Paul Valéry

1894

Journal de bord

2017
Paris, Bibliothèque nationale de France, Nouvelles acquisitions françaises 19205. PDF en ligne : Gallica.
Ont participé à cette édition électronique : Éric Thiébaud (Stylage) et Stella Louis (Édition TEI).

Journal de Bord §

[Fol. 1r] §

id : http://obvil.paris-sorbonne.fr/corpus/cahiers-valery/cahier-001_journal-de-bord/fol-01r

[Titre] §

{p. C.I.1} 

Journal de Bord

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1894 §

-1894.

Pré-Teste.

Bath1.

[Fol. 1v] §

* « à citer… » §

{p. C.I.2 C.I.47} 

à citer

Faraday Portion de famille
Maxwell Son sang, le mien
Edison Passion
18e siècle

Wronski2

* [Dessin] §

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Grand portrait d’homme au centre de la page]

* « Critique d’art… » §

Critique d’art

Esthétique Navale3

Cité moderne

[Fol. 2r] §

* « Un objet ou un fait, arbre, paysage, pensée, mouvement… » §

{p. C.I.3 C.I.48} 

Un objet ou un fait, arbre, paysage, pensée, mouvement se place dans une classification des choses connues fondée sur la moindre action imaginative et logique. Cette moindre action se voit dans l’engendrement de la géométrie, dans l’association des idées, dans les arts naissants, grandissants, dans la loi de l’évolution – partout ! dans tout déplacement spirituel. On arrive de suite à établir des x suivant la différence des parties de tout accord, c’est-à-dire de toute chose considérée finie, fermée.

J’appelle ordre de symétrie d’un objet le nombre d’objets qu’il faut supposer pour reconnaître ou imaginer cet objet ( ?? – ). L’objet est le lieu des conditions qu’il implique. Si on prend alors un autre objet quelconque plus connu et qu’on y rapporte les conditions du 1er on obtiendra en plus connu ce lieu ou objet dans le langage du 2me.

 

[Calculs]

[Fol. 3r] §

Poème en prose (« Des milliers de souvenirs d’avoir senti la solitude… ») §

[… Des milliers de souvenirs d’avoir senti la solitude et souhaité avec rage la fin des mauvais temps ou de la pensée.

Peut-être ne laissera-t-il qu’un amas informe de fragments aperçus, de douleurs brisées contre le Monde, d’années vécues dans une minute, de constructions inachevées et glacées, immenses labeurs pris dans un coup d’œil et morts.

Mais toutes ces ruines ont une certaine rose4.]

[Fol. 3v] §

* « a été déplacé… » §

 

a été déplacé

 

JV5

[Fol. 4r] §

* « Unité de forme… » §

{p. C.I.4} 

 

<Unité de forme. Elle est dans le mouvement. Ce sera l’unité de mouvement sans vitesse élevée à la une puissance égale au nombre de dimensions de l’espace considéré.

unité de vitesse dans laquelle le temps sera indéterminé.>

[Croquis.]

[Fol. 4v] §

* « potentiel = tendance à égalisation… » §

{p. C.I.5 C.I.49} 

[Croquis] potentiel = tendance à égalisation ; trajectoire d’un transfert dans le sens d’une force.

 

[Formule et croquis.]

* « potentiel / temporel » §

potentiel

temporel

* « Égalisation. La tendance à l’égalisation… » §

Égalisation. La tendance à l’égalisation (composition des forces).

 

2 choses différentes étant fournies tendent à s’égaliser.

Théorie des déformations.

[Fol. 5r] §

* « Divisibilité… » §

{p. C.I.6} 

Divisibilité –

Théorème. La quantité de différences perçues d’un instant donné à un {p. C.I.50}autre ne dépend pas de l’accord considéré. L’esprit fournit la quantité d’hétérogénéités qui manque de sorte que le travail accompli soit constant indépendamment. – – –

Lemme I. Étant données deux ou n différences, l’esprit tend à les unifier.

Lemme II. Étant donné un continu parfait, l’esprit tend à le diviser.

Théorème II. L’aperception de la limite d’une chose détermine la connaissance de sa division et le travail de ses combinaisons internes.

[Fol. 5v] §

* « Quelles sont les figures qui peuvent se construire… » §

 

 

 

Quelles sont les figures qui peuvent se construire à l’aide de figures semblables plus petites, non infiniment petites ?

[Dessins et calculs]

 

* « La question du plein et du vide… » §

La question du plein et du vide est la même que celle entre la compréhension mathématique et l’imagination et peut se rattacher aux notions d’ordre de grandeur, peinture et dessin, etc. etc.

[Fol. 6r] §

* « Un fait n’a pas de poids… » §

{p. C.I.7} 

Un fait n’a pas de poids, de couleur, de température ? pas plus qu’un drame n’a de peau.

————————————————————————

* « Special Service - » §

Special Service –

 

1) Changement d’état du soir au matin par sommeil.

Espace parcouru = T × unité. Or T = ∑ c. (théorie du temps égal ou inégal) et l’unité est

{p. C.I.51}Toute sensation parvenant pendant est interprétée, développée, métaphore, travail élémentaire. Toutes les fois que dans la veille il y a métaphore (!) déclenchée la distance au sommeil est un minimum. Il y a état spécial.

————

2) Circuit. Dans le Sommeil, ni sensations directes, ni volonté. Rigoureusement images en fonction directe de leur valeur mécanique.

Circuit de la veille.

 

J’appelle degré de liberté l’inverse du degré de symétrie ds / 1/ds

 

————

* « Circuit des Sexes. » §

Circuit des Sexes. [Dessin d’un cercle]

[Fol. 6v] §

* [Calculs] §

{p. C.I.8} 

[Calculs]

 

* « Analyse de la valeur u de l’argent… » §

Analyse de la valeur u de l’argent.

Une pièce de monnaie remplace un objet à un certain point de vue. Elle existe entre autant de personnes à qui cet objet est susceptible de servir.

Elle est le modèle mécanique qui remplace certaines qualités de certains faits ou objets. Elle est une anastomose relative à la spécialisation des travaux et des sols. Plus on a été, plus elle a représenté d’échanges possibles. Elle est devenue la mesure de la différenciation.

C’est la commune mesure de tous les [inachevé]

Unité d’échangeabilité.

[Fol. 7r] §

* « Tendu » §

Tendu

 

* « Soit un milieu liquide compris dans une surface donnée… » §

Soit un milieu liquide compris dans une surface donnée. Un déplacement d’une portion se produit ou courant. On demande comment il se produit, où se limite la portion mue et le degré d’indépendance de cette portion par rapport à l’ensemble inerte.

{p. C.I.52} 

[Croquis]

Un liquide est incompressible

infiniment homogène

isotrope

dépourvu de rigidité

compression = tension6

[Fol. 7v] §

* « Tableau des actions de l’homme non conservatives… » §

{p. C.I.9} 

Tableau des actions de l’homme non conservatives.

——

Toute œuvre de l’homme est un déplacement dans le milieu qui change l’arrangement de portions de ce milieu. Elle nécessite la formation d’une image antérieure ou postérieure (découverte, invention) à l’action. Le terme large « milieu » et le terme « homme » (pris dans le sens individuel) sont interchangeables.

La loi est contenue dans celle des images. Je dis que la loi des images est

1º de moindre action

2º d’action et réaction

3º périodicité

[Fol. 8r] §

* « De la multiplication imaginative… » §

De la multiplication imaginative – (cas particulier des groupements psychiques)

Soit un objet aussi complexe qu’on voudra.

Je le multiplie. Les différences intérieures d2Ω tendent vers 0 puis les extérieures dΩ.

C’est un liquide.

En reprenant les résultats de la multiplication et en les comparant à l’unité on obtient certaines lois de l’unité.

{p. C.I.53}<On ne peut retirer de la multiplication imaginative vis-à-vis de l’unité que des indications de continuité et d’égalisation.>

1º Toutes les unités s’égalisent. 2º Elles disparaissent et forment un continu…

 

 

 

* « L’esprit s’accommode. » §

L’esprit s’accommode.

[Fol. 8v] §

* « Temps… » §

{p. C.I.10} 

Temps.

Soit un système différentiel, limité d’une façon quelconque, j’appelle durée de ce système le nombre des déformations intérieures – J’appelle simultanéité la somme des différences que caractérise un maximum de travail psychique possible, et concomitant.

La durée ne dépend que des déformations. Elle est indéterminée, sans mesure. Le nombre des déformations étant n, D = n = ∑n 1/n.

 

 

 

* « La vie est pleine de formes d’hésitation… » §

La vie est pleine de formes d’hésitation. Mais ce qui n’a pas lieu le doit à une impossibilité absolue – c’est-à-dire une incompréhensibilité.

 

* « l = l/t » §

[Croquis] l = l/t

 

* « (veut se rappeler)… » §

(veut se rappeler)

Si l’on imagine une chose vue 1 fois…

–    –   –   –   –   –   – – 2 fois…

–   –   –   –   –   –   –  – n fois.

 

 

* « L’automoteur ne reçoit que des énergies moléculaires… » §

  {p. C.I.54}L’automoteur ne reçoit que des énergies moléculaires et restitue une force finie. Et toute machine vivante.

[Fol. 9r] §

* « Prodigieuse structure de l’humanité… » §

{p. C.I.11} 

Prodigieuse structure de l’humanité

L’homme fils et père, tout homme fils.                              [Dessin]

À un instant donné l’humanité présente-t-elle des personnes de tous les âges ?

[Multiplications]

 

 

 

* « Il meurt, la bouche se vidant d’un goût… » §

Il meurt, la bouche se vidant d’un goût qui s’en va et rejoint les autres choses debout.

 

 

 

* « Sachant qu’il ne sait ce qu’il dit » §

Sachant qu’il ne sait ce qu’il dit7.

Conscience (« Toujours je pense – à Autre chose ») §

{p. C.I.55} 

Toujours je pense – à Autre chose.

 

 

* « Sur le dessin – réduire à une abstraction la notation… » §

Sur le dessin – réduire à une abstraction la notation.

Exemple : un bateau : mouvement, élasticité, fumée, droites, courbes.

[Fol. 9v] §

* « On a donné à toute l’analyse algébrique un sens géométrique… » §

On a donné à toute l’analyse algébrique un sens géométrique – Peut-on lui donner une autre application.

[Croquis]

 

 

 

 

* « Dans la pratique un nombre est non fini… » §

{p. C.I.12} 

Dans la pratique un nombre est non fini lorsqu’il est supérieur à la quantité formant la limite dans l’intérieur de laquelle on a affaire. Ainsi la durée de la vie étant a, tout n > a est par rapport à cette vie non fini, si n est un nombre d’années.

Nombre infini = nombre qui croît au-delà de toute limite. Et si la limite est connue on rentre dans le cas présent.

Ceci est un autre point des mathématiques : le nombre infini croît au delà de toute limite. Pratiquement est tel tout nombre dépassant notre perceptibilité, notre appropriation.

Ce point de vue montre le 0 également relatif.

 

Soient A. B. C. D. et leur somme A + B + C + D. Les propriétés de la somme sont différentes des propriétés des parties

1º lorsque A = B = C = D (au point de vue qualitatif)

La puissance d’une mouche est infiniment petite par rapport à la résistance d’une vitre.

[Fol. 10r] §

* « 1 → 2 → 3 → 2 → 1… » §

1 → 2 → 3 → 2 → 1.

1   2   3   1 2 3

 

 

 

* « A se passe en même temps que B, que C, que D… » §

{p. C.I.56} 

A se passe en même temps que B, que C, que D etc. À chaque lettre A, B, C, D changement de propriétés. – Coïncidence. Ainsi peut-on voir et dire. Mais l’inverse est que

 

[Croquis]

 

* « Essais – Je dis qu’une chose A est plus simple qu’une B… » §

{p. C.I.13} 

Essais – Je dis qu’une chose A est plus simple qu’une B

(1) lorsque l’effort est moindre pour passer d’une partie de A à une autre que pour passer d’une partie de B à une autre.

(2) lorsque le tout considéré a des éléments visibles tels qu’un seul suffit à reconstruire l’ensemble. –

(3) lorsqu’on peut appliquer le calcul infinitésimal et d’autre part celui des combinaisons. – –

Un cheval

[Fol. 10v] §

* « État d’une fonction… » §

 

État d’une fonction

y = φ(x)

a = φ(b)

 

 

 

* « Le mot abstrait qui doit reculer indéfiniment… » §

Le mot abstrait qui doit reculer indéfiniment, j’en ai fait une x, le nom d’un effet de complexité, par exemple.

Il est toujours – lorsqu’il ne se borne pas à une généralisation d’une qualité (mot générique)8 un nom d’impression de personnification issu d’une vision – le mot générique étant une détermination insuffisante m n etc. Le mot abstrait est une inconnue – ou cette espèce d’inconnue qui est l’intégrale d’une fonction : y′ = φ(…) y = ∫ φ() δ(.)

Beaucoup de ces mots apparaissent au terme d’une série d’associations psychiques qui n’aboutissent pas à une connaissance satisfaisante des relations d’un {p. C.I.57}fait psychologique ou physiologique initial. Définition de Esprit, nature, cause, {p. C.I.14}beauté, passion etc. etc. Tous ces mots sont particuliers. Seuls les mots génériques peuvent avoir de la généralité. Ce sont même les plus personnels des mots. Leur valeur est purement imaginaire, insusceptible de restrictions logiques à moins qu’on ne les ait posés mathématiquement, ce qui revient à ne pas les employer, à en faire des symboles arbitraires.

[Fol. 11r] §

* « Étant donnés une image fermée, et des déplacements intérieurs… » §

Étant donnés une image fermée, et des déplacements intérieurs, ces mots interviennent avec la discontinuité de ces mouvements. On les sent naître de l’effet de cette discontinuité. Cette discontinuité peut résider et réside le + souvent non dans un mouvement mais dans la transformation des mouvements, ou dans les conditions de leur apparition.

Problèmes. Mesurer la distance qui sépare un tableau connu d’une rue en mouvement, de sa reconnaissance comme rayée par des hommes. On invoque : Esprit, vie, lorsqu’on ne sait plus comment relier tous ces mouvements indépendants. Ainsi un mot devient un axe de symétrie ; le mot prononcé, la diversité des allures se groupe autour de lui, de même que les nécessités inductives font lier par l’éther, la lumière et le magnétisme. – [Croquis]

 

La possibilité ou l’impossibilité d’imaginer, – non. La quantité d’images possibles entre une image et un mot donné sont la mesure de l’abstraction de ce mot.

 

Une chose imaginée varie de forme en fonction du temps consécutif qu’on l’imagine. Elle se groupe ou se dégroupe.

 

{p. C.I.15} 

La variation continuelle des choses et leur différence irréductible sont la même notation –

En effet variation continuelle implique aperception de cette variation par différences.

[Fol. 11v] §

* « Un monsieur se lève et dit : … » §

{p. C.I.58} 

« <Un monsieur se lève et dit :> »

 

 

 

 

 

* « Pour dessiner un feu, une clarté… » §

Pour dessiner un feu, une clarté, le juger à travers une étoffe fine.

 

 

 

* « Tout un monde ne nous est connu qu’abstraitement… » §

Tout un monde ne nous est connu qu’abstraitement, c’est-à-dire en généralisant les notions de différence.

Ainsi l’étendue de l’univers.

Son origine et sa fin.

 

 

 

* « Importance psychologique que prennent les parties douloureuses… » §

Importance psychologique que prennent les parties douloureuses.

Accroissement du volume imaginé.

[Fol. 12r] §

* « Jolie femme, tout ce que leur disent toutes les manières des hommes… » §

Jolie femme, tout ce que leur disent toutes les manières des hommes est la même chose. Cette chose entendue, tout y fait allusion, s’y dirige. À un riche tout parle de son argent –

 

 

 

 

* « Quelles sont les conditions pour qu’il y ait conscience ? » §

Quelles sont les conditions pour qu’il y ait conscience ?

 

 

 

* « Le caractère inclus dans toute proposition… » §

{p. C.I.16} 

Le caractère inclus dans toute proposition sur les procédés et la nature de l’esprit est déformabilité.

 

 

 

* « Ce bassin se compose 1º Ici d’un travail patient… » §

Ce bassin se compose 1º Ici d’un travail patient de réseaux sombres usé par places. 2º d’une plaque de feu fumante, étincelante, phosphorescente, {p. C.I.59}mouvante en hauteur. 3º de régions annulaires ou semilunaires très gaies, courantes à petites marches (d’escalier) de verres clairs, gris, tièdes.

[Fol. 12v] §

* [Croquis] §

[Croquis]

 

 

* « On choisit quelques notions… » §

On choisit quelques notions.

<(On nomme une proposition qui limite la variation des états d’une chose à certaines qualités), on les développe (on fait semblant de) logiquement.

On dit que ces propositions et la logique suffisent.

Or il y a développement. Le syllogisme contient un déplacement du temps, un ordre etc.

De plus il y a souvent un choix de la direction syllogistique. –>

 

 

 

 

 

* « L’architecture devenant une peinture… » §

L’architecture devenant une peinture

des propriétés dynamiques et statiques dans l’espace.

 

 

 

 

* « … la lampe. Alors, avant de travailler… » §

… la lampe. Alors, avant de travailler, je pense à tous ceux que je connais, à tous ceux qui m’ont fait plaisir, bêtes, choses et figures, – moments9.

Analyse.

[Fol. 13r] §

* « Théorie analytique du théâtre… » §

{p. C.I.17} 

 

 

 

Théorie analytique du théâtre

au seul point de vue des combinaisons et non des effets d’une pièce particulière.

— Cinématique

 

Contour fermé.

Système déformable.

Décor.

Acteurs.

Le temps.

L’acteur parle et gesticule.

Interprétation continue du public.

Le public fait de la dynamique.

 

 

 

* « Énorme portion de comédie dans le concept d’homme de génie… » §

{p. C.I.60} 

Énorme portion de comédie dans le concept d’homme de génie : énorme qui rebondit jusqu’à quand ils sont seuls.

 

 

 

* « Ta pensée jamais ne voit le jour. » §

Ta pensée jamais ne voit le jour.

 

 

 

* « On se serrerait contre un vent imaginaire… » §

  On se serrerait contre un vent imaginaire contre l’ensemble de tout ce qui souffle, passe et glace – dans l’être plus que dans l’espace.

[Fol. 13v] §

* « Être conscient c’est à chaque instant faire le rapport… » §

Être conscient c’est à chaque instant faire le rapport de ce que l’on pense ou fait à ce que l’on pourrait penser ou faire.

 

 

 

* « Considérer une chose telle qu’elle est… » §

Considérer une chose telle qu’elle est. Comme un quelconque (sur quoi il faut donc attirer l’attention alors).

 

 

* [Formules mathématiques] §

{p. C.I.18} 

 

 

[Formules mathématiques]

[Fol. 14r] §

* « Usines – Là ceux qui remettent en question les formes… » §

Usines – Là ceux qui remettent en question les formes.

Régularité du travail.

Les simples taillis minéraux sont ici animés.

Trois, quatre, cinq mouvements différents se multiplient à tous les plans. Ces motions sont quelquefois si compliquées qu’on y place : intelligence. Les {p. C.I.61}reins de l’ouvrier secoués dans toute la bâtisse par la machine, se courbent. Celui-ci ne fait presque rien. Deux, trois gestes pour ouvrir un portillon, prendre ou mettre du feu, lâcher un robinet, sont le prétexte des grandes vitesses et des grondements du volant, des pistons parmi lesquels il traîne.

 

 

 

 

* « Une lampe, un feu allumé demandent immédiatement leur homme… » §

{p. C.I.19} 

Une lampe, un feu allumé demandent immédiatement leur homme et qu’il se montre dans la limite de la durée de leur combustion.

 

 

 

* « Dans votre vie – vous avez marché … pas… » §

Dans votre vie – vous avez marché … pas, bu … litres, vu … hommes, dit … substantifs, pensé … fois à …, ri … fois, pleuré – id. – dormi – heures, aimé – – – et vous ne voulez pas être usé – changé ? Qu’on vous présente tous ces actes, ces verres, ces terres, ces dictionnaires, ces heures… épuisez-les instantanément. Le Temps.

 

* « Description d’une ville où il y a m ans… » §

Description d’une ville où il y a m ans que l’on n’a pas été.

[Fol. 14v] §

Teste (« Le portrait de Monsieur un tel… ») §

Le portrait de Monsieur un tel10
————

et tout ce qu’il se paraît, physique et moral

 

a) tout ce qu’il paraît. Tout ce que dit tout ce qu’il paraît :

marche, traits, couleurs                  ↓        ↓

élasticités, production des gestes

variations de ses caractères.

b) fixation de son identité.

Ordre de quantité du nombre immesurable de ses distinctions11.

{p. C.I.64}À quoi a-t-il pensé ?

À quoi a-t-il le plus pensé ? Vision dominante.

Construction du modèle de sa symétrie.

Pense-t-il aux autres ? Se compare-t-il ? Se classe-t-il ?

Fréquences dans les emplois de mots, de manières.

c) Applications. Variations.

Le figurer mangeant, baisant, souffrant

Interprétation – principe des coulisses –

{p. C.I.20}Écarts maximums           Son Budget

———————

 

Littérairement il y a intérêt à ce que le portrait soit fait à un instant donné comme les peintres font d’une pose déterminée du personnage. Ceci est absolument différent du schéma ci-dessus. [Dessins]

[Fol. 15r] §

* « Égales, même surface… » §

[Figures]

 

 

Égales, même surface.

La nature du mouvement nécessaire à la superposabilité pourra servir de base à une première classification.

 

<2 figures seront égales lorsque elles auront

1º la même définition géométrique

2º une mesure égale.>

 

 

  2 figures sont superposables lorsque la somme de leurs expressions est nulle (?)

φ (x, y, z) – φ (x, y, z) = 0

{p. C.I.65}Il faut supposer une relation des directions entre elles.

{p. C.I.21}Exemple : dans toute figure

2 figures égales sont superposables

2 figures égales peuvent être symétriques

 

  Dans les figures non superposables chaque élément de l’une est égal et superposable à chaque élément de l’autre ?

La superposabilité dépend de la symétrie intérieure de chacune des figures. Toutes les figures non symétriques appartiennent à la même figure. Diminution du nombre des groupes possibles12.

[Fol. 15v] §

* « Toutes les fois que l’on n’a en question que des quantités homogènes… » §

Toutes les fois que l’on n’a en question que des quantités homogènes, quelque chose ne change pas quelle que soit la variation exercée.

 

 

 

* « Le défaut ou la faiblesse de généralisation… » §

Le défaut ou la faiblesse de généralisation <explique bien des choses>.

 

 

* « « Je vais aimer »… !… » §

« Je vais aimer »… ! –

Ce qui est vrai de 1, l’est de 2

Ce qui est vrai de 2, l’est de 3 etc.

mais 1, 2, 3, n sont différents et faciles.

 

 

 

 

* « Remplacer une chose dans un tout par sa définition… » §

Remplacer une chose dans un tout par sa définition, ou par son passé (futur ?) et relire le tout.

 

 

 

* « Realism… » §

{p. C.I.22} 

Realism :

Dimensions exactes – une vitre a/b, une statuette, une taille etc. proportions

{p. C.I.66}+ Coïncidences, sub espaces, intra mouvement,

couleurs données a priori puis distinctions,

directions, sens du mouvement, métaphores spéciales.

Déclaration du quelconque, noms propres.

+ Groupement et Dégroupement. La seconde Cm/ [illisible]

Augments analytiques.

Enfin Variations.

[Fol. 16r] §

* « Tu es machinée comme moi… » §

 

Tu es machinée comme moi.

Un air, autour du cœur, vivant comme toi, une eau au bord des dents. Ces yeux, d’abord ceci et puis cela, le spectacle ta figure. Tout ce que je suppose. Tu tiens debout – haute comme mon nez, ton bras droit, ton doigt premier. Je conclus que tu vis. Cela veut dire tout ce qui précède. Chaque mouvement de chaque partie existe. De la parole sort de cela. Un son où je joue un rôle, qui nous colle ensemble : une chose ou un drame, ou un rêve où je te mêle, toi qui le dis. –

 

 

 

* « Périodicité » §

Périodicité13

Régularité est l’amante de l’esprit. –

À l’aide de productions psychiques convenables tout devient régulier élémentaire : je sais comment, ou presque. Ce qui est régulier donne le moins de peine.

Régulier ou continu.

L’esprit informe ce qui lui est donné – suivant ceci. Ou mieux l’esprit étant dans un certain état de dispersion de compréhension tend à en soumettre les termes à son cours et à son habitude. Potentiel d’ordination.

Ceci découle de l’analyse de la limite de distinction.

[Fol. 16v] §

* « Si dans un contour fermé les différences varient en fonction du temps… » §

{p. C.I.23 C.I.67} 

Si dans un contour fermé les différences varient en fonction du temps, l’énergie de relation varie mêmement et dans le même sens. Aucun terme ne peut devenir infini sans contradiction de l’hypothèse.

Pratiquement un nombre fini = un contour fermé.

 

Le contour fermé = la quantité connue à un instant donné.

 

 

 

* « Exploitation méthodique de l’imagination… » §

Exploitation méthodique de l’imagination. Conscience, mesures transcurrentes14.

Études des quelconques. justification constante, moyens, instruments, mots.

 

 

 

* « Infiniment mince, délié – rouge ? ronde ?… » §

Infiniment mince, délié – rouge ? ronde ? / impossible, etc. / – chose ? – ? non.

Impossibilité de variations complexes.

Continu nécessaire15.

[Fol. 17r] §

Léonard de Vinci (« Que devient-il à notre époque ?… ») §

{p. C.I.25} 

Que devient-il à notre époque ?

Ici simplement montrer les tentatives d’unification des Sciences.

 

<L’homme-volant. L’homme universel16

Interruption de courant dans les phases

 

 

 

[Grand dessin d’une pièce avec table ronde qui ressemble à la chambre qu’habitait Valéry rue Gay-Lussac]

 

 

 

 

 

{p. C.I.69} 

La rigueur imaginative est ma loi.

 

Imaginer ce qu’on imagine

lorsque je dis : Modèle…

 

                             Structures.

Qu’on voit se faire la Vie de l’individu.

                       Mot

 

Aussi loin qu’on peut aller. Preludio.

Introduire le recours à soi seul.

Idée de la solitude – (mécanique ou sérieux).

 

 

 

Édifice psychique

L’esprit est le lieu géométrique (ne pas user du mot cerveau) de tout ce qu’il connaît17. Propriétés communes à toutes les choses est esprit.

–————————

Toutes les organisations scientifiques et toutes choses sont réciproques des propriétés de la pensée.

C’est en somme la théorie analytique de l’anastomose.>

[Fol. 17v] §

* « Théorie de la composition – » §

{p. C.I.26} 

Théorie de la composition. –

 

Ordination moléculaire –

éléments analytiques

l’arrivée à la feinte réalité.

 

Détails de fabrication

textures, tissus naturels

 

 

 

 

faut faire un monde…

 

Voir au portrait p. 2418

 

agencer avec identification.

 

 

 

 

* « Il trouvait à tout coup un autre exemple des propriétés… » §

Il trouvait à tout coup un autre exemple des propriétés qui l’intriguaient dans un.

Il déforme quelque chose, – quelconque est le point de départ. –

 

final les limites du génie

 

 

 

 

* « Endroits où il y a une réalité à singer… » §

Endroits où il y a une réalité à singer.

<peinture

Sculpture

Littérature>

<où il n’y a pas réalité

musique

architecture

jardins

meubles

art militaire

finances>

[Fol. 18r] §

* « La pensée réfléchie est une véritable expérience… » §

{p. C.I.70} 

La pensée réfléchie est une véritable expérience. Réunion de termes quelconques, conclusion. Si l’on y appliquait les règles expérimentales et la critique des observations (théoriquement).

 

 

 

* « La structure d’un être quelconque peut se définir par une sorte de potentiel… » §

La structure d’un être quelconque peut se définir par une sorte de potentiel, c’est-à-dire une fonction réciproque du milieu. La réaction de l’être dépend de sa structure.

 

 

* « Aucune quantité continue dans la réalité. » §

Aucune quantité continue dans la réalité.

 

* « L’amusant, ce sont les choses inavouables… » §

{p. C.I.27} 

L’amusant, ce sont les choses inavouables – et il y en a très peu, et vite imaginables.

 

 

 

* « Nous causions dans l’allée – et nous négligeâmes complètement la lumière… » §

Nous causions dans l’allée – et nous négligeâmes complètement la lumière

la lumière du soleil du moment même.

 

À ce moment l’influence de la lumière, des couleurs de la promenade était infiniment petite par rapport à la conversation. –

Mais cela aurait pu ne pas être a priori :

Expliquer ce phénomène d’extinction, de distraction. [Dessin]

[Fol. 18v] §

Personnalité de Valéry (« Qu’ai-je lu avec passion ?… ») §

Qu’ai-je lu avec passion ?

 

avant 84 Notre-Dame, les 1ers livres de Hugo –

       Verne

    les livres de Robert19, la Bibliothèque rose, les graphic.

ma plus grande distraction fut de parler, faire des mots – à 6 ans.

    Les récits d’exécution m’empoignaient.

 

 

 

* « +  ce point de vue est intéressant à contrôler dans certaines études… » §

{p. C.I.71} 

+  ce point de vue est intéressant à contrôler dans certaines études comme l’économie politique où l’on est obligé de prendre des inconnues relatives.

 

Dans les problèmes généraux (ceux de tout le monde), il importe de bien savoir quelles inconnues sont prises.

Ainsi on prend tantôt toute la réalité sensible comme connu, tantôt une portion ; tantôt toute la réalité représentative, tantôt une portion. Il y a lieu de chercher pourquoi telle chose est ici ou là désignée pour jouer le connu ;

 

 

* « Les êtres géométriques si connus, cercles, triangles… » §

{p. C.I.28} 

Les êtres géométriques si connus, cercles, triangles, sont les premières images élaborées. Ce sont les 1res expériences sur des formations psychiques. Le point et la droite. La possibilité, la difficulté, l’impossibilité d’imaginer. Sans algèbre, pas d’études générales sur les surfaces et l’espace à 3 dimensions.

 

 

* « Étant donnée une portion finie du connu… » §

Étant donnée une portion finie du connu, l’évidence de sa liaison ressort de ce fait que (par exemple) un objet quelconque est fonction instantanée de tous les autres objets contenus dans la portion donnée. Cette fonction est « infiniforme » car tous ces autres objets (le Reste) peuvent être infiniment variés, le 1er en dépend toujours. Il peut donc s’exprimer d’une infinité de manières,

+20

[Fol. 19r] §

* « On ne pense pas éveillé plus souvent… » §

On ne pense pas éveillé plus souvent, qu’endormi on ne rêve21.

 

 

 

* « Les gens doivent se juger d’après leurs réactions… » §

{p. C.I.72} 

Les gens doivent se juger d’après leurs réactions – jamais sur le spontané. Donc dans le spontané ne prendre que ce qui peut y être inconscient. Qu’est-ce qui ne peut être simulé ? Telle chose qu’on peut simuler avec un 1/4 de seconde d’élaboration – ne peut plus l’être si l’on n’a que le 1/10 ou s’il faut attendre dix minutes.

 

 

* « Une bonne analyse psychique disséquerait… » §

Une bonne analyse

psychique disséquerait

finalement les quantités

imaginaires, les infiniment petites etc.

 

 

* « De la construction des « faits ». » §

De la construction des « faits ».

 

 

* « L’abstraction, peut-être, est dans la liaison… » §

{p. C.I.29} 

L’abstraction, peut-être, est dans la liaison. Elle ne dure pas, présente. Subcurrent22.

 

 

 

* «  + au contraire, à ce même instant, peut exister le concept abstrait… » §

 +23 au contraire, à ce même instant, peut exister le concept abstrait du même objet qui est invariable relativement. Un objet est donc classé ici par une constante et par une infinité de variables.

[Fol. 19v] §

* « 2me question. À quoi se distingue un fait d’un objet ?… » §

2me question. À quoi se reconnaît distingue un fait d’un objet ? Je définis le fait une combinaison d’objets en repos ou en mouvement.

Le sûr est que nous classons ainsi dans nos représentations.

 

 

* « Dans ce qui se voit pas de contradiction… » §

Dans ce qui se voit pas de contradiction.

Dans ce qui s’imagine pas de contradiction (mais etc…) mais à condition de n’y pas mêler la réalité, de ne pas sortir de l’imagination, toute extension d’une construction imaginative à la réalité est périlleuse, impossible dans le cas général alors il peut y avoir contradiction.

 

* « Si un astre est formé de couches concentriques ou terrains… » §

Si un astre est formé de couches concentriques ou terrains, si on néglige les accidents pour considérer ces couches comme continues, et si l’on s’aperçoit que {p. C.I.73}la structure chimique de ces couches diffère, la composition chimique d’un élément sera une fonction de la distance au centre et cette composition est liée à la densité. De plus chaque molécule est dans un certain état d’équilibre physique et chimique. Il s’agit de déterminer les rapports de ces 2 états. Une combinaison chimique dépend toujours d’une modification de la chaleur.

 

 

* « Deux perfections de la vue… » §

Deux perfections de la vue : le guetteur, le pêcheur, le marin – et le peintre ou l’ornemaniste. Le second soigne sa rétine, l’autre son cristallin et ses humeurs.

 

 

* « Dans les fonctions non mathématiques, il doit être rare que la variable… » §

{p. C.I.30} 

Dans les fonctions non mathématiques, il doit être rare que la variable s’annulant, la fonction ne s’annule pas.

[Fol. 20r] §

* « Je monte en ballon… » §

Je monte en ballon… je n’écris que les choses dont je ne me serais pas douté. Les choses peuvent se classer aussi ainsi. Ce qui dans une sensation aurait échappé à l’imagination préventive.

 

* « De la pensée dans les états différents. » §

De la pensée dans les états différents.

 

 

 

* « En un certain sens, la logique est ce qui est commun… » §

En un certain sens, la logique est ce qui est commun.

 

De ce fait (tautologique) que les erreurs et les contradictions n’ont lieu que par le langage et dans lui, et de cette présomption que le langage est la mine aux abstractions on peut tirer une bonne série d’expériences sur la nature de l’abstraction.

{p. C.I.74}L’illogique est plus étroit que l’inimaginable, mais en apparence.

 

 

 

* « Dire qu’une variation est fonction du temps… » §

Dire qu’une variation est fonction du temps, ou reconnaître le temps comme élément d’une formation revient à (car cela ne signifie proprement rien) évaluer cette variation en d’autres variations absolument quelconques. Le temps en action implique une ordination.

 

 

* « Dans les combats imaginaires on donne à l’image de soi… » §

Dans les combats imaginaires on donne à l’image de soi trop d’avantage ou de désavantage.

[Fol. 20v] §

* « Des moments de délire des grandeurs, de délire criminel… » §

{p. C.I.31} 

 

 

Des moments de délire des grandeurs, de délire criminel, de délire dépressif – folie des situations ou des désirs – se retrouvent à divers degrés chez tous les hommes.

 

 

 

* « Les températures dans l’univers ne s’élèvent… » §

Les températures dans l’univers ne s’élèvent et ne s’abaissent pas infiniment. +

 

 

* « La chimie a le malheur de se fonder sur les corps simples !… » §

La chimie a le malheur de se fonder sur les corps simples ! et la mécanique aussi. L T M24 et un tas de choses.

 

 

* « + Comme ailleurs, nous connaissons par les sens… » §

+ Comme ailleurs, nous connaissons par les sens une certaine échelle de températures, et cette échelle est divisée – c’est-à-dire que nous apprécions des différences non infiniment petites entre les températures. Ensuite nous apprécions par l’esprit, les effets de températures inconnues à nos sens ; fusion du fer, congélation de gaz etc. Puis, plus rien.

 

 

 

 

 

* « Si, instantanément et pour que l’imagination explique… » §

{p. C.I.75} 

Si, instantanément et pour que l’imagination explique une construction quelconque, elle produit l’image d’un homme qui y travaille, le sujet est satisfait, sans rechercher par opérations subséquentes les qualités et le mécanisme de cet homme. Telle est l’abstraction.

 

* « Très peu d’individus recherchent comment les choses se font… » §

Très peu d’individus recherchent comment les choses se font, les plus ordinaires ! et leur détail successif.

Il y a aussi une grande attraction dans ce fait que l’ingénieur construit une machine sans savoir ce qu’est le fer – et la machine marche. J’écrirai un livre de problèmes.

[Fol. 21r] §

* « Les statues sous l’eau. » §

{p. C.I.32} 

Les statues sous l’eau.

 

 

 

 

 

 

[Deux grands dessins]

 

Qu’est un esprit

réduit à l’abstraction…

 

 

Il n’y a ni marbres souples,
ni bois transparents, ni cristaux
flottants
… ceci n’est pas de la
féerie ; je fais une expérience.

 

 

 

 

 

* « Le problème, le seul, est celui-ci : … » §

{p. C.I.76} 

Le problème, le seul, est celui-ci :

Nous avons l’habitude de recevoir des notions dans un certain ordre, de suivre une sorte de routine dans ce qui nous est présenté ou que nous édifions – qu’arrive-t-il si l’on mêle tout – si l’on réduit les distances qui séparent des notions quelconques pour les présenter à l’esprit ?

 

 

 

* « Rien ne se fixe dans l’esprit… » §

Rien ne se fixe dans l’esprit. Les images ne durent pas identiques. Seules, les abstractions se reproduisent semblables. En effet l’abstraction ne se pense jamais explicitement. Elle sert de point de passage à des concepts. L’abstraction commutateur. La théorie mécanique. A.B.C.D. abstraction. P.Q.R.S.T.

Chercher la liaison [D → abstraction → P.] etc.

[Fol. 21v] §

* « Le Sommeil et la Mémoire. » §

{p. C.I.33} 

Le Sommeil et la Mémoire.

 

Autres mondes :

cligner des yeux, les élargir lentement.

attraper le pied droit de la main gauche, le crisper.

regarder un visage renversé.

manie de juger un grand monument, un arbre comme

si on le maniait, on y passait le doigt.

aspirer fortement, respirer, attendre.

simuler le sommeil, serrant les yeux, se réglant l’air.

la température du mouchoir en boule.

le tassement dans les tièdes et les frais de son vêtement.

Frissonner au commandement.

Les rideaux de blanche mousseline à 5 heures, jours de pluie.

S’étirer.

 

 

* « Voir les « faits » directement – comme… » §

Voir les « faits » directement – comme25

l’iris mer, l’ascensionniste. Bien isoler

les termes, du travail, puis bien les f

ondre. Travail de touches.

 

 

 

 

* « Le besoin de femme, a trois formes : … » §

{p. C.I.77} 

Le besoin de femme, a trois formes :

coït Instinct sexuel pur et simple
amour Sentiment de la solitude
galanterie Idolâtrie et vertige mental causé par la civilisation.

Le Sentiment de la solitude provient du manque d’idées.

[Fol. 22r] §

* « Série politique » §

{p. C.I.34} 

[Série politique
—————

Le gouvernement purement raisonné.

——

Campagne contre l’intellect.

——

Essai analytique sur la plénitude de la Terre.

——

Les pouvoirs en société.            I

——

Le goût du pouvoir, ses fondements      II

——

Le pouvoir intellectuel          III

——

Rapport sur l’état de la France.

id ––––––––––––––  l’Europe.

——

Les postulats actuels de la politique

le bonheur du + grand nombre.

——

Les lois mobiles ; la mobilité des lois.

——

Les opinions26.]

——

[Fol. 23r] §

* « Articles » §

{p. C.I.78} 

[Articles.

La géométrie et l’ornement. Vues modernes.

La cité présente. Points forts et courants.

L’Esthétique navale27.

L’image de la guerre moderne.

Les plaisirs et les états possibles. Vitesses etc.

Psychologie des machines.

Les limites réelles de la connaissance28 .

Stendhal et l’École criminaliste italienne. L’argent et la pensée.

Vue du monde actuel, et sa critique.

Cryptographie des écrivains. Les langages.

Londres et son commerce.

Un grand port.

Philosophie des journaux.

La variabilité de l’individu (Hystérie, images dominantes, etc.)29

{p. C.I.35}Dialogues.

{

Consideration on practic thought.

Thinking as a practic art.

Thought a power.//Charming as a power ; speaking dº.

——

The men known by inconscient reactions and mistakes.

New view of world by new spirits.

Nothing necessary in science but facts30.

——

L’ornement en putréfaction, papiers peints vulgaires, meubles – objets de camelote.

The business man.

Esthétique de l’intelligence.

Le style, la grammaire et les mots d’après la réalité de la pensée et de leur action.

——

La société et ses membres considérés comme des centres d’énergie. Diagramme énergétique du milieu social.

——

{p. C.I.79}Les nombres physiologiques et les ordres de grandeur.

Trade as containing a technical psychology of buyers31.

+ Raisonnement de la bête, de la chose32.]

[Fol. 23v] §

* « duel de corvettes – modernes – … » §

[duel de corvettes – modernes –

très joli

 

chemin de fer

* « petit parallélépipède… » §

petit

parallélépipède.

bas.

lumière

 

L’appartement moderne – la Fortune

2 choses33 

L’idéal = un questionnaire.

        le confesseur décorateur

le décor de Trianon.

  les quelconques

    bloc de plomb

 

la console –

la maison moderne

 

 

 

meuble anglais =

{

Louis XVI.

Tudor.

classique empire.

colonial34.

{p. C.I.36}Théorie générale du meuble. Anatomie physiologie.

fait pour être coudoyé Le meuble pour appui et repos.
              déplacé Le meuble pour travail et usages.

pour être constamment vu et usé

le mélange / point de vue moléculaire sous-entendu.

 

{p. C.I.80}               Usinage

prévision du meuble différentiation δπ

façon dont on se meuble par ensembles, par à coups35]

[Fol. 24r] §

Esprit (« Je pose que : La Science mathématique dégagée de ses applications ») §

Je pose que : La Science mathématique dégagée de ses applications telles que la géométrie, l’arithmétique écrite etc. et réduite à l’algèbre, c’est-à-dire à l’analyse des transformations d’un être purement différentiel, composé d’éléments homogènes – est le plus fidèle document des propriétés de groupement, de disjonction et de variation de l’esprit36.

 

———————

 

 

 

* « Tout ce qui entre dans la connaissance peut être de même sens… » §

Tout ce qui entre dans la connaissance peut être de même sens que ce qui y est déjà ou de sens contraire ±. Une sensation vient s’ajouter ou se retrancher à quelque chose d’établi antérieurement. Une idée se forme aux dépens des précédentes ou en les renforçant.

 

* « Dans la ville ne se voient plus que des choses qui sont déjà passées… » §

Dans la ville ne se voient plus que des choses qui sont déjà passées dans des cerveaux.

L’homme agit. Et trois manières. Ou après réflexion – avec greffé sur le parcours de l’acte d’une portion ou boucle représentative. Ou inconsciemment. Ou par abstraction – habitude, etc.

————

 

 

* « La grande faculté de l’esprit, sa nature… » §

La grande faculté de l’esprit, sa nature, est de supposer une variable indépendante.

[Fol. 24v] §

* « La pensée, la réalité différence de marche… » §

{p. C.I.37 C.I.81} 

La pensée, la réalité différence de marche. Effet peut être d’une réalité se rapprochant de l’allure pensée.

 

 

 

* « Histoire d’une merveilleuse invention par un être stupide. » §

Histoire d’une merveilleuse invention par un être stupide.

 

 

 

* « Si je me suis trompé une fois – je me suis trompé toujours. » §

Si je me suis trompé une fois – je me suis trompé toujours.

 

* « Nous serons toujours étonnés quand nous le voudrons : … » §

[Croquis]

 

Nous serons toujours étonnés quand nous le voudrons :

et ce fait d’être, être, voir, être précisé à un instant ! Étonnés surtout parce qu’à cet instant il y a ceci et non telle autre chose. Cette « autre chose » marquant ce qu’on appellerait une infinité de systèmes possibles.

 

 

 

* « L’abstraction est ce qui échappe au maniement de la pensée… » §

<L’abstraction est ce qui échappe au maniement de la pensée. On peut dire qu’elle constitue les systèmes auxquels appartiennent les réalités psychiques particulières.>

 

 

* « Et dans un coin de Glasgow, une statuette de Tanagra conservée. » §

Et dans un coin de Glasgow, une statuette de Tanagra conservée.

[Fol. 25r] §

* « Toutes les créatures abstraites comme l’espace – etc. … » §

Toutes les créatures abstraites comme l’espace – etc. comportent une indétermination, ou plutôt des déterminations arbitraires (constantes ?). Donc la création de ces créatures implique la production de cette indétermination. Comment cela a-t-il pu se passer ? À la racine de cela apparaît cette loi que j’ai {p. C.I.82}ailleurs vue et appliquée : le travail mental autour et au sujet d’objets {p. C.I.38}donnés a lieu, non (c’est clair) sur ces objets mais sur les images de ces objets. Il y a transposition. Et de cette loi évidente se déduit que les propriétés des objets ainsi élaborés sont des propriétés d’images. Toute spéculation primordiale sur un sujet physique par exemple vaut donc ce que vaut 1º l’observation qui fournira l’image-départ 2º le développement ou la méthode qui fournira l’image ou – l’explication finale.

 

 

 

 

* « Je suppose un de ces cas – fréquents en art littéraire… » §

Je suppose un de ces cas – fréquents en art littéraire – où il y a lieu d’écrire une énumération. Problème : remplacer l’énumération par une courte phrase, ou par une longue qui au lieu d’énumérer emploie, organise les éléments de l’énumération.

——

* « Classification des fonctions (Mendeleïev)… » §

Classification des fonctions (Mendeleïev)

par leurs éléments constants – par la puissance de la variable.

[Fol. 25v] §

* « Le chemin ! depuis le contact avec le réel… » §

 

 

 

Le chemin !

depuis le contact avec le réel, la pierre ramassée, les couleurs regardées – jusqu’à tant d’imaginations.

 

Le théâtre !

ou l’expérience, ou l’observation, – théâtre qui est la substance dans le creuset, qui est des choses qu’on voit, bien isolées, qui est la fenêtre ou le trou de l’iris ou le moment de l’image.

Tout fait limite. Et le problème sera toujours celui du choix, de la chance, du changement qui est a et non b.

————————————————————————————————————

* « Des recherches infiniment curieuses de dessin… » §

{p. C.I.39} 

Des recherches infiniment curieuses de dessin.

Sont physiques et psychologiques37.

Tant de petits efforts.

 

 

* « Une symétrie existe (définie par un minimum d’énergie)… » §

{p. C.I.83} 

Une symétrie existe (définie par un minimum d’énergie) par rapport à une figure, à une image + ou moins complexes, à une abstraction ou à une série d’abstractions.

Soient 2 points de la connaissance, pour passer de a à b images ou abstractions ou mélange.

 

 

* « Les cristaux tendent par leurs macles… » §

Les cristaux tendent par leurs macles38 à passer d’un degré de symétrie à un + élevé.

[Fol. 26r] §

* « Vivons – avec ces trous dans l’explication… » §

<Vivons – avec ces trous dans l’explication, avec ces portions faciles à parcourir par l’idée, couchant, mangeant, marchant – non sans problèmes, non sans commencement de tâtons comme l’aveugle – Sachant néanmoins et n’importe où que nos doigts étendus ne touchent que nous et que les plus grandes rigueurs sont à notre disposition. Mourons ainsi que nous apprirent à le faire chaque minute, chaque variation –.>

–———————————————————————————————————

 

 

* « Idée sur la construction de l’homme… » §

Idée sur la construction de l’homme. – V. page 24

 

* « Combinaisons avec ce qui l’entoure, nature, société (particulières)… » §

Combinaisons avec ce qui l’entoure, nature, société (particulières), formation d’idéaux généraux à l’aide de ces fragments, combinaison avec d’autres gens. Sexe, différence mentale, âge, différence ethnique, points communs, combinaisons de 2 ou n humains, l’union, la ville, les relations, la proie, les subordinations dues à une qualité et déformant 2 ensembles, l’animal, le métier. La différence d’argent.

{p. C.I.40}Essai sur les figures (perçues et non aperçues) dans cet ordre. Où peut-être comme dans l’autre (objet39) la connaissance se réduit 1º à des moments {p. C.I.84}discontinus 2º à l’éveil parallèle d’abstractions et de complexes qui font la notio directa minima40. Ceci au point de masquer les portions les plus évidentes des sensations et en raison de leur évidence même.

[Fol. 26v] §

* « Toutes les horreurs de l’inconscience… » §

 

 

 

Toutes les horreurs de l’inconscience. La volupté. Je n’ai pas perdu pied. Au plus ardent des instants, j’ai pensé à autre chose, à ce cahier, (au calcul des variations de la veille).

 

 

* « L’exemple. Nous savions de quoi il était question… » §

L’exemple. Nous savions de quoi il était question et pour quoi nous étions ensemble. Une seule image, seule et double et inverse, – unique comme type logique ou principe – double comme nous étions deux, nous dominait. Nous parlâmes de choses auxquelles nous ne pouvions penser. Ça se voyait. C’était malheureux. (Ça serait même la chose à utiliser). Au bout d’un temps T qui représentait la nouveauté, l’accroissement impulsif, le vertige devant l’heure s’avançant et l’image impérieuse, Ba41… se précipite et agit.

 

 

 

* « Un fait nouveau (physique, biologique, etc.)… » §

Un fait nouveau (physique, biologique, etc.) comment prolifère-t-il ou influe-t-il sur la connaissance à un instant donné. Proportions. Voir coïncidences.

 

 

* « Il eut le sens subtil de prendre avec chaque homme… » §

Il eut le sens subtil de prendre avec chaque homme l’attitude générale la plus avantageuse – jusqu’au jour – où il se sonda.

 

[Fol. 27r] §

* « Autour de la construction des faits » §

{p. C.I.41} 

Autour de la construction des faits :
——

 

La variation du temps est le lieu unique de la plupart des variations des choses. Une grande partie du travail logique doit consister à déterminer les {p. C.I.85}variations indépendantes, à démêler le temps et à montrer que (sous toutes réserves de l’avenir des découvertes et des combinaisons) ce temps est la seule chose commune entre tel développement et tel autre. Dans cette idée, il y a peut-être une définition analytique et implicite du temps. La simultanéité est une illusion – mais il faut alors élucider les questions de rapidité de succession.

On manque d’une bonne théorie des accords. L’étude d’un état en particulier d’une fonction pourrait être créée presque entièrement.

Au point de vue rigoureusement analytique, le temps s’évanouit. Et cependant on est obligé de l’évoquer pour expliquer clairement ce qu’est la théorie des fluxions42. Car le temps est la seule variable vraiment indépendante, donc… – voir ce que j’ai écrit page 56.

 

[Fol. 27v] §

Poème en prose (« La Merveille ») §

La Merveille

 

Voir la merveille :

 

Eaux se mordant, se roulant, éclatant, irradiations (de quoi ?), gyrations, grande douceur des chutes, cascades de corps qui jouissent, perpendiculaire ciel, fumées, sommets, morceaux de brume et leurs cassures planes, noyades, descentes, production et culture de sourires, épaules nageant43 ; la Science songée par un poète stupide et puissant : le cadre d’une porte où {p. C.I.42}reposent d’autres chambres vues qui communiquent, marcher sur le haut des herbes ; s’accouder au feuillage, la pénétration. Agir comme seul, ou ronfler. Les accords. Les escaliers tournants.

 

* « Une fois bien isolée et analysée la complexité… » §

+44 La variété d’accords.

Une fois bien isolée et analysée la complexité+, je pourrai résoudre des problèmes comme celui de la page précédente.

 

 

 

* « Tout ce qui est continu tend à être éliminé de la connaissance… » §

Tout ce qui est continu tend à être éliminé de la connaissance. Si rien autre ne peut le remplacer dans cette connaissance, il tend à se différencier.

 

 

 

 

* « L’énergie et les déclenchements… » §

{p. C.I.86} 

L’énergie et les déclenchements.

Une étincelle déchaîne la force immense d’une tonne de poudre etc.

 

* « Peut-on savoir si jamais penser s’arrête ?… » §

+ défilé d’images et transitions

Peut-on savoir si jamais penser + s’arrête45 ? – Car la question ne se pose que pour le sommeil sans rêves et les pertes de connaissance et on ne sait jamais s’il n’y a pas seulement discontinuité dans la mémoire.

[Fol. 28r] §

* « Voyons mon ami, ne sois ni gai ni triste… » §

Voyons mon ami, ne sois ni gai ni triste quand tu es seul, tu ne pleures ni ne ris.

 

* « Les continus seuls admettent les mots : … » §

Les continus seuls admettent les mots :

infini

divisions.

 

 

* « Sens de l’individualité, de l’unicité. » §

Sens de l’individualité, de l’unicité.

 

 

 

 

* « Exemples : Loi de l’inertie… » §

{p. C.I.43} 

Exemples : Loi de l’inertie. Loi du mouvement uniforme, symétrie simple du mouvement que nous attribuons a priori (imaginativement) de suite en interpolant à la réalité.

 

 

* « Négation relative de tout ce qui est en dehors du contour considéré… » §

Négation relative de tout ce qui est en dehors du contour considéré.

 

 

ou impossibilité de raisonner en même temps sur des ordres de quantité différents.

 

 

Dernier état de la matière.

Commencement ou fin du monde
(nombre pratiquement infini)

 

[Fol. 28v] §

* « Note pour identification… » §

{p. C.I.87} 

Note pour identification

caractéristiques motrices

croisement des mains.

 

 

* « Étant donné le circuit fermé AB… » §

Étant donné le circuit fermé AB, si nous passons de A en B suivant une trajectoire quelconque intérieure, il y aura hétérogénéité lorsque dans ce trajet nous devrons fournir des éléments arbitraires au chemin. Il y aura continuité si cette dépense est minima. Le degré d’indépendance des arbitraires est en raison inverse de la quantité d’hétérogénéité. DA =1/H  H =1/DA.

L’hétérogénéité est relative au circuit φ(C).

 

 

 

* « J’ai un des premiers eu l’idée de jeter machinalement… » §

[Croquis]

 

 

 

{p. C.I.44} 

[Croquis]

 

J’ai un des premiers eu l’idée de jeter machinalement et délibérément une notion sur une autre. (Volcan de Lémery46 !)

 

 

 

 

La logique formelle repose sur le principe de contradiction. Ce dernier repose sur le principe d’image possible ou impossible et découle de la logique imaginative, celle des faits mentaux (Images et temps). On l’a étendu aux cas d’abstraction (algèbre etc.) où il n’y a en question que des résidus de nombreuses images disparues qui interfèrent encore.

Exemple : impossible d’imaginer deux corps au même point de l’espace, ce qui revient au connu : Être et ne pas être en même temps. Le ne pas être n’existe pas imaginativement. Il n’y a pas de vide.

 

[Fol. 29r] §

* « 250 + 60 = 310… » §

 

{p. C.I.88}250 + 60 = 310

310 − (160+10 + 5 + 20) =115

20= 7 + 10 + 3

     H  MT  M.

 

* « La « psychologie » a deux grandes manières et même trois… » §

La « psychologie » a deux grandes manières et même trois. Je ne suis d’aucune.

La 1re est surtout littéraire, avec un air juridique. La Rochefoucauld, Montesquieu etc. Quelquefois elle a un caractère observateur auquel l’arbitraire ne laisse d’autre vertu que celle du conte. Stendhal. La Bruyère etc. Constant etc. Balzac. La 2me est scientifique. Elle connaît le cerveau, mais surtout celui des pigeons. Elle étudie les facultés et les organes. Elle est encore fort dispersée, à la recherche d’un début. Ce qu’elle connaît le mieux sont les erreurs des sens, les troubles nerveux. Une lâcheuse méthode médicale la domine encore. Toutefois elle est probe, accumule beaucoup de faits, entrevoit des lois particulières. Elle a du reste des limites étroites, qu’elle tente de reculer en ne proscrivant plus l’observation intérieure.

 

 

 

* « Une grandissime question : savoir si un cordonnier… » §

Une grandissime question : savoir si un cordonnier pourrait juger de tout, selon les seules qualités et épithètes du cuir.

 

 

 

* « L’habitude tend vers le minimum du travail… » §

{p. C.I.45} 

L’habitude tend vers le minimum du travail. Elle dépend de la périodicité c’est-à-dire d’une tendance au continu lequel réduit le travail à 0. c.q.f.d.

 

 

* « Chaque phrase est une expérience – (une éprouvette). » §

Chaque phrase est une expérience – (une éprouvette).

[Fol. 29v] §

* « Preuve par infini et fini… » §

{p. C.I.24 C.I.89} 

<Preuve par infini et fini

 

 

Pas infini puisque toute conception telle a un terme.

Pas fini puisque fini suppose par limite (qui y est contenue) un au delà.

Mais un actuel fini – faculté de recommencement.>

 

 

* [Calculs] §

[Calculs]

 

* « La probabilité n’a pas plus de réalité que la force… » §

  La probabilité n’a pas plus de réalité que la force. Ce sont des unités abstraites –

* [Dessin] §

[Dessin]

[Fol. 30r] §

* « Il faut remplacer les mots connus exprimant des choses connues… » §

Il faut remplacer les mots connus exprimant des choses connues – souvent par d’autres, et pour se garder des erreurs d’habitude et de l’insuffisance individuelle de tous les symboles.

 

 

* « Pouvoir immense du développement d’une notion… » §

Pouvoir immense du développement d’une notion. On peut tout développer – maturare47.

voie logique, voie imaginaire, voie naturelle.

L’imaginaire tend vers la naturelle.

 

 

* « Espace temps masse mouvement. » §

Espace temps masse mouvement.

 

 

 

 

 

* « De très rares hommes arrivent sans habitude à faire aussi bien… » §

De très rares hommes arrivent sans habitude à faire aussi bien ou mieux les choses que les autres font par l’habitude. Ils les raisonnent et les imaginent si fort que leur esprit mange et épuise temps et répétitions.

 

 

 

 

* « Personne ne médite. » §

{p. C.I.91 C.I.46} 

Personne ne médite48.

 

 

* « Toute discipline ou loi sociale consiste à faire rentrer l’individu… » §

Toute discipline ou loi sociale consiste à faire rentrer l’individu dans une image interchangeable transposable pour le but et la construction. De même la discipline interne fait considérer comme des minima chaque acte etc.

[Fol. 30v] §

* « Soient a et b notions dans le rapport de distance… » §

 

Soient a et b notions dans le rapport de distance sous sa forme réelle est très grand : je les rapproche.

 

 

Déclenchements

verbaux

{

 

divinité

folie

raisonnement

intervention

humaine

  réel

[Croquis]

 

J’écarte deux notions très voisines. Je différencie (sensu naturali49) un continu ou un périodique.

 

Rapport inverse de la récurrence = périodicité = continuité

et de la complexité du réel.

 

épuisement

limite

périodicité

 

 

 

inversion

enseignement par la peinture

 

 

 

 

 

 

* « À quel point les Euclides se sont-ils arrêtés… » §

{p. C.I.92} 

À quel point les Euclides se sont-ils arrêtés dans l’intelligence des formes ? À quel degré dans l’interruption de la continuité figurée ont-ils pu arriver ? On le voit. Mais les conditions de cet arrêt après ce progrès sont difficiles.

[Fol. 31r] §

* « Grand port… » §

{p. C.I.47} 

Grand port.

 

Étamines !             [Dessin]

 

 

* « Procédés a = b ∩ c ∩ d… » §

Procédés

a = b ∩ c ∩ d

mais a − 3

ou b ∩ c ∩ d − 3

conséquences.

 

* « Logique des paroles … » §

Logique des paroles

des images

et des images suscitées par les paroles

dite des faits (et des objets)

 

Logique simultanée

Successive           [Dessin]

 

* « Une chose élémentaire est une chose continue évidemment… » §

Une chose élémentaire est une chose continue évidemment, une chose châtrée d’hypothèses – (presque inimaginable !)

bruits élémentaires, monotones, vent, gaz qui brûle, mer, colères prolongées.

Un coup dans le mur, subit – = esprit

subit ! suffit.

Continuité d’habitude.

[Fol. 31v] §

* « Tu ne veux pas qu’on pense que tu as usé ton temps en vain… » §

{p. C.I.93} 

Tu ne veux pas qu’on pense que tu as usé ton temps en vain sur ces choses, et tu les poursuis et tu les prêches.

 

 

 

* « Pendant la sensation la force de représentation passe… » §

{p. C.I.48}Pendant la sensation la force de représentation passe par un minimum.

1) Pendant qu’on voit A on peut penser B.   La somme de conscience est constante.

2) Mais si A est imaginé B tend vers 0.

 

Donc l’effet de rêve qui est le maximum de (2) et où la croyance élémentaire est à peu près complète, peut se rencontrer dans la veille lorsque aucun travail psychique n’accompagne une sensation. Celle-ci prend alors les propriétés de la vision en rêve. Les sensations continues ont c’est clair un effet de ce genre, c’est la mécanique de l’hypnose.

 

 

 

 

* « Tous les éléments de la pensée-imagée sont dans la réalité… [I] » §

Tous les éléments de la pensée-imagée sont dans la réalité, il suffit de pousser l’analyse au point nécessaire. Mais ils n’ont avec leur modèle que cette propriété commune, d’être reconnaissables. Leur ordination ou la pensée doit être. Elle suggère l’idée d’un milieu commun (éther). Tout acte humain est le dérangement d’un certain ordre dit initial, donné, et l’apparition d’un nouvel ordre dit psychique. Si l’on néglige les termes pour ne se tenir qu’à cet ordre on le constate de nature physique ; et contenant des lois quantitatives.

Ce dérangement est un déplacement, un changement de configuration, impliquant espace, temps, le duo force et masse et les constantes nécessaires à

[Fol. 32r] §

* « Tous les éléments de la pensée-imagée sont dans la réalité… [II] » §

la compréhension. Enfin ce dérangement est précédé nécessairement de son image qui implique les mêmes unités.

On est conduit à attribuer aux images une valeur potentielle relative à leur structure continue ou discontinue ou à leur fréquence, habitude étant un succédané du continu.

{p. C.I.49}Des courants s’établiront suivant les différences de potentiels. Ainsi un objet A étant plongé dans le milieu considéré, c’est-à-dire imaginé, sera toujours apprécié différentiellement et des images intercalaires seront produites à tous les points singuliers, à tous les trous. – D’où V + W = Constante.

 

 

* « Une machine est un ordre de forces, un jeu de déplacements. » §

{p. C.I.94}Une machine est un ordre de forces, un jeu de déplacements.

 

 

* « Les échanges naturels – » §

Les échanges naturels

 

* « Ils meurent sans avouer… » §

Ils meurent sans avouer50.

 

Si on prie quelqu’un de tracer des lignes au hasard sur une surface limitée, chaque élément tend à recevoir des tracés équivalents à mesure que l’expérience est poussée.

 

 

 

 

 

* « Paris est plein de gens qui y vieillissent §

Paris est plein de gens qui

y vieillissent

 

* « La peinture fait le minimum penser à des couleurs… » §

La peinture fait le minimum penser à des couleurs, la musique à des sons. Généralement une action matérielle détermine des déplacements mentaux d’ordre différent. Développer.

[Fol. 32v] §

* « La Vie. » §

 

[Croquis]

 

La Vie.

<Ah ! que les villes sont amusantes !>

 

 

* « Récurrence de la conscience… » §

{p. C.I.50 C.I.95} 

Récurrence de la conscience. À chaque instant de la pensée on peut (alors) la quitter, la regarder – puis celle-là aussi qu’on en a eue, puis encore !

 

 

 

* « Nous ne percevons pas le dixième des choses que nous voyons… » §

Nous ne percevons pas le dixième des choses que nous voyons. Espaces inter-objets. Surfaces décrites.

V. p. 58 in fine51.

 

 

 

* « Il n’y a peut-être pas tant différence de complexité que différence de grandeur… » §

<Il n’y a peut-être pas tant différence de complexité que différence de grandeur, de proportions, dans les complexes.>

 

 

* « Dans les esprits le mouvement communiqué est d’autant + fort… » §

Dans les esprits le mouvement communiqué est d’autant + fort que la masse est plus grande.

 

* « Figure – fruit – feuilles… » §

Figure – fruit – feuilles.

 

[Illisible] ça sent la source et le perdreau.

 

[Fol. 33r] §

Teste (« La vie et les aventures solitaires du Chevalier Auguste Dupin… ») §

La vie et les aventures solitaires du Chevalier Auguste Dupin

Les mémoires du Chevalier Dupin. – Londres, 1853.

Cazanova52 de l’esprit.

 

 

 

 

* « L’œil tend à suivre le mouvement, ou l’esprit à l’imaginer… » §

{p. C.I.96} 

L’œil tend à suivre le mouvement, ou l’esprit à l’imaginer.

Il est bien su que l’œil considérant une forme peut y

voir un mouvement, trajectoire de l’élément

de l’objet vu – mais comme l’œil est immobile

et que l’objet l’est aussi, ce mouvement s’opère dans

le contour fermé de la forme de l’objet. Il est

infiniment rapide par rapport à la durée des images lumineuses.

 

 

Faire les expériences imaginatives.

 

 

[Croquis]

{p. C.I.51}Inversement l’œil considérant un mouvement peut y lire une forme dont la perception ne dépend que de la même durée. Application des nombres pratiquement infinis.

Dans les 2 cas on peut prolonger ces procédés psychiques (d’analogie).

1º Le mouvement implique physiquement une force qui implique une masse. – – – – – –

transformation de l’énergie

 

* « masse = inertie… » §

 

masse = inertie

 

Effet de neige tombante, douce force, circulation, profondeur, unification,

transparence et modification de la vue.

 

* « Montrer dans chaque homme l’être élémentaire… » §

Montrer dans chaque homme l’être élémentaire – puis ce qui le distingue. Car dans les livres un voleur n’est que voleur. Un voleur, saisi par la douceur du printemps, se sent un grand, un bon et beau voleur.

 

[Fol. 33v] §

* « Nous portons dans notre mémoire… » §

Nous portons dans notre mémoire

quelques centaines de visages

dix arbres

dix grands spectacles

20 livres53.

 

* « Loi de similitude est interne… » §

Loi de similitude est interne minimum
Loi de différence est externe m’/r2

 

 

 

* « Pression hydrostatique » §

Pression hydrostatique

 

dureté

son

Principe d’Archimède.            [Croquis]

D’où liquide = éléments pesants pressant les uns sur les autres par couches, donc toute tranche b pressée entre a et c doit s’amincir c’est-à-dire exercer sur les {p. C.I.52}parois une pression longitudinale, due à la nature de la liaison de ses molécules entre elles, et constante vu que surface de niveau. Cette pression augmente avec la hauteur du niveau au-dessus. – Donc l’isotropie du liquide est parfaite, étant admise la direction de la pesanteur.

 

 

 

 

* « Essayer une théorie cinétique où le travail dépensé… » §

Essayer une <théorie cinétique où>

le travail dépensé dans la mélodie                               [calculs]

par les rapports de notes = distance.

[Fol. 34r] §

* « Structures et anastomoses » §

{p. C.I.98} 

Structures et anastomoses

 

[Schéma]

 

 

* « Des unités psychologiques » §

Des unités psychologiques.

T

 

 

* « Du talent et du raisonnement politique. » §

Du talent et du raisonnement politique.

 

* « Le pouvoir de représentation n’a lieu que pour les choses abstraites… » §

Le pouvoir de représentation n’a lieu que pour les choses abstraites – partiel. Un modèle ne représente qu’une partie des propriétés. Sa limite est la chose même.

Donc –

 

* « Le vice est à tout le monde » §

Le vice est à tout le monde.

 

* « Un être est d’autant plus élevé qu’il est une fonction… » §

Un être est d’autant plus élevé qu’il est une fonction de plus de variables indépendantes.

 

* « La période de vibration du sommeil… » §

La période de vibration du sommeil Consistance – matérielle du rêve.

 

* « Des difficultés ou autres modifications que la restriction du temps… » §

LT-1 vitesse

LT-2 accélération

ML-3 densité

MLT-1 mv

MLT-2 Force

ML2T-2 Travail

Des difficultés ou autres modifications que la restriction du temps produit dans les opérations intellectuelles.

<Chacun est fonction de tout.>

[Fol. 34v] §

* « Si je n’arrive pas à autre chose, je saurai du moins… » §

{p. C.I.53 C.I.99} 

Si je n’arrive pas à autre chose, je saurai du moins de quoi il ne faut pas s’occuper.

* « Pauvre petit ! anciennement… » §

Pauvre petit54 ! anciennement.

Charnu, belle peau blanche, toute prête à devenir chaude, rouge, gros yeux à fleur de tête, nez si mouvant, lèvres si fières, si sensuelles, cheveux si indépendants, si bouclés à peine aux tempes. Oh ! si vivante chose, enfant si cher, si fin et si direct, si malaise et scrupule mais si courageux, si important, où es-tu mort ?

 

* « Le calcul des Probabilités est relatif à notre ignorance… » §

Le calcul des Probabilités est relatif à notre ignorance. En effet il n’y a probabilité qu’entre des possibles.

Il n’y a possibles que parce que nous négligeons certaines conditions.

Et nous les négligeons par force. Elles sont inconnues.

Il est relatif à la limitation du nombre des possibles. Chaque événement doit se présenter proportionnellement à sa probabilité ! Tout ce qui se produit est relatif à un total futur, est partie d’une somme proportionnelle.

 

Personnalité de Valéry (« J’ai compris une chose quand il me semble que j’aurais pu l’inventer… ») §

J’ai compris une chose quand il me semble que j’aurais pu l’inventer. Et je la sais toute quand je finis par croire que c’est moi qui l’ai trouvée. Les variations. Méthode.

[Fol. 35r] §

* « Le monde se compose… » §

{p. C.I.54} 

Le monde se compose

 

de ce qui est perçu

de ce qui est imaginé

des abstractions

 

 

{p. C.I.100}L’imaginé est l’élastique si nécessaire en tout, si logique en somme.

 

* « Au centre la cité de monuments énormes et les usines… » §

<Au centre la cité de monuments énormes et les usines. Les théâtres, les fours crématoires, les édifices publics, les admirables usines, merveilles de propreté, de luxe et de mouvements exposés avec puissance et goût. Autour, l’immense jardin circulaire puis le parc concentrique où commencent les habitations délicates, personnelles, séparées.>

 

* « Soit une fluence / un nombre fini quelconque / d’éléments… » §

Soit une fluence / un nombre fini quelconque / d’éléments, l’esprit ferme le circuit et rend ce nombre fini à chaque instant. Il y a conservation.

 

* « On peut faire l’analogie de travail moléculaire en chaleur… » §

On peut faire l’analogie de travail moléculaire en chaleur – ou travail spirituel en certains cas.

 

* « U + V = constante… » §

U + V = constante

dU + dV = 3

 

* « À quoi correspondent le poids et les dimensions des animaux… » §

À quoi correspondent le poids et les dimensions des animaux, des êtres ? Je ne crois pas qu’on y ait songé.

[Fol. 35v] §

* « Principes de la théorie analytique » §

{p. C.I.55 C.I.101} 

<Principes de la théorie analytique55.
——

Groupe. Image. Perception. [Croquis]

<Leur symbole U + V = C.

L’imagination est potentielle. La perception cinétique.

Déductions. L’état faible se distingue par la monothèse et la variation étendue à tout le connu. L’état fort par un simultané hétérogène.

À un instant quelconque le connu est limité.

(1) Je suis devant A réel ; je le vois : puis penser à B, former B simultanément

(2) Je ferme les sens. je forme A′ imaginaire, la formation B tend vers 0.

Dans (1) A + B = K.

Dans (2) A′ + B = K mais A′ = B. Donc B = K.

 

 

* « Théorie de l’introduction. » §

Théorie de l’introduction.

 

Soit une sensation d’un seul sens, limitée et d’un certain degré d’hétérogénéité, soit le temps. L’hétérogénéité est fonction symétrique de la production. L’hétérogénéité de la production elle-même est discontinue par rapport au producteur. Toute combinaison régulière fait songer à un dessein / genre / humain – car elle implique la continuité qui est notre habitude. Elle est ressemblante à un travail humain.

Si l’on compare 2 de ces combinaisons, l’une naturelle, l’autre humaine par exemple une coquille et un cristal et une maison on voit que : 1º le cristal est divisible en cristaux. Et la maison l’est en matériaux différents. Pour passer d’un élément cristallin à l’autre, le travail sera le même que pour passer d’une face ou d’une arête à l’autre. Pour passer d’un élément de la maison à l’autre – il n’y aura pas d’élément peut-être. En tout cas le travail sera toujours plus grand.

Il semble que le travail intérieur dans chaque élément de construction humaine est ≥ que celui [inachevé]>

[Fol. 36r] §

* « L’ordre intérieur est en rapport arbitraire avec l’extérieur… » §

{p. C.I.56 C.I.102} 

 

L’ordre intérieur est en rapport arbitraire avec l’extérieur.  A B    C D [Croquis]

Le travail de AB à CD et celui de A à B, de C à D.

Recours à l’abstraction pour apprécier l’un en même temps que l’autre.

 

<Je suppose que le travail AB [illisible]>

Hypothèse : si AB ≤ AB − CD = naturel. (1)

— si AB > AB − CD = humain. (2)

 

Enfin si AB.CD croît / se multiplie / au-delà de toute limite humaine – surnaturel dans (2)

                                                       imperceptible dans (1)

 

 

* « Un accord (inaperçu) peut-il être réduit à la notion du nombre… » §

Un accord (inaperçu) peut-il être réduit à la notion du nombre pratiquement infini (page 14)

 

 

* « Toute théorie des limites sort de l’expérience… » §

Toute théorie des limites sort de l’expérience. La limite peut se définir psychiquement la sensation d’un travail d’ordre supérieur / différent /. Limite commune est comme une surface équipotentielle.

 

 

 

* « Ne jamais chercher la perfection ou la puissance d’un esprit… » §

Ne jamais chercher la perfection ou la puissance d’un esprit – – dans un résultat.

 

 

* « Ce qu’on appelle caractère est une périodicité. » §

Ce qu’on appelle caractère est une périodicité.

 

 

* « Hypothèses continues de Napoléon. Problèmes – » §

Hypothèses continues de Napoléon. Problèmes –

[Fol. 36v] §

* [Dessin] §

{p. C.I.57 C.I.103} 

[Grand dessin qui occupe la moitié supérieure de la page]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* « L’éther est peut-être la condition de la cohésion des objets… » §

L’éther est peut-être la condition de la cohésion des objets et de leur immuabilité relative.

Des choses plongées dans un milieu.

a) notion de l’élément de ce milieu.

Il y a peut-être action et réaction autre que mécanique / (directe)/ = géométrique ou structurale.

(chimie, actio praesentiae56)

Soit un petit flotteur, bateau, dans la mer. C’est un groupe créé, entre lesquels il y a communication, c’est-à-dire comparaison des masses réciproques et {p. C.I.104}des actions. Toute action s’exerçant aux deux, vents etc., attractions sont différenciées par leur nature particulière.

[Fol. 37r] §

* « Des gammes. » §

Des gammes.

 

 

La périodicité n’a lieu que dans les contours fermés, c’est-à-dire dans les domaines limités.

{p. C.I.58}Réciproquement tout domaine limité ou contour ou nombre fini… fait songer à une périodicité possible. On peut toujours l’introduire.

Deux portions symétriques d’un développement périodique sont proportionnelles. Elles sont continues. Le travail à exercer pour passer de l’une à l’autre est minimum. La différence entre ces 2 portions sera une simple fonction du temps et de l’espace. En d’autres termes c’est la même toujours, qui revient accompagnée d’un indice ou instrument – relatif à l’origine choisie temporelle ou spatiale.

 

 

* « Des idées communes (joies populaires) anastomoses directes… » §

Des idées communes (joies populaires) anastomoses directes – Du refus d’y participer.

 

 

* « Étude expérimentale du “Volcan de Lémery”. » §

Étude expérimentale du « Volcan de Lémery57 ».

 

 

* « Notre classification des idées en sottises, traits de génie etc. … » §

Notre classification des idées en sottises, traits de génie etc. paraîtra aussi ridicule que celle de Buffon : le mouton est doux, le tigre est cruel etc. Elles sont toutes deux trop et pas assez analytiques.

 

 

 

* « Des choses donnent envie d’être coupées, tordues, mordues, bues. » §

Des choses donnent envie d’être coupées, tordues, mordues, bues.

[Fol. 37v] §

* « Mary Laplace, Hélène Dupin, Hélène de Tauxrose, Emilia Desperoni… » §

{p. C.I.10 5} 

 

<Mary Laplace, Hélène Dupin, Hélène de Tauxrose, Emilia Desperoni, Maxime Dormie, Benoît d’Aramie, Stephany Needle, Laura Mobiüs, Eve Diaz, Maurice Lème.

Des noms 1º quelconques (comme on dit complexes) de syllabes.

Timbres.>

 

* « Quand je regarde un objet – je n’y peux pas penser… » §

{p. C.I.59} 

Quand je regarde un objet – je n’y peux pas penser. À sa vue, du moins.

En effet penser = varier.

 

 

* « Tristan, Massin, … » §

Tristan, Massin, [Illisible]

 

 

* « J’estime, sur tous, les esprits disjonctifs. » §

J’estime, sur tous, les esprits disjonctifs.

 

 

* « Gambades verticales de l’eau de mer. » §

Gambades verticales de l’eau de mer.

* « Problème du Japonais… » §

Problème du Japonais58

[Dessin]

 

files de soldats

files d’arbres

statues –

abstractions

meuble

monument

 

[Fol. 38r] §

* « S’il n’y a pas milieu agissant, il y a création ou destruction de forces… » §

S’il n’y a pas milieu agissant, il y a création ou destruction de forces. (Faraday).

 

{p. C.I.106}S’il n’y a pas milieu il y a action à distance, il y a incompréhension imaginative. La nécessité de la conservation a donc une rigueur imaginative.

———

* « Cycle » §

Cycle

1º À quoi reconnaît-on l’action spécifiquement humaine.

2º Que faut-il supposer pour que cette déformation soit mécanique.

3º Que signifie cette mécanique. Le continu. Ordres de continus ou de quantité.

 

{p. C.I.60}N.B. Fonctions analytiques et fonctions transcendantes.

 

1º Essai expérimental. a) discontinuité vierge ou naturelle.

Principe des limites. Contours fermés. Commencements.

Moindre action. Types complexes. Notions de symétrie.

Théorème. À toute discontinuité, fourniture d’éléments.

Nombre de ces fournitures = φ (discontinuité)

Divisibilité. Groupement. Multiplication.

Grossissement.   par contraste.

Rapetissement.   par série59.

————

Symétries croissantes, périodicités.

Enfin symétries transcendantes = celles dont la production n’est plus d’images mais de concepts.

b) discontinuité humaine ou spirituelle.

Il y a telle action. Lorsque un ordre de symétrie a est imposé à un groupe d’objets chacun d’un ordre (β, γ, ξ) < α.

Exemple : l’abstraction ! –

Démonstration. <Soit A la chose donnée – A = D (e0e1e2) = a. Soit l’ordre de symétrie générale |a…e0…e1…e2|….

Je dis que la disposition D est due à l’esprit humain. En effet>

[Fol. 38v] §

* « Les nombres pratiquement infinis… » §

Les nombres pratiquement infinis,

une mouche contre une vitre, etc.

efforts dits rythmiques.

 

 

* « Qu’est-ce qu’on ne dirait pas si un voile ou une porte… » §

{p. C.I.107} 

Qu’est-ce qu’on ne dirait pas si un voile ou une porte vous séparait de l’interlocuteur ?

 

 

 

* « À propos de la réduction proportionnelle de Laplace… » §

À propos de la réduction proportionnelle de Laplace60

nous avions extrait les quantités angulaires.

C’est idem pour les courbes.

 

 

* « Preuve de l’hypothèse mécanique spirituelle… » §

{p. C.I.61} 

Preuve de l’hypothèse mécanique spirituelle

  Les transformations.

  L’abstraction etc.

 

 

* « Futur – passé – présent homogènes. » §

Futur – passé – présent

homogènes.

 

 

* « Je place ce que j’entends – dans ce que je vois : … » §

Je place ce que j’entends – dans ce que je vois :

homogénéité mécanique.

 

 

* « Comment se reconnaît-on ? à quoi ? » §

Comment se reconnaît-on ? à quoi ?

 

 

* « Les Phénomènes du Réveil. » §

Les Phénomènes du Réveil.

 

* « Les véritables L, T, M sont sensations, images, abstractions. » §

Les véritables L, T, M61, sont sensations, images, abstractions.

[Fol. 39r] §

* « Quand on parle de droite finie, l’esprit la prolonge… » §

{p. C.I.108} 

Quand on parle de droite finie, l’esprit la prolonge,

  indéfinie – la limite6263.

[Figure]

 

* « Vraie valeur des constructions abstraites. » §

Vraie valeur des constructions abstraites.

 

Je suppose qu’on cherche à établir la succession des états rétrogrades de l’univers et que par l’analyse de l’actuel on arrive à quelque résultat. Eh bien ! le résultat sera formé 1º d’images élémentaires contemporaines 2º de leur ordre ou abstraction qui est de même nature.

——

« Le Raisonnement par récurrence contient une infinité de syllogismes. C’est une faculté qui permet de concevoir la répétition indéfinie d’un acte dès que cet acte a été une fois possible64. »

 

{p. C.I.62}Notes. Pour que cela ait lieu il faut supposer qu’à chaque répétition identique de l’acte se joint un indice le différenciant des précédents et des suivants – ou inversement qu’à chaque acte nouveau se joint un indice assimilant cet acte aux précédents.

Le point important est que cet acte possible une fois ne se répète pas : il se conçoit comme répétible65.

Je dis qu’il y a abstraction. En effet on ne peut imaginer cette répétition qu’un nombre fini de fois.

<Soit y = ax. Ceci est vrai pour toute valeur de x et d’a. Si je fais y/x = a cette opération permise est vraie pour toute valeur d’x et d’a. Or x, y, a, peuvent avoir une infinité de valeurs. Donc je prévois une infinité d’actes dès que celui-ci est possible et sans doute à partir d’un acte réel par induction tel que 20 = 4 × 5

(20 + l) = 4 × 21/4.>

[Fol. 39v] §

Poème en prose (« Le mélange. ») §

{p. C.I.109} 

 

Le mélange.

 

J’ai pensé à des choses chéries, fondantes

  à Cauchy, à Faraday

  à l’art de construire

  à des mélodies se mêlant elles-mêmes

  au mouvement des bateaux.

  à la salle, à l’orchestre et à la scène de l’Opéra, dessin si psychique.

  la lune, là, comme une bougie.

 

 

* « Il avait prévu toutes les grosses choses, défaites d’armées… » §

Il avait prévu toutes les grosses choses, défaites d’armées, abandon dans une île, catastrophes – dénuement complet et aucune des petites : égarer cent sous, mal aux dents. –

 

 

* « Les anciens ignoraient le centième de seconde et le micron. » §

Les anciens ignoraient le centième de seconde et le micron.

 

 

* « Deux cas : le temps est marqué par les différences du spectacle… » §

{p. C.I.63} 

Deux cas : le temps est marqué par les différences du spectacle.

    le temps est marqué par les différences de l’esprit.

 

 

* « L’effet que doit faire aux feuilles le vent. Mouvements périodiques. » §

L’effet que doit faire aux feuilles le vent. Mouvements périodiques.

 

* « Saisir une chose fugitive, fumée, vague, regard… » §

 

Saisir une chose fugitive, fumée, vague, regard, la bêcher, la pétrir, la retourner et n’en conserver qu’une statue. (Why66)

[Fol. 40r] §

* « Base inductive du calcul infinitésimal. » §

{p. C.I.110} 

Base inductive du calcul infinitésimal.

Toute construction est inductive c’est-à-dire emprunte au milieu une quantité A, un accord et y ajoute B. Conditions : égalisation qualitative de A et B ou leur homogénéité élastique mentale – détermination de B. Lors de ces déterminations faculté instantanée et récurrente de transporter les modèles de construction indépendamment des éléments –

 

 

* « L’esprit est la véritable variable indépendante… » §

L’esprit est la véritable variable indépendante.

Qu’est-ce que ça veut dire ? En pratique c’est l’attribution de la série arithmétique et l’essai de chaque valeur 1 2 3 n. En réalité il faudrait transformer ce terme de série arithmétique en série générale à différence minimum.

Je veux dire que [inachevé]

 

 

* « Abstractio potest facere saltus et nihil aliud. » §

Abstractio potest facere saltus et nihil aliud67.

 

 

* « Fonctions ordinales et fonctions cardinales. » §

Fonctions ordinales et fonctions cardinales.

 

 

* « Comment s’opère le changement des images ? » §

Comment s’opère le changement des images ?

 

 

 

* « Éclairage du ciel » §

{p. C.I.64} 

Éclairage du ciel

 

Le cabinet de toilette, coin de nature minérale et matinale avec ces rappels préhistoriques de fleurs et d’eaux, ses éponges, sa nudité et sa liberté.

[Fol. 40v] §

* « Imaginairement tout est actuel… » §

{p. C.I.111} 

Imaginairement tout est actuel. Entre deux images, des souvenirs par exemple ayant leur date – l’assignation du temps est faite par abstraction. Toutes les fois que la notion de rappel, de retour, accompagne une image – quelque chose est cette notion. À quoi reconnaissons-nous68 que c’est un souvenir qui se présente ? À l’absence d’une portion de l’effort de combinaison. Si le travail de combinaison est généralement représenté par la différence des indices (intégrale). Dans le souvenir il sera diminué par la diminution de l’indice total du corps rappelé. L’effort pour se souvenir de quelque chose peut aboutir à 0, à un doute, ou à 1. Probabilité mnémonique.

Voir p. 5969

 

 

* « Il y a une mémoire négative… » §

Il y a une mémoire négative = se rappeler qu’une chose n’est pas telle que la donnée.

 

Pascal (« Penser de plus près… ») §

… Penser de plus près

Pascal 5970

 

 

Psychologie ; Mysticisme (« Aujourd’hui – après le criticisme… ») §

Aujourd’hui – après le criticisme71 – le moment est bien meilleur que naguère pour faire la Science Intérieure, celle que les mystiques ont entrevue !

Et peu de gens s’y adonnent – et je voudrais l’apercevoir72.

 

 

* « Huysmans me parle beaucoup de cette démonomanie… » §

Huysmans me parle beaucoup de cette démonomanie. Cas de Dubus73 – rôle de la Sodomie et de la morphine. Détourné des sacrements de l’Église par scrupules, pénitence individuelle suggérée comme + rigoureuse.

Rôle de l’isolement mental. Renoncement. Le Hollandais.

[Fol. 41r] §

* « L’explication (la production) s’arrête à la réalité habituelle… » §

{p. C.I.65 C.I.112} 

L’explication (la production) s’arrête à la réalité habituelle. En effet c’est un minimum quant à la qualité des images fournies ; le choc de 2 billes homogènes – rien de + simple ; théorie mécanique. Les productions postérieures seraient plus complexes.

 

 

* « à chaque instant se déclarer différent de quelque chose est penser… » §

à chaque instant se déclarer différent de quelque chose est penser. Ce dont on se déclare différent se nomme : réalité, images, abstractions ou complexes d’images ou indices.

<On le nomme réalité par rapport à images.>

 

 

* « Généralement une pensée n’arrive à la connaissance… » §

Généralement une pensée n’arrive à la connaissance que si elle est conforme à un certain mode (habitude) et si elle est appréciable. Ce qui suppose je ne sais quel laboratoire antérieur et quel tribunal. Souvent l’éducation amène à apercevoir ce qui serait resté inconnu (dans la pensée) sans elle.

<Cette connaissance amène donc à [inachevé]>

Les pensées semblent s’attirer parce que nous choisissons inconsciemment pour les reconnaître celles qui ont déjà quelque chose de connu.

Et puis il y a le rôle des sensations introduites74.

 

Cette connaissance ou cette différentiation est donc comparative. Si je représente par la suite des nombres la succession des pensées et si je suppose que la réalité (faite de nombres) n’a jusqu’alors présenté à cet individu que les nombres premiers, l’individu ne remarquera que ces nombres premiers dans sa pensée. Ainsi s’il a rencontré le groupe 7, 11, 91 dans cette nature, et si sa pensée lui donne un jour la suite 11, 12…91…7. il ne retiendra que 11, 91, 7 et pensera à ce moment cette combinaison. D’où s’élucide mainte difficulté sur la discontinuité mentale. En particulier la difficulté qu’ont la plupart des esprits à reconnaître dans leur pensée les quelconques, les informes (par rapport à la réalité).

[Fol. 41v] §

* « Penser – a la forme d’un colloque, ou d’une vue. » §

{p. C.I.66} 

Penser – a la forme d’un colloque, ou d’une vue.

 

 

 

* « Une métaphore, – par exemple – fait plaisir par complexité… » §

{p. C.I.113} 

Une métaphore, – par exemple – fait plaisir par complexité et non différemment.

Je dis : cet arbre monte comme une fumée.

L’image de l’arbre est ordinaire.

Celle de la fumée   id.

Leur rapprochement amuse et fait agir. On entrevoit vaguement en lisant la ligne proposée les combinaisons imaginaires pouvant sortir des termes.

 

 

 

* « Parler du rythme d’une phrase etc. ou d’une ligne… » §

Parler du rythme d’une phrase etc. ou d’une ligne c’est grouper cette phrase ou cette ligne, affirmer que les diverses portions n’en sont pas indépendantes.

 

* « m = vρ… » §

[Croquis]

<m = vρ
dm = ρdv>

 

 

* « Par rapport à quoi a lieu le mouvement de la pensée… » §

+75 par rapport à l’effet de souvenir on a un minimum

Par rapport à quoi + a lieu le mouvement / changement / de la pensée ? J’ai supposé un flux continu dans lequel des portions sont connues, pouvant contenir des sensations rendues homogènes. Généralement les images bases sont indiquées à peine.

 

 

* « L’avenir et le passé sont des concepts abstraits… » §

L’avenir et le passé sont des concepts abstraits qui embrassent certaines images. Ce sont des images comme les autres (en détail). On les construit aussi facilement l’une que l’autre et toutes deux que les autres.

Quand on se représente une portion du passé, plus on se la représente moins elle a l’air du passé. En effet le passé a toujours pour indice une saveur de minimum qui disparaît avec l’effort. Le même phénomène a lieu pour l’avenir. En effet l’avenir a pour indice une indétermination qui disparaît mêmement.

[Fol. 42r] §

* « De la pratique de la prédiction de l’avenir et de reconstitution du passé. » §

{p. C.I.67 C.I.114} 

De la pratique de la prédiction de l’avenir et de reconstitution du passé.

Ces problèmes ne peuvent exister qu’en connaissant toutes les conditions de l’objet. Toutefois on peut s’amuser.

Il est remarquable que la variation de l’objet n’est en réalité que celle de l’image ou du concept de cet objet.

 

 

* « Il y a longtemps que j’ai remarqué ceci : … » §

Il y a longtemps que j’ai remarqué ceci : si on s’efforce de préciser une image aussi saugrenue qu’on voudra, elle tend vers la réalité. Je suppose qu’on veuille imaginer l’Olympe ; on se retrouve dans les barbes des dieux comme celles des sapeurs et il ne reste plus que des figurants.

————————

Moi, je vis ainsi et toi différemment. J’ai peur de ceci, je mange cela. Toi, deux heures de café, suivre une femme, courir la nuit… Structures !

Toutes manières de fabriquer du temps.

—————

<La vie cellulaire est rythmique comme la propulsion du sang.>

 

* « Le « moi » est une fréquence – un nombre parmi un autre. » §

Le « moi » est une fréquence – un nombre parmi un autre.

 

* « La pointe du jour » §

La pointe du jour76

* « ponceau japonais » §

[Croquis]

 

ponceau japonais

[Fol. 42v] §

* « Il ne faut pas cependant toujours chercher le merveilleux. » §

{p. C.I.68}Il ne faut pas cependant toujours chercher le merveilleux.

 

 

* « Les jetées filaient comme des flèches. » §

{p. C.I.115}Les jetées filaient comme des flèches.

 

 

 

* « Alternative : je considère un être comme sujet de la mécanique… » §

Alternative : je considère un être comme sujet de la mécanique (c’est-à-dire résoluble en images connues minimae77) et tout livre etc. en fait autant et il ne m’intéresse qu’ainsi. Mais je saute par-dessus le détail de cette machine, j’arrive aux notions fondamentales et il ne m’intéresse plus.

 

 

* « Voir en une seconde un arbre sortir de terre… » §

Voir en une seconde un arbre sortir de terre, s’éployer et cent fois dans cette seconde fleurir, jaunir, se dépouiller, refleurir, les feuilles et fleurs tombées cent fois, cent fois avoir pourri.

 

 

* « Non seulement des sphères contractiles, des tubes infiniment déliés… » §

Non seulement des sphères contractiles, des tubes infiniment déliés, des gyroscopes, des contours, des aires et des trajets, des champs et des zones, des pôles, des surfaces, des milieux dirigés, des espaces divisés, des structures – mais encore, des hommes, des arbres, des automoteurs agissants.

 

 

* « Vie et aventure de l’objet fait de deux corps vivants… » §

Vie et aventure de l’objet fait de deux corps vivants. Le spasme. Les températures.

 

 

* « L’horloge a mal tourné » §

<L’horloge a mal tourné>

 

 

* « Les difficultés premières en mécanique… » §

Les difficultés premières en mécanique proviennent de ce qu’on ne veut admettre qu’une partie de ce qui est.

[Fol. 43r] §

* [Page de dessins et de calculs] §

{p. C.I.69} 

 

 

 

[Page de dessins et de calculs]

[Fol. 43v] §

* [Quelques calculs] §

 

 

 

[Quelques calculs]