Vous nous serviriez d'armes, mais vous les faites tomber des mains quand vous donnez des louanges à tout ce qui se fait, dont votre Exemple est la critique; Je suis désolée d'être si vieille non pas assurément que je regrette de ne pouvoir pas être long tems témoin de tout ce que je blâme, mais parceque Je n'ay plus la vivacité et la force qu'il me faudroit pour vous peindre avec Energie toute mon indignation. […] Vous avez raison de regretter mr De l'Isle, Je pourrois peutêtre le remplacer dans la conversation, mais pour les lettres cela est impossible.
Je comprend très aisément que vous ne regrettiez point ce paÿs cy, mais Je vous prie d'avoir assez bonne opinion de moi pour comprendre combien Je vous regrette.
Ah s’est bien moi mon cher Voltaire, qui regrette de ne vous point voir; mais si vous Etiés icy, Je n’y gagnerois rien; vous me préféreriez vos nouvelles connoissances; Vous avez beau dire, Dieu fait tout pour le mieux; La fable de Jupiter et du Métaÿerhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210400_1key001cor/nts/002, est une de mes favorites.
Je suis un de ces étrangers qui regrettent de n'avoir point cet honneur, mais je suis bien mieux encor, je suis un vieux serviteur attaché à vôtre char depuis quarante ans, vous respectant, et vous aimant de toutes mes forces.
ce 9 xbre 1774 Mon dieu quel dommage, que Je regrette le tems que vous avez perdû à copier l'abbé Pellegrin et qu'il ne tenoit qu'à vous d'employer bien diféremment.
Je regrette beaucoup son frère et Je désirerois qu'il me le remplaçât.
Je vous prie de dire à M. le pd Hénaut combien je regrette son ami.
Imaginez vous que je suis morte et sans batême, que J'habite les limbes, et qu'elles sont plus ennuyeuses pour moi que pour tous mes camarades qui ne regrettent que leur nourisses.
17 septb [1759] Il est vrai, Madame, que vous êtes dans un couventhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040358b_1key001cor/nts/002 comme Héloïse, et que vous avez eu comme elle un oncle chanoine; il est vrai encor que je suis à peu près réduit à l'état d'Abélard, mais malheureusement pour moi je ne peux pas goûter la consolation de vous dire, c'est avec vous que j'ai perdu le peu que je regrette. […] Ce n'est pas que j'aie la vanité de me croire plus sage que ses habitans, mais je me suis fait une petite destinée à part, avec laquelle je ne puis regretter aucune des folies des autres, attendu que je suis trop occupé des miennes; je me suis avisé de devenir un être entièrement libre.