque. Je suppose également qu’un point quelconque d’un être vivant décrive sa même ligne A′B′ mais par le fait de sa croissance. Il y a dans ce dernier cas un engendrement cellulaire du mouvement. La force vive d’α sera une φ de masse et vitesse. Si un obstacle l’arrête il y aura un remplacement par de la chaleur. L’énergie dépensée dans le déplacement de l’ensemble devra se retrouver dans les mouvements

* « … vibratoires des molécules à partir du choc… » §

vibratoires des molécules à partir du choc. Si le corps vivant β est soumis à un arrêt analogue, comment déterminer son énergie ?

* « La logique formelle est la commune mesure des raisons… » §

La logique formelle est la commune mesure des raisons. En second lieu, elle est instrument critique. Elle s’exerce dans ce rôle soit entre divers esprits, soit dans un esprit donné. Toute généralisation tend à se soumettre à elle, car toute généralisation tend à diminuer la différence des esprits particuliers. Il n’y a pas de logique directe de la pensée, pas plus que des faits. La pensée est. Les faits sont.

* « lignes des forces intérieures. » §

lignes des forces intérieures.

Dieu (« La nature psychologique de “Dieu” est d’être une image ou un concept… » §

La nature psychologique de « Dieu » est d’être une image ou un concept quelconque qui ne vient à l’esprit de personne tant que les circonstances ou les choses restent claires ou ordinaires²⁷.

* « Je regarde par ma fenêtre et je dis : … » §

{p. C.I.135}<Je regarde par ma fenêtre et je dis :

« Tout ce que je vois est vert. »

« Or ce jardin d’en bas fait partie de ce que je vois. »

J’attends trois mois pour ajouter la conclusion :

Alors je dis : « Donc ce jardin est vert. »                                   {p. C.I.153}Osez supposer.

Mais il est couvert de neige et du reste dépouillé.

Donc le syllogisme doit être instantané, entre autres choses car « je vois » est au présent. Hic jacet²⁸.>

* « Tout ce qui peut arriver est imaginable, réciproque fausse… » §

Tout ce qui peut arriver est imaginable, réciproque fausse ;

réalité

mais il arrive qu’on ne l’imagine pas.

* « Il n’y a ni fini ni infini – cela ne correspond à rien… » §

Il n’y a ni fini ni infini – cela ne correspond à rien. Il y a des limitations sensibles, des limitations arbitraires (actes), des possibilités de récurrence.

* « Un corps quelconque est dans un certain équilibre en lui-même… » §

Un corps quelconque est dans un certain équilibre en lui-même.

Cet équilibre peut être considéré comme élémentaire, parfois.

De plus il y a des degrés d’équilibre mesurés par la stabilité de son existence dans un corps.

* « La même difficulté existe pour la cohésion que pour l’attraction… » §

La même difficulté existe pour la cohésion que pour l’attraction.

Si donc il y a un milieu pour l’attraction, c’est lui qui fait les corps cohérents.

* « Par l’idée d’équilibre on ramène l’idée d’un tout quelconque… » §

Par l’idée d’équilibre on ramène l’idée d’un tout quelconque à celle d’une distribution de forces. On se donne ainsi le moyen de variation de ce tout.

* « On enlève, on donne à une chose le caractère d’être habituelle. » §

On enlève, on donne à une chose le caractère d’être habituelle.

* « On appelle matière un certain caractère commun des sensations… » §

{p. C.I.154}On appelle matière un certain caractère commun des sensations localisées dans du tact et des muscles. Ces sensations sont liées à l’idée d’énergie, qui en provient.

* « Oscillation des arbres autour d’un centre moyen… » §

Oscillation des arbres autour d’un centre moyen. Le moyen mouvement de leur ramure. [Dessin] Agitation purement superficielle des feuilles, soit sur la surface limite totale, soit sur une portion. Agitation des sommités. [Croquis]

* « Classification des animaux par leurs migrations et leurs zones de vie… » §

{p. C.I.136}Classification des animaux par leurs migrations et leurs zones de vie sédentaire comparées. Plasticité supérieure de l’homme, lutte contre le climat et le milieu. Avant de s’accommoder, l’homme tend à accommoder. Ainsi dans l’éducation (ou la conquête d’une chose) l’homme qui apprend arrange d’abord la chose à son usage, et puis est arrangé par la chose –

Les mouches vivent autour d’un centre etc.

Réseau de mouches.

* « Théorie de la conversion sur le plein et le vide. » §

Théorie de la conversion sur le plein et le vide.

* « Remplacer les antiques notions abstraites, mêlées d’erreurs… » §

Remplacer les antiques notions abstraites, mêlées d’erreurs aujourd’hui claires, ou fondées sur des axiomes purement logiques ou verbaux par des notations relatives à des données psychiques exactes, telles que des variations. L’infini.

Les unes, on peut les reproduire à volonté ou récurrence ; les autres non.

Les phénomènes suscitent plus ou moins le besoin de les expliquer.

* « Je ne vois aucune raison que je ne puisse faire ceci : une méthode… » §

{p. C.I.155}Je ne vois aucune raison que je ne puisse faire ceci : une méthode. Voyez-vous une raison pour que votre esprit n’accomplisse telle ou telle chose ?

* « Idées un peu nettes retirées de la lecture rapide d’ouvrages militaires… » §

Idées un peu nettes retirées de la lecture rapide d’ouvrages militaires.

——

Généralisation de la notion de fortification aux lignes etc.

L’offensive oblige l’adversaire à penser à ce qu’il suppose qu’on fera. La défensive lui laisse les choix.

La guerre se fait de toutes parts²⁹. Marche de Sherman³⁰. Attaque de flanc d’une invasion.

Rôle moderne des retranchements rapides, et théorie des bonds.

Accords entre les troupes et les positions.

* « La géologie et l’architecture – la construction des massifs naturels… » §

La géologie et l’architecture – la construction des massifs naturels, des glaciers, des voussures etc.

[Illisible]

* « Potentiel et thermodynamique – rapports de position et réciprocité. » §

Potentiel et thermodynamique – rapports de position et réciprocité³¹.

* « Étant donné le moi comme idée que devient la distinction récurrente… » §

{p. C.I.137}Étant donné le moi comme idée que devient la distinction récurrente –

Propriété fondamentale.

* « Modern Athen… » §

Modern                     Athen  [Croquis]

* « Pour portrait etc. attention latente… » §

{p. C.I.156}Pour portrait etc. attention latente. Faire attention – instinctivement à telle et telle chose³². –

* « Condillac est absurde, mais dans ses éléments surtout… » §

Condillac est absurde, mais dans ses éléments surtout.

<Construire un homme analytiquement.>

* « La quantité de connaissance n’est pas constante… » §

La quantité de connaissance n’est pas constante. Elle est finie à un instant donné, elle se connaît par l’objet de la connaissance qui est toujours fini.

En d’autres termes la connaissance est nulle en même temps que son objet.

Un individu (mental) est défini à un instant = t par sa sphère de connaissance.

* « Primum in causando, ultimum est in causato. Saint Thomas » §

Primum in causando, ultimum est in causato. Saint Thomas³³

* « De la réalité ψ des contraires etc. » §

De la réalité ψ des contraires etc.

* « La perte de conscience – ondulations de la certitude… » §

La perte de conscience – ondulations de la certitude – oscillations des certitudes relatives.

* « Nous connaissons la réalité par sa discontinuité… » §

Nous connaissons la réalité par sa discontinuité, c’est-à-dire que nous distinguons la réalité (terme absurde) du phénomène psychique par sensation de travail interne – (Puis l’habitude –). Ceci explique de plus nos différentes productions sur la même réalité.

* « La particularité du fait participe de la particularité de l’objet (?)… » §

{p. C.I.157}<La particularité du fait participe de la particularité de l’objet (?)

Lien : l’homme X a des caractéristiques d’habitudes (croisement des mains, démarche, digestion etc.). Il y en a une infinité – Idem des caractéristiques de structure (extérieur, dimension, trajets des vaisseaux). Ces 2 groupes constituent son individualité.>

* « Étant donnés un point fixe de l’espace et trois axes de coordonnées… » §

<Étant donnés un point fixe de l’espace et trois axes de coordonnées, la pensée n’est pas une fonction continue de ces coordonnées.>

* « Si a est un objet pris dans la réalité, et maintenu dans ce domaine… » §

{p. C.I.138}Si a est un objet pris dans la réalité, et maintenu dans ce domaine, le travail mental produit en sa présence réelle et à son sujet tend à s’écarter de a ; a fait penser à autre chose.

* « Quelle différence y a-t-il entre le général et le particulier… » §

Quelle différence y a-t-il entre le général et le particulier dans la réalité mentale ?

α) Comment se fait la transformation

* « J’entends par inintelligible relatif, une proposition… » §

J’entends par inintelligible relatif, une proposition qui développée est inintelligible mais qui a paru intelligible à celui qui l’a émise soit que les termes dont il s’est servi soient inexacts par rapport à sa pensée soit par abus logique (généralisation ratée etc.

* « Étant donné le type de recherche adopté et qui est fondé sur la question suivante… » §

Étant donné le type de recherche adopté et qui est fondé sur la question suivante

Si [mots raturés illisibles]. Établir pour une construction humaine de matériaux quelconques 1º le {p. C.I.158}processus logico-psychologique simple entier implicite ; 2º remplacer les termes élémentaires par les mécanismes plus complexes d’abstraction etc.

* « Mouvant et mû, et mobile. » §

Mouvant et mû, et mobile.

* « Les gens contredisent. Les événements confirment… » §

Les gens contredisent. Les événements confirment.

Les moments s’opposent aux moments. Le grand au petit.

Dire que des gens se plaisent à triompher contre le raisonnement.

* « On s’endort à propos de n’importe quoi… » §

On s’endort à propos de n’importe quoi³⁴.

               ↓

                 question d’intensité –

                     –    de qualité.

* « Le délicat emploi d’un certain facteur qu’on pourrait appeler… » §

{p. C.I.139}<Le délicat emploi d’un certain facteur qu’on pourrait appeler « quantité d’inattention » peut à titre provisoire servir à élucider quelques effets de ce qu’on appelle vie.>

* « En parlant d’un mouvement on peut affirmer ou qu’il se crée quelque chose… » §

En parlant d’un mouvement on peut affirmer ou qu’il se crée quelque chose, ou qu’il se continue une autre chose.

* « Quelle atteinte est portée par la voix aux mots ? Dans quelle mesure » §

Quelle atteinte est portée par la voix aux mots ? Dans quelle mesure

* « Conversation = partie d’échecs –… » §

{p. C.I.159}Conversation = partie d’échecs –

* « Il voyait les choses de tout près. » §

Il voyait les choses de tout près³⁶.

* « Uniforme des troupes espèce d’oiseaux. » §

Uniforme des troupes espèce d’oiseaux.

* « La pensée variation relative à des variations moins grandes… » §

La pensée variation relative à des variations moins grandes – et à des variations plus grandes qui s’y opposent (réalité etc.) mais comme sa variation propre est inconnue – peut être infiniment variée ! – alors ?

* « Les hommes de génie servent à tout mettre aux mains des imbéciles… » §

Les hommes de génie servent à tout mettre aux mains des imbéciles.

Les nations civilisées cultivent les Japons.

* « Arme-toi de la logique – Contre les autres. » §

Arme-toi de la logique – Contre les autres.

* « Politesse – moyenne… » §

* « Les idées absurdes d’une femme. » §

Les idées absurdes d’une femme.

* « L’homme qui redoute une nouvelle et tue le messager… » §

{p. C.I.160}L’homme qui redoute une nouvelle et tue le messager quelconque, survenant.

* « Histoire de l’individu que surprend l’agrandissement… » §

{p. C.I.140}Histoire de l’individu que surprend l’agrandissement de son esprit par l’âge –

* « That exchange with the unknown… » §

* « Histoire de la révolution » §

* « La faculté d’avoir nommé quelque chose – inconnue… » §

* « Une variable est indépendante ou arbitraire… » §

* « “Un moment” ou la minute des idées. » §

* « À un instant donné, la surface passe par ceux de 12 ans… » §