1852, de Louis Pasteur à A Mme PASTEUR..

Ma chère Marie, M. Rassmann est dans l'erreur. L'opinion que je portais sur ce qu'il m'avait dit dans ma lettre de tantôt est exacte.

Il n'a jamais obtenu de l'acide racémique avec de l'acide tartrique. pur. Il fait ce que fait M. Fikentscher, et ce que font les fabricants de Vienne avec de petites différences qui confirment l'opinion généItlle que j'ai émise il y a peu de jours dans ma lettre à M. Dumas.

Je vais bientôt partir.

J'ai reçu tout à l'heure du fils de M. Brosche le fabricant, jeune homme très aimable et tout français par les manières et le ton, de nouvelles adresses de fabriques d'acide tartrique que je visiterai encore. L'une près de Berlin, l'autre près de Magdebourg.

Adieti. Tout à toi.

L. PASTEUR.

Je pense que j'aurai enfin à Leipsick des nouvelles de toiElles ne m'auront jamais fait autant de plaisir.