1729-07-03, de Voltaire [François Marie Arouet] à Nicolas Claude Thieriot.

Soiez le bien revenu de Boran mon cher T. Mille respects à mr de Nossé, me de Nizet, et mr Nicolle.

Vous avez mal fait d'adresser votre lettre chez me de G, elle encor plus mal de s'en fâcher.

Je ne la reçus qu'hier au soir. La Pissot demande grâce dites vous, mais je n'ay point entendu parler d'elle. Si elle n'est pas chez moy demain lundy à neufheures du matin, je la feray condamner à onze, pour une autre affaire plus considérable que la 1ère et je la poursuivray sans rémission. Adieu, vous devez aprouver ma conduitte, elle est ferme mais non impitoyable.