Vous vous êtes fait lire sans doûte le 15ème Chapitre de Belisaire, c'est le meilleur de tout l'ouvrage ou Je m'y connâis bien mal, mais n'avez vous pas été Etonnée de la décision de la Sorbonne qui condamne cette proposition, la vérité luit de sa propre lumière, et on n'Eclaire point les hommes par les flammes des bûchers? […] Je sçay bien qu'on lui reproche quelque bagatalles au sujet de son marihttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1160117_1key001cor/nts/004, mais ce sont des affaires de famille dont je ne me mêle pas; et d'ailleurs il n'est pas mal qu'on ait une faute à réparer, cela engage à faire de grands Efforts pour forcer le public à l'estime et à l'admiration, et assurément son vilain mari n'auroit fait aucune des grandes choses que ma Catherine fait tous les Jours.
Jugez si j'ai été fidèle à l'amitié; si j'ai été offensé du mal qu'on disait de mr le président Hénaut, et si je n'ai pas pris son parti beaucoup plus que je n'ai jamais pris le mien.
Voilà où Je m'en tiens; faire autant de bien que Je peux, le moins de mal qui m'est possible, laisser à chacun sa façon de penser, ne troubler le bonheur ni la paix de personne.
Je ne suis point contente du mal que vous me dites de notre ancien amihttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210168_1key001cor/nts/003.
Les voilà qui reviennent; Tout change en un moment Que tous nos maux obtiennent Un pareil changement Sur l'air Joseph est bien marié à la fille de Jessé Rions tous en ce séjour.
Pour moi mon cher Voltaire Je fais consister le bonheur dans L’exemption de deux maux, les douleurs du corps et l’ennuy de l’âme.
Je suis persuadé qu'ils seraient mal reçus immédiatement après la Lecture de quelques arrests qui vous ôterait la moitié de vôtre bien, et je crains qu'on ne se trouve toujours dans ce cas. […] Ses idées m'ont parû très belles, mais emploiées très mal à propos.
Dans le printems l'ingénuité de l'enfance et le développement de ses goûts; dans l'été la Jeunesse, la naissance des passions, leur progrès, leur violence; dans l'automne, leur suitte, leurs Effets, les biens, et les maux qu'elles produisent; mais dans l'hiver vous ne pourriez pas Je crois faire un tableau plus fidel de la viellesse que celui qu'a fait st Lambert. […] Je paye bien cher le plaisir que vous me donnez; Je ne peux plus rien lire; J'ouvre un livre qu'on me vante; ce sont des lieux communs ou des extravagances, un stile abominable; Je rejette le livre, Je me fais lire du Voltaire, quelquefois mad. de Sévigné, Hamilton, Labruyere, la Rochefoucault et puis quelquefois des livres mal Ecrits, comme les mémoires de mademoisellehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180355_1key001cor/nts/008, les illustres françoiseshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180355_1key001cor/nts/009&c.
Pour moi, je ne suis pas tout à fait de son opinion, et j'estime qu'il vaut mieux n'être pas, que d'être si horriblement mal; mais quand on n'a que deux yeux et une oreille de moins, on peut encor soutenir son éxistance tout doucement.
Mandez moi le plutôt que vous pourrez que vous êtes persuadé de tout ce que ce vous dis, et qu'il n'est au pouvoir de personne de nous mettre mal ensemble.
Il y a je l'avoue un grand mal dans cette privation; c'est qu'en quittant le monde je vous ai quittée.
de celle pour qui je travaille jour et nuit, malgré tous mes maux?
Je suis accablé à l’âge de 80 ans d’affaires qui dessèchent l’âme et de maux qui mettent le corps à la torture.
On tremble de laisser échaper un mot qui peut être mal interprêté; on ne peut plus penser par la postehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1030338_1key001cor/nts/001; je n'écris point au Président Hénaut; mais je lui souhaitte comme à vous une vie longue et saine.
C'est bien mal à vous monsieur de n'accorder vos faveurs qu'à demi: J'aime Théonehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110267_1key001cor/nts/002 à la folie, c'est un bijoux; Egléehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110267_1key001cor/nts/002 est fort aimable; pour Apamissehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110267_1key001cor/nts/002 je la trouve un peu sérieuse; Je n'ay lû ce dernier conte qu'une fois et je n'ay pû en obtenir de copie.
Vous voyez combien j'ay l'âme triste et que Je prends bien mal mon tems pour vous Ecrire, mais monsieur consolez moi, Ecartez les vapeurs noires qui m'environnent.
Je vous ay l'obligation de me faire souvent prendre mon mal en patience; c'est à vous que J'ay recours quand Je ne sçay plus que devenir; Je rejette toute autre ressources, il n'y a point de lecture qui ne me fatigue au bout d'une demie heure, Je les rejette toutes et Je demande du Voltaire.
Il est vrai que les hommes ne se mangent pas les uns les autres dans Paris comme dans la nouvelle Zélande qui est habitée par des antropophages dans huit cent lieues de circonférence, mais on se mange dans Paris le blanc des yeux fort mal à propos.
Mon âge et mes maux me mettent très souvent hors d’état d’écrire.
Denis ce que je vous écrit sur Gluck, Je ne veux point être mal avec elle.
Pour peu que vous eussiez de Curiosité, je vous prouverais qu'il n'y a point eu de peuple qui n'ait mangé communément des petits garçons et des petites filles; et vous m'avoüerez même que ce n'est pas un aussi grand mal d'en manger deux ou trois, que d'en égorger des milliers, comme nous faisons poliment en Allemagne. […] Vraiment, Madame, ce serait un beau jour pour moi, que le petit souper dont vous me parlez, avec mr le mal de Richelieu, et mr le Présidt Hainaut; mais en attendant le souper, je vous assure, sans vanité, que je vous ferais des contes que vous prendriez pour des mille et une nuit, et qui pourtant sont très véritables.
Nous bâtissons encor de temps en temps quelques vaisseaux pour les Anglais, mais nous les bâtissons mal; et quand ils daignent les prendre, ils se plaignent que nous ne leur donnons que de mauvais voiliers. […] Nous traduisons les Anglais aussi mal que nous nous battons contre eux sur mer. […] Demandez à votre amihttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040397b_1key001cor/nts/003, si en 1708 et en 1709 on n'était pas cent fois plus mal?
à Bale ce 23 may [1734] Vraiment madame quand j'eus l'honneur de vous écrire, et de vous prier d'engager vos amis à parler à Monsieur de Maurepas ce n'étoit pas de peur qu'il ne me fit du mal, c'étoit afin qu'il me fit du bien.
Après avoir bien réfléchi à soixante ans de sottises que j'ay vües, et que j'ay faittes, j'ay cru m'appercevoir que le monde n'est que le téâtre d'une petite guerre continuelle ou cruelle ou ridicule, et un ramas de vanitezhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1070093b_1key001cor/nts/003à faire mal au cœur, comme le dit très bien le bon déiste de Juif qui a pris le nom de Salomon dans l'ecclesiaste que vous ne lizez pas.
Pour moi je n'ai pu en faire autant qu'elle, parce que j'ai été quinze jours au lit avec un mal de gorge horrible.
Remarquons seulement que Salomon ne parlait ainsi que quand il digérait mal.
Notre corespondance qui s'étoit ranimée étoit devenû pour moi un spécifique contre l'ennuy, et voilà que vous me refusez ce secour; cela n'est pas bien, monsieur; vous connoissez si parfaitement tout les plis et replis de l'âme, tout ce qui l'afflige, tout ce qui la console, vous avez si bien démêlé combien la mienne est sensible à l'amitié qu'il est mal à vous de ne m'en pas accorder du moins quelque apparence.
Les philosophes n'ont pas tant de tort d'examiner si par leur seule raison ils peuvent concevoir la création, si l'univers est éternel, si la pensée peut être jointe à la matière, comment il y a du mal dans le monde, et vingt autres petites bagatelles de cette espèce.
Il est fort mal à lui qui se dit mon ami, de s'être servi de mon nom, et de feindre que j'écris une Lettre à Jean Jaques quand je dis qu'il y a sept ans que je ne lui ai écrit.
D'ailleurs, nonseulement je suis dans les ténêbres extérieures, mais tous les maux sont venus à la fois fondre sur moi.
Je ne me pique pas d'être fort solide mais Je ne le suis que trop puisque Je ne suis pas heureuse et que le souvenir du mal passé m'en fait prévoir de plus grands à l'avenir.
Premièrement ce n'est point, ce qu'il nomme très mal à propos amour social qui est chez luy le fondement et la preuve de L'ordre de l'univers.
Au milieu de ces beaux travaux dont j'ay gourmandé mon imagination, il a fallu encor obéir à des ordres que mr Dalembert votre ami m'a donnez de luy faire quelques articles pour son enciclopédie, et je les ay très mal faits.
Il y a des gens qui m'envient ma retraitte au milieu des rochers, qui n'auraient pitié ni de ma vieillesse, ni des maux qui l'accablent, et qui me persécuteraient au delà du tombeau; mais je suis pleinement rassuré par vôtre Lettre, et vous avez dû voir par ma dernièrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1140055b_1key001cor/nts/002 avec quelle confiance je vous ouvre mon cœur; ce cœur est plein de vous, il est continuellement sensible à vôtre état comme à vôtre mérite; il aime vôtre imagination et vôtre candeur, il vous sera attaché tant qu'il battra dans mon faible corps.
Pourquoi avertir nos ennemis du mal qu'ils peuvent faire?
Vous savez que dans ce monde le mal arrive toujours à bride abattue, le bien marche à pied, et est boiteux des deux jambes.
Le courage est bon à quelque chose; il flatte l'amour propre, il diminue les maux, mais il ne rend pas la vuë.
Je ne l'ai pas vue, vous en jugerez, et je la condamne s'il y a du mal.
Vous m'avez donné la charge de vôtre pourvoieur en fait d'amusements; c'est un emploi dont le titulaire s'acquite souvent fort mal.
La Beaumelle fit autrefois une éditionhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190250_1key001cor/nts/002 de la Pucelle dans laquelle il y avait des vers contre le Roi et contre made De Pompadour; et malheureusement ces vers n'étaient pas mal tournés.
Le Systême de la nature est comme le systême de Lass, il fait tort au monde; celui qui l’a réfuté (bien ou mal) a fait fort sagement.
J’ay toujours rendu Compte à mes amis, de ce que vous me mandiés pour Eux; et de peur d’affoiblir vos expressions et de faire Tort à vôtre stile, je leurs ay presque toujours envoyé vos lettres; Je vous ay toujours dit fidellement ce que contenoit leurs réponses; Je n’ay point ajouté de réflexions, n’y de Commentaire sur le Texte; vous avez tort de vous croire mal avec eux, puisque vous n’avez point à vous reprocher d’avoir manqué à tous les sentimens que vous leurs devez; Je leurs enverray vôtre dernierre Lettre, et toutes celles où vous me parlerez d’eux; Car J’espère que vous m’écrirez souvent, et que vous vous ferez un devoir de me dédommager avec usure de vôtre Long silence; J’ay plus besoin que Jamais de vôtre secours; Je n’ay plus de ressources Contre l’ennuye; J’éprouve le malheur, d’une Education négligée; l’ignorance rend la Vieillesse bien plus pêsante, son poids me paroit insupportable; Je ne regrette point les agréments de la Jeunesse; et encore moins l’employe que mes semblables en font et que j’en ay fait moy même; Je regarde tout cela aujourd’huy, Comme un tems perdu; Je voudrois avoir acquis des goûts, des Connoissances, de la Curiosité.
Il ne faut pas qu'il y ait deux hommes de ce mêtier dans une nation, mais il faut qu'il y en ait un; je me repends d'avoir dit autrefois trop de mal de luihttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050232_1key001cor/nts/005; il y a un plaisir bien préférable à tout celà, c'est celui de voir verdir de vastes prairies, et croître de belles moissons; c'est la véritable vie de l'homme, tout le reste est illusion.
La protection de madame la duchesse de Choiseul leur a fait plus de bien que leurs compatriotes ne leur ont fait de mal.
'Je ne sçay pas pourquoy mr de Voltaire s'imagine toujours ètre mal avec mr de Choiseul; Je ne puis vous dire sur cela que ce que Je vous ay toujours dit, que mr de Choiseul ne cesse de lire ses ouvrages et de les admirer avec tout le plaisir que cause Une admiration véritable.
Il traitte bien mal le Maréchal de Richelieu, en avouant pourtant qu'il a sçu plaire.
C'est quand cette espérance nous manque absolument, ou lorsqu'une mélancolie insuportable nous saisit, que l'on triomphe alors de cet instinct qui nous fait aimer les chaines de la vie, et qu'on a le courage de sortir d'une maison mal bâtie qu'on désespère de racomoder.
Depuis votre dernière lettre j'ay presque toujours été malade; J'aurois Eû grand besoin que vous Eussiez pris soin de moi; tout ce qui me vient de vous me tire de la létargie qui devient presque mon état habituel; Jamais vos lettres ni vos ouvrages ne peuvent arriver mal à propos, Je vous trouve le seul homme vivant qui soit sur terre; tout ce qu'on lit, tout ce qu'on entend est semblable aux commentateurs de votre temple du goût, qui disent ce qu'on pensa mais qui ne pensent pointhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050135_1key001cor/nts/002; enfin, tout cecy ressemble aux limbes.
Il logeait autrefois chez ma nièce Florian et ne cessait de dire du mal de moi.
Quoi qu'il en soit, madame, buvez et dormez, amusez vous le moins mal que vous le pourez, suportez la vie, ne craignez point la mort que Cicéron appelle la fin de toutes les douleurshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180195_1key001cor/nts/008; Cicéron était un homme de fort bon sens.
Doutez vous monsieur qu'il y ait des êtres dans l'empirée ou ailleurs qui nous observent, nous gouvernent, et nous traitent bien ou mal suivant leur fantaisie?
Ce sont les derniers chapitres que vous avez lus qui sont assurément d'une autre main, et d'une main très mal adroite.
Il n'i auroit qu'un remède, ce seroit d'avoir un ami à qui l'on pouroit dire: Change en bien tout les maux où le ciel m'a soumis.
Les parisiennes vont chez Esculape Tronchin comme on va aux eaux de Forges; mais l'air des alpes fait plus de mal que Tronchin ne fait de bien.
J'ai un peu à me plaindre d'une personnehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180330_1key001cor/nts/002 qui lui veut du mal, et je m'en félicite; j'aime à voir des Racines qui ont des Pradons pour ennemis.
Il croiait avec Epicure et Lucrece que rien n’était plus ridicule que de suposer un être inétenduhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220332_1key001cor/nts/002 gouvernant un être étendu, et le gouvernant très mal; il ajoutait qu’il était très impertinent de joindre le mortel avec l’immortel.
Vous êtes sotte et mal avisée, vous vous faites haïr en contredisant, en blâmant.
Je crois qu'elle sera regrêtée, excepté de ceuxhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110366_1key001cor/nts/006 à qui elle a été obligée de faire du mal, parce qu'ils voulaient lui en faire.
Jean Jaques, du moins, ne fait de mal qu'à lui, car je ne crois pas qu'il ait pu m'en faire, et made La duchesse de Luxembourg ne peut pas croire que j'aie jamais pu me joindre aux persécuteurs du vicaire Savoyard.
et pourquoi votre petite mère n'avoue t-elle pas tout net que l'abbé de La Blétrie est un mal avisé?
On vous a donc bien dit du mal de moi.
Il les étrangloit tous; une seule petitte chienne qui se trouva pleine eut grâçe devant ses yeux, il la lécha, la caressa, lui fit part de sa nouriture, elle accoucha, il ne fit aucun mal à toute sa petitte famille et Je ne sçay ce qu'elle devint, mais il arriva un jour que des mâtins vinrent aboyer le lion à la grille de sa loge; La petite chienne se Joignit à Eux, aboya le lyon et lui tira les oreilles; la punition fut prompte, il l'étrangla, mais le repentir suivit de près, il ne la mangea point, il se coucha auprès d'elle et parût pénétré de la plus grande tristesse; on Espéra qu'une inclination nouvelle pourroit le consoler, on se trompa, il étrangla sans miséricorde tous les chiens qu'on lui donnat.
J'avoue que je ne saurais souffrir qu'un homme qui porte un habit de drap de Vanrobaishttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1240164_1key001cor/nts/004, ou de velours de Lyon, qui a des bas de soye à ses jambes, un diamant à son doigt, et une montre à répétition dans sa poche, dise du mal de Jean Baptiste Colbert à qui on doit tout celà.