[Titre] §

SELF
BOOK

1895 §

1896 §

{p. C.I.83 C.I.164} 

* « Tout le monde (.00000) désirant ardemment – non gagner la victoire… » §

{p. C.I.85 C.I.165}[Tout le monde (.00000) désirant ardemment – non gagner la victoire – c’est trop vague ! mais passer par exemple d’une vallée dans une autre vallée. On se jette sur la hauteur. Mais –

Si l’on assimile (sciente²) l’armée à une masse mouvante sur une surface déterminée, cherchant toujours le chemin minimum et évitant de rencontrer toute autre masse analogue dirigée en sens contraire et + massive, on trouvera tout ce qui est le bon sens militaire. –

Ne pas envisager la lutte en tant que victoire ou défaite, – ni les armées comme séparées.

* [Croquis] §

[Croquis]

* « Ici, le fait immobile est l’écrit… » §

Ici, le fait immobile est l’écrit ; il est capital de le séparer de toute impression, de toute signification d’abord pour n’en retenir que la structure³.]

* [Feuille volante de calculs] §

[Feuille volante de calculs]

* « Étant donné que le moi est une formation… » §

{p. C.I.87}[Étant donné que le moi est une formation, l’idée que chaque idée passe au non moi, se sépare, comment la traduire ?

Le donné est la possibilité (sensation) de changer indéfiniment une 1^re formation formée… jusqu’à ce que, etc…

Mais on ne change pas. On ajoute en comparant. – et on peut donner ou trouver telle importance à l’un des termes quelconques du développement⁴.]

* [Feuille volante de calculs] §

[Feuille volante de calculs]

* « par la naissance inégaux en égaux en… » §

{p. C.I.86 C.I.166} 

* [Feuille volante de calculs] §

[Feuille volante de calculs]

* « I est donné R se produit… » §

{p. C.I.87 C.I.167} 

* « (Son, aspect, associations) = mot… » §

(Son, aspect, associations) = mot.      Conscience⁷. [Dessins]

mot = φ(I) + f(R).

Il a ceci de fort que c’est un groupe invariable entre une portion physique et une portion mentale, tel que chacune amène l’autre. Mesure commune conventionnelle – arbitraire – ce qui en fait la valeur.

Si le son d’un mot était une fonction évidente de son sens, toute variation du sens c’est-à-dire de la pensée altérerait le son. 1º Il n’y aurait plus langue commune. 2º Il n’y aurait plus comparaison pour le même esprit entre ses états successifs. Mémoire.

————

* « Libretto for C A D… » §

{p. C.I.88 C.I.168}[Libretto for C A D [Claude Achille Debussy]. Tristan comme modèle.

effets naturels, réalisme abstrait.

sommeil +                  Suave agonie.

lumière – vue –

le fantastique réglé psychologiquement sur les nécessités

[Sur la partie inférieure du feuillet grand dessin d’un fauteuil⁹.]

* « Les choses ont été données à l’homme pour s’exprimer… » §

{p. C.I.84} 

Les choses ont été données à l’homme pour s’exprimer – pour penser. C’est une manière de parler.

* « Caractère analytique : de réduire à zéro la portion y… » §

Caractère analytique : de réduire à zéro la portion y d’un état de connaissance, d’abord etc. – choix des indépendantes.

* « Une expression de mépris, un sourire incassable sur le visage… » §

Une expression de mépris, un sourire incassable sur le visage. La gare, un bain fumant. La mer, petit verre de liqueur porté aux yeux, une huître, et sa chair ; une raie ou une sole¹⁰.

* « L’adversaire négligera la combinaison adverse… » §

L’adversaire négligera la combinaison adverse semblable à la sienne.

* « Faire comme si on savait… » §

Faire comme si on savait.

————

On peut oublier une idée. Donc…. ?

————

Une chose plus ou moins à la disposition.

Croyance à une chose augmente quand on peut la voir quand on veut. Récurrence.

* §

{p. C.I.169}Étant donnée une théorie quelconque de l’esprit, sur quoi porte la différence des « esprits ».

* « Un être régulier correspond à un être quelconque + un indice. » §

{p. C.I.89}Un être régulier correspond à un être quelconque + un indice.

* « Truc éternel : de figurer les situations morales des individus… » §

Truc éternel : de figurer les situations morales des individus par les nuances de phrases.

* « Récurrence particulière applicable aux phénomènes mentaux… » §

Récurrence particulière applicable aux phénomènes mentaux.

Une « récurrence » telle que développée elle donne au lieu d’une série d’expériences numériques, une série de phénomènes mentaux organisés d’une certaine façon¹¹.

* « L’homme tout à coup placé sur le trône, – – à la mort, etc. etc. » §

L’homme tout à coup placé sur le trône, – – à la mort, etc. etc., bouleversé, mais dira : « Ce n’est que cette image, que cette idée ? Laissez-moi le temps de reconnaître que c’est une image, une idée et que je la juge ainsi et non comme un trône, ou comme une mort. »

* « Lorsque la pensée parle d’elle-même, se pense… » §

Lorsque la pensée parle d’elle-même, se pense, se désigne, se cherche [inachevé]

* « Il dit “Je ne comprends pas.” » §

Il dit « Je ne comprends pas. »

* « Toutes les langues emploient des mots étrangers… » §

{p. C.I.170}Toutes les langues emploient des mots étrangers comme pour constituer une langue complète. Parfois elles possèdent le mot qu’elles empruntent, – alors c’est qu’il semble plus phonétiquement expressif.

* « Jardins japonais uniquement de sable… » §

* « Classification des hommes par circulation… » §

{p. C.I.90} 

* « État Érotostatique… » §

L’animal – la sélection,

la reproduction, le dressage,

l’usage.

* « J’ai pensé – j’ai été ceci (une image) – … » §

{p. C.I.171}J’ai pensé – j’ai été ceci (une image) –

je me suis retrouvé une autre image ou chose, un certain temps après. Le temps étant compté par une certaine action qui donne une appréciation par limite (cigarette etc…) Le passage ? Où étais-je ?

* « Un sujet, un thème sert de limite par souvenir intermittent. » §

Un sujet, un thème sert de limite par souvenir intermittent.

* « Recherche d’un problème… » §

Recherche d’un problème.

Un problème quelconque comprend toujours

{p. C.I.91}Sa donnée

+ ce qu’elle renferme en l’analysant à fond

+ la série d’idées qu’elle suscite

+ la comparaison de cette série avec la donnée.

Postulat des problèmes¹³

On suppose toujours que la résolution sera telle et telle. Si c’est un problème d’explication par exemple on définira inconsciemment ou consciemment les éléments derniers, et leur combinaison. Si c’est un problème de construction on formera d’abord l’image + aisée de la construction et on ira vers elle, pour former la réalité malaisée / moins aisée / de la construction.

* « La différence de l’énergie nécessaire pour passer de A à B… » §

La différence de l’énergie nécessaire pour passer de A à B mentalement, avec celle pour passer de A′à B′points correspondants dans la réalité.

* « Du donné purement mental… » §

Du donné purement mental.

Le donné est fixe ou mobile mentalement parlant. On peut chercher le lieu des points tels que etc. La condition est immobile – On peut chercher différemment.

* « Point de satisfaction – Voir Log-book p. 10… » §

{p. C.I.173}Point de satisfaction – Voir Log-book p. 10¹⁴ ou sentiment de symétrie.

* « On fait un effort – on se vide… » §

On fait un effort – on se vide, on transporte du soi au-dehors,

* « Soit a₁ a₂ a₃… a_n, une série de portions d’espace… » §

Soit a₁ a₂ a₃… a_n, une série de portions d’espace (surfaces) connues par la vue – successivement, et dont l’étendue croît ou décroît suivant une loi quelconque. Une accommodation s’opère chaque fois. Ces surfaces peuvent être parfaitement semblables et ne différer que par leurs dimensions relatives.

Pour démontrer que l’on peut concevoir la connaissance sous le rapport de la quantité [inachevé]

* « Dans ce fait que je puis concevoir ceci – je trouve… » §

{p. C.I.92}Dans ce fait que je puis concevoir ceci – je trouve qu’il faut que je forme cela et cela. En termes communs il faut que ma pensée passe¹⁵ par cela et cela. Ainsi je puis concevoir une dynamo, une république, etc. Creuser. Divers plans.

* « Qu’est-ce qu’imaginer avec intensité – jusqu’à produire… » §

Qu’est-ce qu’imaginer avec intensité – jusqu’à produire des réactions physiques ? 1º C’est tendre à la réalité c’est-à-dire raviver un simple souvenir. 2º C’est recommencer (théoriquement) les mêmes opérations, c’est-à-dire écarter la « suite », reprendre la vision et charger les détails = les parties du donné¹⁶.

* « Degré de particularité des arts » §

Degré de particularité des arts

Règle connue : le travail qu’on suscite est entièrement fourni par le sujet.

* « Le travail énorme dont donne l’idée un soleil… » §

{p. C.I.174}Le travail énorme dont donne l’idée un soleil qui se couche. Curieuse coïncidence : la fusion a lieu au choc comme si vraiment.

* « L’explication supprime la douleur du fait quelconque… » §

L’explication supprime la douleur du fait quelconque. Anesthésie – on peut supposer le problème résolu – on peut par de fausses explications¹⁷ endormir le problème, le calmer, et on fait cela la plupart du temps, presque toujours ou [inachevé]

or, il n’y a pas de fausses explications – Quand le problème s’est tu – c’est fini. Aucune explication ne va plus loin.

* « The Record. (Mot qui veut dire journal, souvenirs… » §

The Record. (Mot qui veut dire journal, souvenirs – et qu’on emploie en France pour – maximum – apogée – championnat –)

Cela peut s’entendre d’une noble manie. Un Don Quichottisme moderne et américain. Dictons le problème :

{p. C.I.93}« Dans tel genre un homme fait telle chose. Y a-t-il une raison pour que Je n’en fasse pas autant ? – ou plus ? »

Oui. Cette raison qui est claire dans les choses physiques, est très obscure dans les choses mentales – et j’ai toujours eu envie de la donner. Je crois m’en être approché.

* « R + I = Kt… » §

[Croquis]

Kdt = dR + dI

Introduire 1º la quantité de knowledge¹⁹.

2º la définition spéciale du temps.

3º une variation qui permette d’établir le travail.

{p. C.I.175} Actes simples d’exemple

Lire.

Écouter un parleur.

Voir.

Se diriger.

* « Les phrases… » §

Connaissance simultanée ou infiniment proche du cas particulier et du cas général

* « Analyse d’un calcul. » §

{p. C.I.176}Analyse d’un calcul.

à conditions totales. Tracé syllogistique extérieur.

Constructions internes. Établissement du chemin.

* « Conte bleu. » §

[Croquis]

* « Amour. Une même image en deux… » §

Amour. Une même image en deux. Et l’un la voit d’un côté et l’autre de l’autre, et l’un se voit dessus / en haut / et l’autre dessous / en bas /.

* « Quand on pense, j’entends crier la machine. » §

Quand on pense, j’entends crier la machine.

* « Il ne faut pas confondre les deux méthodes… » §

{p. C.I.95 C.I.177}<Il ne faut pas confondre les deux méthodes qu’on trouvera dans ce travail. Je les ai distinguées autant que je l’ai pu mais seulement autant que je l’ai pu.

Ce sont 1º Voir ce qui est.

        2º L’explication

1º Voir ce qui est a consisté à poser que la précision ou (loi du plein) serait mon postulat.

2º L’explication dépend des unités et des méthodes particulières.>

* « Arriver à la notion du travail… » §

Arriver à la notion du travail.

Reprendre les limites incontestables.

* « Art de penser Lieu géométrique… » §

* « Étant donnée une situation légèrement douloureuse… » §

* « Objection de M. Tarde… » §

{p. C.I.178}Objection de M. Tarde²³.

(Vie) La finalité. Réfutation aisée –

—————————————————

* « Raisonnement du poisson. – etc. peut servir… » §

Raisonnement du poisson²⁴. – etc. peut servir de mille façons – raisonnement de la chose.

Essais particuliers de précision ou recherches imaginatives.

—————————————————————————————

Si le système hétérogène A est défini par un travail de formation qui se pose dès que A est connu, que devient le travail pour un système homogène B ?

* « Champ de connaissance ou lieu géométrique de tout le non moi. » §

Champ de connaissance ou lieu géométrique de tout le non moi.

* « Que devient une idée raturée ? Une sensation corrigée… ? » §

Que devient une idée raturée ? Une sensation corrigée… ?

* « Plaisir naval » §

{p. C.I.179}Plaisir naval

Esthétique Navale²⁶                        la mer de jour et de nuit

{p. C.I.97}Le poisson, sa navigabilité, ses propulseurs – l’argonaute à siphon.

———————————

Le navire, flottaison et mouvement.

Constructions diverses, conditions de résistance de l’eau, architecture interne. Couverture, efforts résistants, efforts moteurs, chocs. Résistance à la flexion. Bois, variétés, types chronologiques de bâti, types nationaux. Les baux. Les cintres – Les formes extérieures – œuvres vives – œuvres mortes, etc., symétries. Mécanismes de propulsion et de direction. – Lestage.

Le mât. La rame. La voile. Vitesses diverses. Théorie de la voile. Mouvements du navire à voiles. Embardées, bordées, lof³⁰, capeyage³¹, virage, – tenue du vaisseau à la lame. – roulis, tangage, bande. Le clipper.

Le Navire à vapeur. Roues. Hélice, apparence extérieure.

Construction en fer et acier, fer à T., cornières solides et leurs symétries de résistance.

Machinerie. Charbon. Calculs de tonnage. – etc., vitesses, tenue à la mer.

Appareils accessoires. Gouvernail, ancres, boussole, loch, drapeaux, signaux, etc.

——————————————————————————————————

{p. C.I.181}Aboutir au moderne et donner les impressions des 3 types les plus saisissants. Le yacht à voiles grand modèle. 50 à 100 tonneaux. Le transatlantique (Campania etc., de 12 à 15.000 tonneaux). Le croiseur rapide de 1.000 à 3.000 tonneaux.

——————————————————————————————————

Le langage maritime. La guerre navale, mouvements – poursuites etc.

* « 3 types Yalu : » §

3 types

Yalu³²  :

* « Une idée se produit. Après, (de suite) on la retouche… » §

Une idée se produit. Après, (de suite) on la retouche, on la juge, on la compare, on aboutit à la changer, à l’améliorer (Ceci est – pour l’étude du champ).

* « Il n’y a aucune raison de les grandir – ni de les diminuer. » §

Il n’y a aucune raison de les grandir – ni de les diminuer.

—————————————————————

* « Bonté de l’ouvrage mathématique, le rapport du fond à la forme… » §

* « Supposons bien nette la section entre le phénomène mental… » §

{p. C.I.98 C.I.182}Supposons bien nette la section entre le phénomène mental et la discontinuité. La discontinuité définit à fond la réalité par opposition à la pensée dans un temps très court. Elle définit aussi le phénomène intérieur considéré comme passé ou s’étendant sur un long temps.

Théorème. Le champ de la connaissance est susceptible de transformations totales ou partielles. Cette proposition implique le temps et le moi.

La différence entre le phénomène intérieur et l’extérieur provient de ce que à toute variation de la portion intérieure ne correspond pas une variation extérieure (directement au moins). Et qu’il y a toujours une portion à déterminer d’une de ces sections qui résiste à toute variation de l’autre.

* « Ab heterogeno. » §

* « Théorème des changements de symétrie. » §

Théorème des changements de symétrie.

<Soit une fonction φ(A) = U. Soit le travail concomitant T = φ(U) = ψ(φ(A)). T passe par un maximum pour certaines valeurs de U = U_n, U, U_q, et passe par un minimum pour des valeurs U_n + _ε, U _p+ε etc.>

{p. C.I.99}T(1) > T(n)

T(n) > T(m) (m = pn)

{p. C.I.183}organe//homme//société//                       ou mieux

T(m) > T(m p) [Dessins]

p nombre abstrait quelconque

Circuits fermés dans la pensée. Que réellement il n’y en a pas.

Idée d’A (1). Idées suivantes B, C, D… (idée d’A(2)).

* « La pensée, équilibre convectif parfois. » §

La pensée, équilibre convectif parfois.

* « Le rôle social de la logique. » §

Le rôle social de la logique.

Étude des infractions à cette commune mesure.
————

* « Problème du lecteur, qui lit anything avec une idée en tête… » §

Une méthode – c’est négliger – référence commune –

* « Bonne entente du pouvoir en société. » §

Bonne entente du pouvoir en société.

Le point supposé fixe

——

Le pouvoir – pensée.

   –   –          charme.

   –   –         « beauté » etc.

   –   –         parole.

   –   –         argent etc.

Dans un théâtre où un spectacle impose des mouvements à n spectateurs, p femmes inspirent p′ désirs et peuvent obtenir φ(p′), q individus peuvent agir par l’argent sur q′ individus, etc.

—————

{p. C.I.185}Mécanisme de l’autruche.

* « Problème général. Chercher dans n’importe quoi… » §

Problème général. Chercher dans n’importe quoi les racines psychologiques ou donner aux composants de cette chose donnée leurs noms psychologiques.

* « “Un orage de pensées” » §

« Un orage de pensées »

* « “Tout phénomène mental est accompagné d’images.” » §

« Tout phénomène mental est accompagné d’images. »

* « Toute explication est soumise à la nécessité d’exprimer… » §

* « L’homme coulé à ses propres yeux – » §

L’homme coulé à ses propres yeux –

Personnalité de Valéry (« Ma nature a horreur du vague. ») §

* « S’amuser à tenter de traduire tout en mathématiques… » §

S’amuser à tenter de traduire tout en mathématiques.

1º pour avantage d’image.

2º pour avantage de logique et sentir les variations et ordres de quantités.

* « quelconque » §

{p. C.I.186} quelconque

* « Pour le Ha-lu, dé//nominer… » §

Pour le Ha-lu⁴¹, dé//nominer.

tableau d’énergétisme – puis               grossissements etc

sensation d’arrivée, de tourner

accords.

[Dessins]

* « D’après Bouchard le corps s’échauffe… » §

D’après Bouchard⁴² le corps s’échauffe

après un exercice quelconque : il se refroidit

au repos et arrive à température normale

après oscillations.

* « Les lettres difficiles à faire. » §

{p. C.I.187}Les lettres difficiles à faire.

* « L’évolution et la survivance du plus apte… » §

L’évolution et la survivance du plus apte appliquées aux idées ne mène pas loin. Si A, B, C, survivent à l’exclusion de A′ B′ C′ ce serait que ABC sont + forts =

* « La valeur de l’individu diminue (paraît diminuer)… » §

{p. C.I.102}La valeur de l’individu diminue (paraît diminuer) d’où illusion de l’individualisme théoricien et etc. Elle doit diminuer. Le monopole individuel.

——

Quelle qu’elle soit, la pensée une fois connue et déterminée n’est plus qu’une combinaison de choses. Ces choses sont tirées du monde et deviennent phénomènes mentaux. Mais leur existence permanente / en tant que réalité ou que langage / est la référence commune.

La propriété primitive de combiner les choses dans un ordre autre que le naturel est le fondement de l’abstraction et de l’esprit.

Travail. Toute abstraction se résout en images et en possibilités d’images.

* « Ils ne tiennent compte que de ce qui est transportable… » §

Ils ne tiennent compte que de ce qui est transportable⁴³.

* « L’erreur et l’habitude, l’idole… » §

{p. C.I.188} 

La crédibilité dépend de la comparaison φ(I, R)⁴⁷.

* « m m′ m″ / rⁿ… » §

{p. C.I.103} 

* « La démonstration, travail… » §

La récurrence = généralisation + sériation régulière.

* « Le sommeil mental est un manque de comparaison. » §

{p. C.I.189}Le sommeil mental est un manque de comparaison.

* « X dit : Non, je me mets à ma place, croyez-le… » §

X dit : Non, je me mets à

ma place, croyez-le. Je ne me

mets pas le 1^er – dans mon cœur.

– Alors comment pouvez-vous vivre ?

* « Un vase persan à Glasgow ; une main dans la mienne… » §

Un vase persan à Glasgow ; une main dans la mienne ; un verre de lait glacé à bord du vaisseau ; une photographie perdue sur l’océan ; une injure à celui que l’on préfère ; une idée trouvée sur une route ; le souvenir d’une immense fatigue dans une marche : –—

* « a) Le moi est un phénomène “mental”… » §

<a) Le moi est un phénomène « mental »

ou un groupe de id.

b) tout phénomène mental s’objective

c’est-à-dire s’oppose au moi.>

* « L’idée de justice est une idée élémentaire… » §

L’idée de justice est une idée élémentaire dont l’être est très simple. C’est l’égalité en action. L’idée d’égalité est encore plus simple.

* « Ces idées générales toujours formées ou existant… » §

Ces idées générales toujours formées ou existant par un individu ; toujours enfermées dans une personne.

* « Equilibrium. Équilibre de sensations… » §

Equilibrium⁴⁹.

Équilibre de sensations.

{p. C.I.190}Touche un corps. Si équilibre thermique

pas de sensation thermique.

Édifices de différences de potentiel⁵⁰.

* « Le souvenir de l’avenir. » §

{p. C.I.104}Le souvenir de l’avenir.

* « Il réfléchit à l’ensemble de ses amis et connaissances. » §

Il réfléchit à l’ensemble de ses amis et connaissances.

* « Les 1^ers objets remarqués sont ceux dont l’état est différent… » §

* « Le potentiel d’un individu dans l’attente… » §

* « Machine à penser… » §

* « Gens détestables : … » §

{p. C.I.105 C.I.191}Gens détestables :

Les mendiants ; les enfants ; les poètes ; les femmes de 30 et au-dessus qui s’attribuent importance quelconque ; les putains ; les marchands ; les gens qui pensent presque comme soi ; les gens qui haïssent la logique ; certains malades ; les laquais des autres ; ceux qui fument mal ; ceux qui parlent lentement ! ceux [qui] ne trouvent jamais rien ; ceux qui vous ont vu tout petit.

et il reste de la place !

* « Pour moi, la patrie n’est pas une terre préférée… » §

Pour moi, la patrie n’est pas une terre préférée, une race – c’est une action plus – – que les autres.

* « « Comprendre », terme vague… » §

« Comprendre », terme vague.

On [ne] peut en dire que le phénomène que ce terme indique :

1º Susceptible de variation avec les individus.

2º – – – – – – –      dans un individu suivant le moment.

3º Dépend du temps.

4º    –    d’une certaine quantité à chercher dans l’objet proposé.

* « L’écriture | dessin | idéographie… » §

L’écriture | dessin | idéographie

essayer d’en fabriquer une.

——

* « La psychologie en tant qu’étude de fonctions… » §

La psychologie en tant qu’étude de fonctions, il ne faut pas étudier les portions /images / particulières – discontinues, mais les relations générales où le continu peut s’introduire.

* « L’espace réel (celui des yeux et des sensations, –) n’est pas euclidien… » §

* « Une fois qu’on est dans le domaine de l’image… » §

{p. C.I.106}Une fois qu’on est dans le domaine de l’image, un bateau peut pendre à sa fumée, un arbre à ses feuilles.

[Dessin]

Escadre.

* « S’il existe des sensations musculaires (et il en existe)… » §

S’il existe des sensations musculaires (et il en existe) les images directement venues de ces sensations se produiront par exemple à l’occasion de la vue d’un mouvement quelconque, d’un objet en équilibre instable, d’une forme invitant au geste etc. Ces images seront les plus générales de toutes ou les plus facilement fondues en abstraction. En effet elles sont déjà une commune mesure d’objets (quant au déplacement de ces objets) par la fatigue.

* « Un pays est d’autant plus civilisé que l’argent… » §

Un pays est d’autant plus civilisé que

 l’argent y procure plus de choses.

* « Morale : si je fais ceci (A)… » §

{p. C.I.193}Morale : si je fais ceci (A)

j’aurai telle idée (A′).

* « Dans le théorème I + R = C… » §

Dans le théorème I + R = C⁵⁴. (1) étudier R. Variations de R. Grandeur absolue de R. Peut-être l’équation (1) dépend non de R mais d’une φ(R) à déterminer.

* « Une idée occupant A… » §

Une idée occupant A.

Toute autre idée est nulle.

* « Mener les autres… » §

* « régiment, canards, grues, alternatives imposées… » §

* « Critérium antimétaphysique… » §

* « La faculté importante de n’être pas satisfait – par – – –… » §

* « Ma vie n’a rien d’extraordinaire… » §

* « … En littérature, en art, les idées viennent toujours ”isolées”… » §

* « Tout ce qu’on sait confond davantage que tout ce qu’on ne sait pas… » §

* « (Les bruits – quelconques.) » §

(Les bruits –

 quelconques.)

* « Tout phénomène mental est réduit à un “travail”… » §

{p. C.I.196}Tout phénomène mental est réduit à un « travail » – c’est-à-dire à une formation à base différentielle

1º dans sa génération à cause de l’hypothèse du minimum⁵⁵ 2º dans son existence relative –.

Or, toute formation (augmente) non ! change le champ de connaissance, donc problèmes.

* « Vue d’un objet A… » §

* « Un acte d’où le maximum d’habitude est exclu – est –… » §

Un acte d’où le maximum d’habitude

est exclu – est –

un langage fait communiquer

les hommes entre eux – et un

homme entre soi.

* « Certain phénomène physique A suggère des phénomènes mentaux B… » §

* « Les dames = hussards, doges, vieux prêtres… » §

{p. C.I.197}Les dames = hussards, doges, vieux prêtres – et les jeunes filles = héros, Robespierres, sauvages extraordinaires –

* « Les vieux noms de théorème – ou problème… » §

Les vieux noms de théorème – ou problème correspondent à un essai primitif très curieux. La définition des théorèmes est généralement absurde.

* « On peut imaginer un coefficient psychique des objets… » §

On peut imaginer un coefficient psychique des objets, valable dans un esprit déterminé et dans la zone de temps, favorable.

* « La main ne peut toucher son bras. » §

La main ne peut toucher son bras. [Dessin]

* « Le goût et désir de combiner » §

{p. C.I.109}Le goût et désir de combiner

* « Problème. Trouver une expression psychologique… » §

Problème. Trouver une expression psychologique du principe de raison suffisante.

a) Ce principe existe. En mécanique.               [Croquis]

b) Il ne peut recevoir aucune amélioration ni explication logique.

C’est un minimum.

* « Phrase : S V M ∞ α… » §

VaSMdSdSM

On considérera dans toute phrase, des parties désignées par phrases élémentaires et telles qu’une fois lues ou connues tous les éléments qui les composent sont rentrés dans le cours psychique et en quelque sorte finis en tant que mots distincts. Ils ont agi ; ils sont réunis et un ordre nouveau leur est imposé, celui de leur action qui produit image, ou idée.

Si l’on analyse le principe précédent d’après la théorie du travail, on voit que toute phrase se compose de différences de plusieurs ordres, qu’elle suppose (après connaissance) une action classificatrice et constructive (ou travail) qu’il faudra analyser.

————

Tout mot est susceptible d’un développement.

* « Problème. Question singulière et d’ailleurs absurde, mais “suggestive”… » §

Problème.

Question singulière et d’ailleurs absurde, mais « suggestive ».

I. Un « esprit » découvre, étudie, comprend une loi quelconque très compliquée de physique ou d’analyse  on demande si, une {p. C.I.110}théorie de l’esprit étant faite, cette théorie ne devra pas contenir des lois de l’esprit au moins aussi complexes que la loi désignée ?

II. Si on suppose affirmative la réponse, en déduire les propositions implicites. Indiquer les relations de la question avec une définition analytique de la compréhension.

* « Au point A du temps, j’ai imaginé un phénomène associé au point B futur… » §

{p. C.I.199}<Au point A du temps, j’ai imaginé un phénomène associé au point B futur pour qu’en B [inachevé]>

Au point A du temps, j’ai imaginé ensemble 2 objets – l’un X arbitraire, l’autre Y, associé au point B futur par une expérience répétée. Or, en B, Y s’étant produit, X s’est produit. Aucun doute n’est envisagé quant au résultat.

On a donc : A = F₀(t)         B = F₁(t)

               X + Y = Ψ₀(A) = Ψ₁(B)

De quelle nature est la liaison inconnue X = Φ(Y) ?

X s’est produit 2 fois.

En voyant Y en B que j’avais imaginé en A, j’ai en B imaginé X que j’avais imaginé en A.

Donc une certaine condition inconnue qui lie X_i1 Y_i

[M_i = M imaginaire ; M_r = M réel]

lie également Y_rX_i2 ; de plus elle subsiste malgré la différence (B – A) = F(t).

Faisons des hypothèses.

Supposons Y_iX_i1 réellement liés, constituant un ensemble (1)α groupe. Supposons de même Y_rX_i2 liés, constituant un ensemble (l)β.

(l) = à l’unité. Il vient d’abord Y_iX_i = Y_rX_i d’où Y_r = Y_i

Noter l’indifférence de la nature particulière de X et Y. Ils n’ont ici que des rapports de position⁵⁶.

Entre α et β supposons également une liaison.

α=(X_i1Y_i) β = (X_i2Y_r⁵⁷)

{p. C.I.111}Noter aussi que Y_r = Y_i par rapport à X. En d’autres termes, deux objets / (ω′) / étant associés, ils le sont dans l’imaginaire comme dans le réel⁵⁸.

* « Or les rapports de réel à imaginaire sont définis par l’équation dI+dR = 0… » §

Or les rapports de réel à imaginaire sont définis par l’équation dI+dR = 0 comme étant des différences de variation⁵⁹.

Étant donnés les 2 objets A, B ou a b (im.) on a les (m − 1) (m − 2)… combinaisons = 6 de A B a b. Dans l’espèce 2 combinaisons seulement interviennent [ab, Ab]⁶⁰.

Les objets de connaissance ont donc la propriété de varier à travers I et R ; ils constituent I et R par leurs états par rapport à d’autres objets en d’autres états.

La proposition (ω′) constitue le principe d’homogénéité. Mais les propriétés différent dans I et R. –

Le groupe [ab] devenant [aB] ou la substitution [ab/aB] il est clair qu’on a ab ≡ aB en désignant ≡ une égalité à un certain point de vue. En {p. C.I.200}d’autres termes on ne peut remplacer ab par aB que sous certaines conditions ou dans certains cas.

[Calculs mathématiques sur la demi-page inférieure]

* « Langage algébrique 1º par rapport à la pensée même » §

{p. C.I.112}Langage algébrique 1º par rapport à la pensée même

une image de tel ordre sera écrite A – – B – – C – ; a b c.

une transition d’image à image sera écrite +.

une abstraction ou transition inconsciente sera

placée entre […] contenant l’implicite ou

indiquée simplement par un symbole –

Dans toute expression ainsi écrite le nombre absolu des termes indiquera le temps – (mental)

L’introduction de la réalité se marquera par les termes majuscules.

2º par rapport au langage

Le langage ordinaire crible le précédent.

Une expression générale du langage ordinaire serait congruente à la précédente⁶¹.

* « Je suppose qu’on numérote une phrase… » §

Je suppose qu’on numérote une phrase construite absolument selon la logique grammaticale, et puis on l’arrange. On a une permutation, une série de permutations dont un certain nombre est interdit –

Sens rétrograde dans la chaîne des phénomènes réels

a) détermination du sens direct. –

b) Réversibilité.

Mêmes questions concernant les phénomènes psychiques.

* « Et comme j’avais pensé trop vite… » §

Et comme j’avais pensé trop vite…

* « Col d’odeurs – Surmontée de cris d’oiseaux » §

{p. C.I.201}Col⁶² d’odeurs – Surmontée de cris d’oiseaux

* « Au lieu de : soirée délicieuse, fruit exquis… » §

Au lieu de : soirée délicieuse, fruit exquis – moi et la soirée étaient délicieux, moi et fruit – exquis. Je m’étais agréable ce jour-là.

* « Y a-t-il une réduction (inconsciente)… » §

{p. C.I.113}Y a-t-il une réduction (inconsciente) à un nombre inférieur de variables indépendantes ? Groupes. Multiplicités à n dimensions. Minimums.

* « C’est parce que nous ne connaissons que partiellement ce qui est… » §

<C’est parce que nous ne connaissons que partiellement ce qui est, que nous pouvons faire une généralisation quelconque.

Donc>

* « Rechercher en toute chose le stade antérieur – – » §

Rechercher en toute chose le stade antérieur⁶³ – –

* « Passage mécanique de tristesse à joie et inversement. » §

Passage mécanique de tristesse à joie et inversement.

* « Tout le monde a des raretés… » §

* « Les mots par rapport à la réalité ou à la pensée… » §

* « Contribution » §

Contribution

a) Tout le système des réalités peut se concevoir changé, différent. – mais de plusieurs manières.

Et cœtera ↓

b) Tout concept abstrait, tout mot (substantif) est {p. C.I.114}relatif à des fonctions de m portions de réalité (objets). « Ce sont des conventions ». Mais ils sont relatifs non à ces objets en eux-mêmes, mais à des propriétés de la variation de ces objets. Il y a géométrie parce que le déplacement d’un solide laisse constantes et fixes certaines propriétés (lignes, points) du solide envisagé. Il y a langage et pensée parce que la variation de la pensée implique quelque chose de constant. Ce quelque chose comprend à la fois le système des réalités (ou une fonction invariante de ce système)

Théorème. Pendant qu’il y a variation consciente de la pensée – la variation de la réalité est nulle⁶⁴.

* « La psychologie jusqu’aujourd’hui était réduite à l’observation… » §

{p. C.I.203}La psychologie jusqu’aujourd’hui était réduite à l’observation. Les difficultés étaient d’observer et d’exprimer ses observations. Il est sans doute temps d’y introduire le raisonnement par développement et la méthode de variation et les hypothèses⁶⁵.

* « Une forme suggère une forme. Par quelle voie… » §

Une forme suggère une forme. Par quelle voie.

De Proche en proche.

[Croquis]

* « Cas où la ressemblance – c’est-à-dire – le passage au général… » §

Cas où la ressemblance – c’est-à-dire – le passage au général est due à la similarité de 2 réactions tendant chacune à restituer chacun des états antérieurs.

* « Il manque à tout phénomène imaginatif une portion des phénomènes réels… » §

Il manque à tout phénomène imaginatif une portion des phénomènes réels combinés pour le former. Ce défaut permet la variation et la combinaison même.

{p. C.I.115}La variation du phénomène imaginatif a lieu par rapport à un ensemble réel, ou à un autre phénomène imaginatif fixé ou de variation nulle par rapport au 1^er –

Préciser une image, ou creuser une idée c’est élémentairement en supprimer certaines portions. Il arrive dans la besogne humaine que l’image ou idée étant fixée (autant qu’elle peut l’être) on la pousse et précise – mais ce qui se supprime alors est fixé, imperdable. On y ajoute le nouveau gain.

* « Méthode particulière… » §

<Méthode particulière.

En ce qui concerne le fait ou l’objet étudié comme moulage de {p. C.I.204}phénomènes psychiques on pourra se servir de la méthode suivante qui n’est qu’un développement de la logique ordinaire.

On supposera qu’à partir de l’état initial de la matière de l’objet étudié ou du champ du fait envisagé, – jusqu’à l’accomplissement – tous les changements intervenus ont existé psychologiquement d’abord dans l’auteur et ont été parfaitement conscients.

Exemple : un homme marche, on dira qu’il y a eu… image de cet acte et délibération, étude des conditions mécaniques etc. Entre les portions de l’acte ou les âges de l’objet on intercalera des séries arbitraires de phénomènes psychiques. Ces séries ayant pour conditions le minimum et la probabilité –

On cherchera ensuite la loi générale des séries intercalaires possibles, – si c’est possible.

Restera enfin à modeler l’ensemble obtenu dans lequel la chose étudiée est noyée, est rendue homogène.>

* « Les hommes vivants et notoires que j’admire personnellement… » §

{p. C.I.116}Les hommes vivants et notoires que j’admire personnellement sont Messieurs H. Poincaré, Lord Kelvin, S. Mallarmé, J. K. Huysmans, Ed. Degas, et peut-être M^r Cecil Rhodes⁶⁶. Cela fait 6 noms –

* « Continuité de la réalité + X… » §

<Continuité de la réalité + X.

La réalité et le reste forment un continu. La connaissance est pleine.>

* « Les phénomènes mentaux suscités par un déplacement quelconque… » §

Les phénomènes mentaux suscités par un déplacement quelconque, paroles ou autre, ne sont pas « linéaires » dans le cas le plus général. C’est pour cela que la suite d’une idée s’accompagne souvent de phénomènes adventices.

Soit A + B + C + D… la suite proposée.

A étant produit, suggère a b c d… phénomènes

B – – – –    – – – –– –– –    a′ b′ c′ d′… – – –

mais la suite A + B + C + D… par le fait de la liaison de ses termes entre eux élimine b, c″, d″′ etc. par exemple. En d’autres termes la liaison A B C D ne peut exister (minima) que par des relations monodromes⁶⁷ sur l’étendue du {p. C.I.205}développement « symétrique » de A B C D. Par rapport à A B C D, en supposant ce chemin passant par a, b′, c″, d″′, les phénomènes b c d, a′ c′ d′, a″ b″ d″, a″′ b″′ c″′ sont nuls. L’ensemble de tous ces épiphénomènes est utilisable dans la poésie. Il en constitue la possibilité.

* « Une des conditions de l’explication est le petit nombre des données… » §

Une des conditions de l’explication est le petit nombre des données devant y être employées et leur fixité.

Pourquoi ?

De plus les données mêmes étant entre elles irréductibles par définition, c’est-à-dire ne pouvant s’exprimer l’une par l’autre et étant toutes des variables indépendantes, un système arbitraire d’unités est nécessaire.

* « Le nombre m est regardé comme plus simple que m + 1. » §

{p. C.I.117}Le nombre m est regardé comme plus simple que m + 1.

* « Les choses implicites de l’imagination permettent à tout le monde… » §

Les choses implicites de l’imagination permettent à tout le monde de développer une expression quelconque à partir du mot.

——

* « J’appellerai image continue, ou fermée, toute image ou série d’images… » §

J’appellerai image continue, ou fermée, toute image ou série d’images non interrompue par une abstraction intervenante.

Dans un tel contour, l’image peut être étudiée en soi, dans ses déformations propres. D’où proviennent ces déformations ? La loi curieuse est qu’une image ne peut durer sans varier. Et en général tout phénomène mental est continuellement en variation. Toutefois la variation d’une image par exemple peut rester confinée dans un domaine fini pendant un certain temps. Il y a en d’autres termes des degrés de liberté différents. La méditation qui consiste à ramener sans cesse une série de phénomènes mentaux à un sujet déterminé

* « … est un exemple de ce cas. C’est comme une rotation comparée… » §

est un exemple de ce cas. C’est comme une rotation comparée à un mouvement quelconque.

{p. C.I.206}La nature de la variation d’image est l’apparition de certaines images selon des règles variables, et la disparition de certaines autres.

* « Si l’on définit (tout est possible !) l’acte de génie comme un zéro d’habitude… » §

{p. C.I.118}Si l’on définit (tout est possible !) l’acte de génie comme un zéro d’habitude, cette habitude peut être relative soit à l’auteur, soit au juge de l’acte. Il y aurait donc 2 génies. Celui que l’on se sent et celui que l’on voit aux autres. Enfin leur coïncidence, l’assentiment total.

——

* « Il est remarquable que certaines variations ou certains êtres… » §

Il est remarquable que certaines variations ou certains êtres peuvent se concevoir et non s’imaginer.

Ou bien si on peut les imaginer vaguement, on ne peut les imaginer précisément, car on retombe alors sur une image de la réalité ou analogue.

Ils peuvent se concevoir parce qu’ils n’impliquent pas de contradiction.

S’ils pouvaient s’imaginer, c’est que l’esprit les trouverait résistants. Il devrait donc y croire. Donc les êtres entreraient dans le système des réalités. On pourrait changer à son gré la réalité.

J’admets qu’une chose réelle « résiste » plus qu’une image. Une image plus qu’une abstraction. J’en conclus hypothétiquement que ces choses sont de plus en plus complexes (discontinues). Pour former une image il faut plus de conditions que pour accepter une abstraction ou la former… (?) (?)

Résister veut dire qu’étant donné A objet réel ou mental et le sujet B, A (ou certaines fonctions d’A) variera / aura varié / + ou − après un certain nombre de variations du sujet.

Si A réel, après m variations de B, A restera identique (ou relativement). De plus on le retrouvera identique tant qu’on le voudra, c’est-à-dire indépendant de B – mais dans certaines limites.

* « Les images, le restent toujours. » §

{p. C.I.207}Les images, le restent toujours.

* « Les choses sont inconscientes (à nous)… » §

Les choses sont inconscientes (à nous)

parce que nous les connaissons le mieux ou – pas du tout.

* « Étrange question : L’esprit est-il symétrique ?… » §

* « Un mort, un jour, s’est réveillé… » §

* « Supposons une classification des mots comme celle en concret / abstrait… » §

{p. C.I.208}Supposons une classification des mots comme celle en concret / abstrait mais bien plus savante, bien plus complexe, bien plus exacte. Elle existe – mais pas définie, pas écrite. Elle existe dans le cerveau.

Il n’y a qu’à l’en tirer.

* « L’Idée de (simplicité) et celle de fonctions… » §

L’Idée de (simplicité)

et celle de fonctions.

Degrés d’une fonction

Les postulats logiques et les psychologiques

de la théorie implicite du simple.

* « La conscience consiste à se rendre compte des opérations de la pensée… » §

{p. C.I.120}La conscience consiste à se rendre compte des opérations de la pensée qu’on pense – presque en même temps.

On demande si cette conscience est susceptible elle-même d’être connue de la même façon ?

Supposons une série de tels phénomènes. A phénomène mental quelconque, B sa conscience, B′ conscience de B etc. jusqu’à B^m. Il arrivera sûrement qu’à un certain degré B^p les phénomènes antécédents A, B′… B^m seront annulés. Le nombre des consciences superposées sera limité et probablement petit.

* « Le degré de (symétrie) est à un certain point de vue un degré de liberté… » §

Le degré de (symétrie) est à un certain point de vue un degré de liberté, au sens dynamique.

On ne peut ajouter ni retrancher rien à la réalité, en tant que réalité. La réalité est une catégorie, ou un invariant.

* « Une loi particulière d’évolution semble édifiable… » §

Une loi particulière d’évolution semble édifiable

sur ce que : 1º La réalité impose certaines nécessités quelconques.

2º On en tire des propriétés purement abstraites.

3º On les combine. On les approfondit.

{p. C.I.209}4º On s’aperçoit que l’édifice abstrait est incomplet – par rapport au possible abstrait – en même temps qu’aux besoins de continu psychique et de symétrie.

5º On le complète.

6º On aperçoit un nombre quelconque de systèmes possibles voisins.

* « La métaphore est en certain sens une mesure… » §

La métaphore est en certain sens une mesure.

m = Um

U = 1

Une mesure est le rapport d’une quantité à l’unité.

L’unité d’un système de quantités est une quantité dont la simple répétition peut reproduire toutes les autres du système. Réciproquement une quantité est la répétition d’un objet quelconque.

Une répétition est un acte psychique réversible, tel qu’après avoir duré un certain temps, il exige un travail moindre que celui de tout acte d’égale durée.

+ tel, qu’il s’arrête, qu’il tend à s’arrêter, dès qu’il est conçu, aperçu⁶⁸.

* « Théorème. Étant donné un état de la connaissance… » §

{p. C.I.121}Théorème. Étant donné un état de la connaissance, il se compose toujours de parties constituées de parties homogènes relativement.

       ↓

en d’autres termes on trouve toujours l’homogène à un certain degré de division.

* « Le Soleil s’avance avec ses planètes, comme… » §

Le Soleil s’avance avec ses planètes, comme un homme celui qui porte de la viande, entouré de mouches – comme un blessé.

* « Pour exercer sa volonté sur un phénomène psychique il faut que ce phénomène soit donné… » §

{p. C.I.210}Pour exercer sa volonté sur un phénomène psychique il faut que ce phénomène soit donné. La volition transforme et ne se pose pas. C’est logique.

* « Le travail Ψ suit l’état donné. Je veux dire : suit. » §

Le travail Ψ suit l’état donné. Je veux dire : suit.

* « Plus l’élément est complexe, plus la combinaison est simple… » §

Plus l’élément est complexe, plus la combinaison est simple, plus le développement des combinaisons est complexe.

Résultat empirique d’où se tire la notion de limite de connaissance.

Si simple et complexe sont quantifiés et unifiés on a

plus l’élément est grand (degré) plus la combinaison est petite.

* « Problème. Passer d’un ensemble A à un B… » §

Problème. Passer d’un ensemble A à un B.

Exemple musical ; limites des sens.

Passer d’un mot à un autre.

Étant données les règles générales de ce passage,

si on les combine avec un cas particulier où le

passage est naturellement opéré… ?

Nombre de chemins.

——

(A B C D)                                   To try the mysticism of understanding⁶⁹

(A′ B′ C′ D′)

Un certain nombre d’opérations sur une image

ou sur une chose réelle, conduit à une abstraction.

* « J’ai besoin, pour vivre mentalement, de bien des choses… » §

{p. C.I.122}J’ai besoin, pour vivre mentalement, de bien des choses

classées en peu ; – les « matières » – les gens, quelques abstractions.

* « L’être mouvant dans la maison, l’être plus vif, inventif… » §

{p. C.I.211}L’être mouvant dans la maison, l’être plus vif, inventif, l’enfant, innove des choses nombreuses, fait des expériences, dévie des mots.

* « Dans toute transformation, il y a nécessairement quelque chose… » §

Dans toute transformation, il y a nécessairement quelque chose qui demeure constant.

* « Dans toute chose bien distinguer I de R… » §

Dans toute chose bien distinguer I de R, ou plutôt les différents ordres de variation I/R. On conçoit alors toute question sous le jour des variétés ou multiplicités.

* « Une chenille devient papillon… » §

Une chenille devient papillon. [Dessin]

Elle doit avoir des théories de l’espace successives.

D’abord assujettie à parcourir tous les points d’une surface indéfinie, suivant son étirement et sa contraction, et puis le voit, par points, sur la surface.

* « Avec quelque chose de fondant sur le visage. » §

Avec quelque chose de fondant sur le visage.

* « L’abstraction pure n’a aucun rapport α… » §

L’abstraction pure n’a aucun rapport α avec une image quelconque⁷⁰.

* « Le grand désir de faire tenir en chaque minute tout… » §

Le grand désir de faire tenir en chaque minute tout (seulement ?) ce que l’on sait.