à Lausane 2 mars [1758]
Monsieur,
Je vous suis très obligé de l'attention que vous voulez bien avoir de me procurer la vaiselle de feu Monsieur de Bellegarde.
Si je n'avais pas toutte la vaisselle qui m'est nécessaire je saisirais avec empressement cette occasion de m'accomoder de toutte celle que vous voulez bien me proposer. Mais s'il vous restait les quatre compotiers, et deux ceuillers à potage je les prendrais pour faire plaisir à Mr de Gauffecour.
J'ay l'honneur d'être
Monsieur
votre très humble et très obéisst serviteur
Voltaire gentilhome ordinaire du roy