Besançon, 29 novembre 1841.
Mes chers parens, J'attends tous les jours de vos nouvelles et surtout à cause de ce cahier que je vous ai demandé. Il me semble qu'il devrait être déjà venu; on me l'a redemandé encore une fois. Vous devez aussi avoir reçu des nouvelles de
Joséphine; je lui ai écrit il y a quelques jours et elle ne m a pas encore répondu. J'aimerais savoir comment elle se trouve. J'ai oublié d'affranchir ma lettre quand je lui ai ecnt; il vous faudra avoir soin d'affranchir les vôtres, et ne la laissez pas manquer d'argent, sans pourtant lui en donner trop.
Pour la dernière foire tu aurais bien pu me venir voir à une autre heure qu'à celle de la classe; tu devais bien penser qu'à huit heures nous entrons au cours. J'avais une lettre à te donner que j'écrivais à Virginie. Je l'ai fait Porter chez M. Jourdant, mais tu n'y es pas retourné et on ma renvoyé ma lettre seulement hier.
Ecnvez-moi le plus tôt que vous pourrez.
PASTEUR Louis.
Et pensez à mon cahier.
Ma chère Virginie, d Dans cette lettre dont je parle plus haut je te demandais e m'écrire quels morceaux de musique tu désirerais que J le acheté. Je voulais t'en envoyer pour la dernière foire, S ] avais peur de choisir des morceaux trop difficiles ou qUI ne conviendraient pas. Tu demanderas à Mlle AntOIe ce que je pourrais prendre. Elle t'indiquera ceux qu'elle voudra. Je les [trouverai] facilement à Besançon.
leu, ma chère Virginie, je [t'écrirai plus] au long une autre fois.