Lorsque le saint esprit Me prit, Vous n'étiez donce pas là, Là Là?
Le diable à la vérité lui avait ôté tout son bien, et il ne m’a pris qu’une grande partie du mien.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110285_1key001cor/txt/002 On trouve madame de Pompadour beaucoup mieux, mais sa maladie n'est pas prête d'être finie et je n'ose pas prendre beaucoup d'espérançe. […] Cette avanture me rendra sage, et je vous promet bien que tout ce que vous m'écrirez et tout ce que vous m'enverrez ne sortira jamais de mes mains, et que Je mettray bon ordre pour qu'on n'en puisse jamais prendre de copie, ni même qu'on l'apprenne par cœur parce que je ne les lirai pas à ceux qui ont ce talent là.
Paris ce samedy 26http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130362_1key001cor/txt/001 8bre [1765] Mr de Florian a pris la peine de m'apporter lui même le paquet dont vous l'aviez chargé. […] Soyez persuadé que Je ne laisseray prendre aucune copie de vos lettres, mon secrétaire est de la plus exacte fidélité.
J'ai donc pris le parti de rire de la médecine avec le plus profond respect, et de déjeuner comme les autres avec des attestations d'apoticaires. […] Je suis un vieux malade dans une position très délicate; et il n'y a point de lavement et de pilules que je ne prenne tous les mois pour que la faculté me laisse vivre et mourir en paix.
Je suis de l'avis d'un médecin anglais qui disait à la Duchesse de Marlborou, Madame, ou soiez bien sobre, ou faittes beaucoup d'exercice, ou prenez souvent de petites purges domestiques, ou vous serez bien malade. […] Ma dose est d'ordinaire de deux ou de trois petites cuillers à caffé, et on en peut prendre deux fois par semaine, sans trop accoutumer son estomac à cette purge domestique.
J'ai un neveu qui est gros comme un muid et qui est doyen des conseillers clercs du nouveau parlement; il faut me pardonner de prendre un peu le parti de sa compagnie.
Mais au bord de la Loire Il prit sa route en bref.
Digérez madame, dormez, conversez, prenez patience, et recevez avec votre ancienne amitié les assurances tendres et respectueuses de l'attachement du suisse V.
Vous ne me parlez Jamais de votre santé; dite moy, si vous prenez toujours de la casse, c'est le seul remède dont je fasse usage; mais depuis quelques tems je m'apperçois qu'elle me laisse quelques petites douleurs d'entrailles, et qu'elle ne remédie point à mes insomnies; nous devenons bien vieux, mon cher amy; vôtre âme ne vous en averty pas; la mienne ne vieillit pas à proportion de mon corps; ma mémoire cependant s'affoiblit beaucoup; celle du Président est presque totalement perdüe, ainsy que ses jambes; du reste il à fort bon visage, et dit quelques fois d'assez bonne choses;http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190112b_1key001cor/txt/001 ce seroit pour moy un Grand plaisir de me retrouver avec vous; si j'avois exécuté le projet que j'eux il y a quinze ans de m'établir en Province, Je vous aurois rendu des visites; mais aujourd'huy je suis trop vieille pour songer à changer de place; je resteray dans ma cellule, lisant vos ouvrages, vous Ecrivant quelques fois, et vous aimant jusqu'à mon dernier moment.
Si je n’étais qu’aveugle et sourd je prendrais la chose en patience.
Ce 28e Juillet 1771 Il vous est Comode mon cher Voltaire, de vous persuader que Je n’aime pas les Encyclopédies; cela vous dispense de m’envoyer la vôtre, que J’aurois indépendamment de vous si on la trouvoit icy; Je n’aime point la sçience, la morale, la méthaphisyque in folio; je ne sçaurois admirer n’y me soumettre à l’hotorité et à l’importance de certains auteurs; sy J’ay tort est ce à vous de m’en punir, quand c’est à vous à qui il faut s’en prendre du peu de respect que J’ay pour ses messieurs, c’est vous qui m’avez formé le goût; leurs opinions peuvent être semblables aux vôtres, et je les adoptent volontiers; mais dans la forme et la manière ils ne vous ressemblent assurément pas.
Je l’ai cherchée toute ma vie sans pouvoir la rencontrer; je n’ai apperçu que quelque lueur qu’on prenait pour elle.
Je ne sçait pas si j’aime Horace; mais je sçait que je vous aime, sous quelque forme que vous puissiés prendre, sur quelques sujets que vous puissiés traiter; pourquoy n’aije pas les loix de Minos?
Il faudrait que je vous procurasse dumoins ce petit amusement; vous diriez au lecteur de cesser quand l’ennui vous prendrait.
24e xbre 1773 Quoique je n’aie rien d’intéressant à vous dire, Madame; quoique je n’aie nulle nouvelle à vous mander, ni de la Suisse, ni de Genêve, ni de l’Allemagne; quoiqu’on m’écrive que vous vous divertissez, que vous donnez à souper la moitié de la semaine, et que vous allez souper en ville l’autre moitié; quoique d’ordinaire je ne puisse prendre sur moi d’écrire une Lettre sans avoir un sujet pressant de la faire; quoi que mes journées soient remplies par des occupations qui m’accablent et ne me laissent pas un moment, il faut pourtant que je vous écrive, dussai-je vous ennuier.
J'attends avec impatience vôtre dom Pédre, et tout ce qui l'accompagne; on Loüe extrêmement un petit Ecrit sur La raison; La mienne s'accomode bien de la vôtre, Je voudrois toujours vous lire, et c'est le parti que je seray forcée de prendre; car malgré vos magnifiques Eloges, Je ne trouve ma félicité particulière que dans ce que vous faites.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0870114_1key001cor/txt/004 Heureux le mortel enchanté Qui dans vos bras, belle Délie, Dans ces moments où l'on s'oublie, Peut prendre cette liberté Sans choquer la civilité De notre nation polie!
La colère me prend, Je finis de peur de vous dire des injures.
Soyez saint ou prophane Je ne cesseray point d'entretenir une corespondance qui me fait tant de plaisirs; je ne sçavois dependant comment m'y prendre pour la renouer, mais voilà le président qui m'en fournit une occasion admirable; mr Walpole qui a une très belle presse à sa campagne vient de lui faire le galanterie d'imprimer son premier ouvragehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1170433_1key001cor/nts/002, il veut que ce soit moi qui vous l'envoy, il n'oseroit pas, dit il, vous faire lui même un tel présent.
Je compte même dédier mon ouvrage à l'académie française, parce que j'y prends le parti d'un de ses membres.
Je dois la mienne au parti que j'ai pris.
Ce n'est point par une vaine curiosité que je vous prie de m'informer de vos motifs, mais par L'intérest véritable que je prend à vous; oui monsieur de Voltaire, rien n'est si vray, je suis et seray toujours La meilleure de vos amis.
Il y est question du Targum des juifs; la calomnie me prend donc pour un Rabin; mais la calomnie est absurde de son naturel, et toute absurde qu'elle est elle fait souvent beaucoup de mal; elle m'a attribué ce livre auprès du Roy, et celà trouble ma vieillesse qui devait être tranquile.
Ce paquet qui en contenait d'autres, est adressé à made Deflorian qui doit prendre ce qui est pour elle, et vous faire tenir ce qui est pour vous.
Vous voulés rajeunir le Président; vous exiter sa colère; vous lui offrez de prendre sa deffense, c'est un bon procédé.
Je vous ay l'obligation de me faire souvent prendre mon mal en patience; c'est à vous que J'ay recours quand Je ne sçay plus que devenir; Je rejette toute autre ressources, il n'y a point de lecture qui ne me fatigue au bout d'une demie heure, Je les rejette toutes et Je demande du Voltaire.
J'ai pris avec elle une étrange liberté.
Nous avons une princesse de Monacohttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200359_1key001cor/nts/003 qui s'est Jettée dans un couvent, non pas pour prendre le voile comme mad.
Je ne leur écris point parce qu’on m’a dit qu’ils ne voulaient pas qu’on leur écrivit, et que d’ailleurs je ne sais comment m’y prendre.
Je ne recevray point l’excuse que vous ne sçavez comment me rien adresser; eh comment vous y prenez vous avec tant d’autres?
Paris ce 24 8bre 1773 Il me prend une Envie à laquelle Je ne puis résister, c’est de vous Ecrire; Je vous mets peut être au désespoir, votre projet étoit peut être de laisser tomber notre correspondance.
Je persiste dans ma haine contre les assassins du chevalier de la Bare et du comte de Lalli, et je n'ai jamais conçu comment il avait pu être mécontent de l'horreur que j'ay eues pour des injustices aux quelles il ne peut prendre le moindre intérest.
Je voudrais qu'il vous prit fantaisie d'en faire un, non pas pour le prix mais pour mon plaisir.
Prenez, je vous en prie, le peu d'âme qui me reste, et quand vous l'aurez mise à vos piés, aiez la bonté de la mettre aux piés de l'âme de Madame la Duchesse de La Rochefoucaut.
Je fait Grand cas de la Casse, celle dont je prend tous les huit ou dix jours est toujours Cuite, ma dôse est une demie once, dont je fait deux bôles que J'avale avant soupé.
prendre patiençe, et comme vous le dites, mépriser les hommes et les tolérer.
N'allez pas prendre tout cela pour de la flaterie, car c'est en vérité ma pensée.
Ai je bien pris votre idée, madame?
Vous ne vous souciez pas de La Bourdonnais enfermé trois ans à la Bastille pour avoir pris Madras, mais vous souciez vous des cabales affreuses qu'on fait contre le mari de vôtre grand mère?
† frère V: Capucin indigne Vraiment, Madame, on prend bien son tems pour m'engager à traduire un chant du Tasse!
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210344_1key001cor/nts/002 Ce qui m'a paru le plus beau dans le discours de Mr le Prince de Beauvau, c'est le secret qu'il a trouvé de relever tous les services que Mr Le Duc De Choiseul a rendus à l'état; et qu'en fesant l'éloge du Roi il a fait celui de Mr le Duc de Choiseul sans que le Roi en puisse prendre le moindre ombrage.
C'est le party que j'ay pris.
Mr le maréchal de Richelieuhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1010176_1key001cor/txt/002 en boira sa bonne part, s'il prend les forts de Port Mahon.
Tâchez madame d'être payée de vos mérites et de prendre en pitié touttes les misères dont vous êtes témoin.
J'ay pris le party de nier qu'aucun de ces ouvrages fussent de vous; ce n'est pas qu'il n'y en ait quelques uns où Je n'ay crû vous reconnoitre, mais Je désaprouve si fort que vous soyez pour quelque chose dans la guerre des rats et des grenouilles (comme vous la nommez fort bien) que Je ne puis consentir à flatter la vanité d'un des deux partis, et même de tous les deux en vous croyant l'ami des uns et l'ennemi des autres.
Je m'imagine que vous prenez la vie en patience ainsi que moi; je vous y exhorte de tout mon cœur; car il est si sûr que nous serons très heureux quand nous ne sentirons plus rien, qu'il n'y a point de philosophe qui n'embrasse cette belle idée si consolante, et si démontrée.
Prenez vôtre parti, et si dans quinze jours je ne vous envoie pas Jeanne par quelque honnête voiageur, dites à Mr le Président Hainaut qu'il vous en fasse trouver une par quelque colporteur.
Vous n'avez certainement autre chose à faire, autre parti à prendre, qu'à continuer de rassembler autour de vous vos amis.
Vôtre grande tante faisait très bien de prendre le temps comme il vient, et les hommes comme ils sont.
Avouez que Catherine a humilié l’empire le plus formidable sans mettre aucun impôt sur ses sujets, tandis qu’après neuf ans de paix on nous prend nos rescriptions sans nous rembourser, et qu’on accable d’un dixième le revenu de la veuve et de l’orphelin.
Où prenez vous que Je hais la philosophie?
En un mot, je ne sais ce que c'est que cette grâce, et je ne prendrai pas certainement la liberté de la demander à vôtre grand-maman.
C’est dans le fort de ces établissements que Mr L’abbé Terrai m’a pris deux cent mille francs que j’avais mis en dépôt chez Mr de La Borde; et l’irruption faitte sur ces deux cent mille francs me cause une perte de trois cent mille.
Sa vüe n'est pas baissée, mais enfin il veut s'en tenir aux lunettes qu'il a pris aujourd'huy; il vous estime, il vous honore, il vous aime, nous sommes parfaitement d'accord dans cette façon de penser et de sentir, nous voudrions bien souvent vous avoir en tier avec nous, un quart d'heure de conversation avec vous nous paroitroit d'une bien plus grande valeur que toute l'Enciclopédie.
Il y a tous les ans deux ou trois personnes sur cent mille qui prennent congé, mais c'est dans de grands accez de mélancolie.
Oh monsieur, vous en direz ce qu'ils vous plaira, ils n'ont de mérite que d'avoir pris votre livrée, et Je trouveray toujours entre Eux et vous la diférence de maitre au valet, mais laissons les là et n'en parlons plus.
Il faut bienhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210197_1key001cor/txt/002 pourtant que le coup ait été porté assez inopinément puis qu’on n’avait encor pris aucune mesure pour les places à donner.
Il me semble que quand Louis 14 prit en mains les rênes du gouvernement, on lui présentait de meilleurs vers que ceux dont on accable Louis 16.
Pour écarter l'horreur de ces idées, je vous demande coment je pourais m'y prendre pour vous faire tenir un chifonhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250304b_1key001cor/nts/006 qui vous ennuiera peut être.
Vous me prenez par mon faible madame.
Laissez donc là les prestres et tout ce qui s'ensuit, travaillez à rétablir le bon goût; délivrez nous de la fausse Eloquence, donnez des préceptes puisque Votre Exemple ne sufit pas; prenez les rênes de Votre empire; et chassez de Votre ministère ceux qui abusent de l'autorité que Vous leur avez donné, et qui sans connoissance du monde, sans bienscéance, sans égards, sans politesse, sans grâces, sans agrément, sans vertus, sans morale, se font dictateur et Jugent en souverains (bien ou mal), du bien et du mal.
21e xbre 1768 http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180195_1key001cor/txt/001 Madame, Madame, les imaginations ne dorment point, et quand même elles prendraient en se couchant une doze des oraisons funèbres de l'Evêque Dupuyhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180195_1key001cor/nts/002 et de l'évêque de Troyehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180195_1key001cor/nts/003, le diable les bercerait toujours.
Je vous promets bien, madame, de prendre toutes ces sottises en considération l'hiver prochain si je suis en vie, et de faire voir à mes chers compatriotes que de Français qu'ils étaient ils sont devenus Welches.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200211b_1key001cor/nts/004 Dans une seconde lettrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200211b_1key001cor/nts/005, elle me mande que vous lui avez Ecrit sous l'adresse de sa femme de chambre, en lui envoyant six montres, qu'elle les a envoyée sur le champ à son mari, qu'elle le menace de les prendre toutes six sur son compte s'il ne les fait pas achetter par le roy.
J'attend leur retour avec impatience, et c'est le seul avantage que Je compte tirer de tout cecy, c'est le seul intérêt que J'y prend; Je regarde les ambitieux comme des foux et les plaçes qu'ils occuppent comme des rôles qu'ils Joüent bien ou mal.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110386b_1key001cor/txt/015Soyez bien persuadée du véritable intérêt que mon cœur prend à vous, et de mon très tendre respect.
Je serois bien aise de lui pouvoir montrer quelques lignes de vous, qui lui marquât L'intérêt que vous prenez à sa situation, et que vous partagez mes regrets.
Vous avez peut être pris l'histoire de st Cucufin pour une plaisanterie; il n'y a pas un mot qui ne soit dans la plus éxacte vérité.
Lesquels faut il prendre mon cher Voltaire?
Il me prend Envie madame pour vous désennuyer, de vous Envoyer un petit ouvragehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1160117_1key001cor/nts/005 concernant Catherine, et dieu veuille qu'il ne vous ennuye pas.
N'avez vous pas été un peu surprise qu'une famille obscure et huguenote ait prévalu contre un parlement, que le Roy lui ait donné trente six mille livres, et qu'elle ait la permission de prendre un parlement à partie?
Je prends ces petits diamants au hazard, Madame.
Le Canada est pris; Mr de Moncalmehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040423_1key001cor/nts/005 est tué, enfin la France est mad.
J'aurais pris volontier Craon, si je m'étais flatté d'avoir l'honneur de vous y recevoir avec Me la maréchale de Mirepoix; mais ce sont là de beaux rêves.
Vraiment, Madame, ce serait un beau jour pour moi, que le petit souper dont vous me parlez, avec mr le mal de Richelieu, et mr le Présidt Hainaut; mais en attendant le souper, je vous assure, sans vanité, que je vous ferais des contes que vous prendriez pour des mille et une nuit, et qui pourtant sont très véritables.
Je n'ai point voulu vous écrire par la poste, ce n'est pas que je craigne que ma passion pour vous, déplaise à Mr Janel, je le prendrai volontier pour mon confident, mais je ne veux pas qu'il sache à quel point je suis éloigné de mériter tout le bien que vous pensez de moi.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040358b_1key001cor/nts/009 Si vous êtes assez heureuse pour prendre goust à ce livre, vous ne vous ennuierez jamais, et vous verrez qu'on ne peut rien vous envoyer qui en approche.