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2. (1765) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire

un homme de 30 ans Ecriroit il avec plus de force, d'Elégance et de délicatesse? […] Deluynes m'envoya le père Massillon, mon génie trembla devant le sienhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130476_1key001cor/nts/002; ce ne fût pas à la force de ses raisons que Je me soumis, mais à l'importance du raisonneur.

3. (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

11e février 1771 Vôtre camarade le quinzevingt, Madame, affligé de la goute et de la fièvre, ramasse le peu de force qui lui reste pour vous écrire, et pour vous suplier de faire passer à vôtre grand-maman la lettre cy jointe.

4. (1775) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire

Vous vous douté bien que je suis parfaitement contente de vôtre prose et de vos vers; vous êtes et vous seray toujours le même; vous dites que votre Corps s'affoiblit, vôtre âme s'en mocque, et elle Conserve la même force et la même chaleur qu'elle avoit à vingtcinq ans.

5. (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

Je suis un de ces étrangers qui regrettent de n'avoir point cet honneur, mais je suis bien mieux encor, je suis un vieux serviteur attaché à vôtre char depuis quarante ans, vous respectant, et vous aimant de toutes mes forces.

6. (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

Je n'ai plus de force que pour vous remercier de vos bontés.

7. (1774) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire

Vous nous serviriez d'armes, mais vous les faites tomber des mains quand vous donnez des louanges à tout ce qui se fait, dont votre Exemple est la critique; Je suis désolée d'être si vieille non pas assurément que je regrette de ne pouvoir pas être long tems témoin de tout ce que je blâme, mais parceque Je n'ay plus la vivacité et la force qu'il me faudroit pour vous peindre avec Energie toute mon indignation.

8. (1775) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

Il y a, et il y aura toujours à Paris beaucoup de jeunes gens qui font et qui feront très joliment des vers; mais ce n'est pas assez de les faire bons, il leur faut un je ne sais quoi qui force à les retenir par cœur, ou à les relire malgré qu'on en ait, sans quoi cent mille bons vers sont de la peine perdue.

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