Je ne sçai pas trop ce que je deviendrai, et je ne m'en soucie guères; mais comptez, Madame, que vous étes la personne du monde pour qui j'ai le plus tendre respect, et l'amitié la plus inaltérable. […] Comptez que je sens bien vivement votre triste état, et que du bord de mon tombeau je voudrais pouvoir contribuer à la douceur de votre vie.
Comptez qu'il n'y a que la retraitte qui soit le séjour de L'occupation.
Comptez que La Blétrie ne vaut pas mieux que Jean Jaques, tout celà est l'excrément du siècle.
Vous savez si je vous suis attaché, et si je ne compterai pas parmi les plus beaux moments de ma vie le plaisir de vous entendre, car grâces à nos yeux nous ne pourons guères nous voir.
J’auray peu d’espérance de les revoir, Je ne vivray pas assez pour Compter sur leur retour, et il ne sera plus question de voyage pour moi.
Est il vray que vous comptez passez l’hiver dans les provinces méridionales?
Je ne devrais pas y être, parce que je ne pense pas à la française; mais quand je serais Russe, comptez, Madame, que je vous serai attaché jusqu’à mon dernier moment avec des sentiments aussi inaltérables que ma façon de penser.
Vous pouvez compter sur ma fidélité, je n'ay jamais donné copie de vos lettres ni de ce que vous m'avez envoyé.
Comptez que je vous suis attaché avec le plus tendre respect.