Ah si on avoit un véritable ami, on ne seroit pas dans cette indécision; mais c’est la pierre philosophale, on se ruine dans cette recherche; aulieu de remèdes universels, on ne trouve que des poisons; vous êtes mille et mille fois plus heureux que moy; mon Etat de quinze Vingt n’est pas mon plus grand malheur; je me Console de ne rien voir, mais je m’afflige de ce que j’entend, et de ce que je n’entend pas; le goût est perdu, ainsy que le bon sens; cecy paroitra propos de vieille, mais non en vérité; mon âme n’a point vieillie; je suis touchée du bon et de l’agréable, autant et plus que je l’étois dans ma jeunesse; cela est vray.
J’exige encor que la chose soit secrette, et que vos amis aient aumoins le plaisir d’y mettre du mistère, si le mistère est un plaisir.
Je désire passionément que vous m'acordiez une grâce; tout Chanteloup soupera chez moy la veille de Noëlhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250215_1key001cor/nts/001; nonseulement les maitres de la maison, mais plusieurs de leurs amis intimes; ce même soupé ce devait faire il y a quatres ans; la lettre de cachets qu'ils reçurent ce jour là y mit obstacle.
Pour moi mon cher Voltaire, Je vous déclare que je prétend que vous me distinguerez de la foûle, et que vous reconnoitrez en moi une amie de 50 ans dont vous avez formé le goût et qui ne peut rien louer ni aprouver de ce qui ne suit pas vos traces.
J'ignore par quelle voyes les autres l'ont reçus; mais il est singulier que D'Argental et moy ne l'ayons pas encore; vos anciens amis ne sont pas les mieux traités; mais pour les nouveaux s'ils ne sont pas contents, ils sont difficile à satisfaire.
mon dieu, mon cher ami, que nous vous désirerions à nos petits soupez; le petit ombre de personnes qui y sont admises vous conviendroit bien. […] Notre pauvre ami le président est un peu mieux, il a moins de disparates.
Est ce ainsy qu'on traite sa plus ancienne amie, qui sans vanité est aussi bon Juge de vos ouvrages que ceux à qui vous les envoyez.
Vos amis les Chaulieu et les St Aulaires sont morts en paix.
Je vous répète que je ne serai jamais ingrat mais que je n’oublierai jamais le chevalier de la Bare et mon ami le fils du président de Tallonde qui fut condamné au supplice des parricides pour une très légère faute de jeunesse.
Les fleurs que je jette, Madame, sur le tombeau de nôtre ami Formont, sont sèches et fanées comme moi.
C'est beaucoup d'avoir des amis.
Ce n'est point par une vaine curiosité que je vous prie de m'informer de vos motifs, mais par L'intérest véritable que je prend à vous; oui monsieur de Voltaire, rien n'est si vray, je suis et seray toujours La meilleure de vos amis.
Pourquoy voudriez vous troubler la paix de votre ancien ami?
Onhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200326_1key001cor/nts/001 m'assure même que vous avez pensé comme moi, et que vous l'avez dit à une de vos amies.
J'y ajouterois, et à ce qui regarde mes amis; tout le reste est pour moi comme ce qui se passe à la Chine ou ce qui est arrivé avant le déluge.
Mon ami Fréron ne me caractérise pas mieux pour réjouïr ceux qui achêtent ses feuilles.
à Bale ce 23 may [1734] Vraiment madame quand j'eus l'honneur de vous écrire, et de vous prier d'engager vos amis à parler à Monsieur de Maurepas ce n'étoit pas de peur qu'il ne me fit du mal, c'étoit afin qu'il me fit du bien.
Je vais aux eaux de Plombieres; non que j'espère y trouver la santé à la quelle je renonce; mais parce que mes amis y vont.
J'ay mandé à votre ami que vous êtes assez comme les personnes de votre sexe qui font des agaceries et qui plantent là les gens après les avoir subjuguez.
L'autrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1060364_1key001cor/nts/001 est une plaisante découverte que j'ay faitte dans mon ami Ezéchiel.
Vous comptez pour bien peu vos amis.
Au milieu de ces beaux travaux dont j'ay gourmandé mon imagination, il a fallu encor obéir à des ordres que mr Dalembert votre ami m'a donnez de luy faire quelques articles pour son enciclopédie, et je les ay très mal faits.
La privation de la vüe vous rend le commerce de vos amis plus nécessaire et par conséquent plus agréable.
Mais, monsieur, pourquoy refusez vous à mon ami un mot d'Elogehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1030330_1key001cor/nts/002?
Un bourguemestre de Midelbourg que je ne connais point, m'écrivithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1070341b_1key001cor/nts/002 il y a quelque temps, pour me demander en ami, s'il y a un Dieu?
Vous en avez beaucoup, et il est soutenu par la société de vos amis.
Harenchttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110444_1key001cor/nts/001, La meilleure de mes amies, qui m'avoit priée d'obtenir cette faveur.
Vous et vôtre ami vous pouvez avoir été convaincus par ma dernière Lettre combien je suis éloigné de quelques philosophes modernes qui osent nier une intelligence suprême productrice de tous les mondes.
Voilà pourquoi Mr De Mazarin disait qu'il ne se moquait jamais que de ses parents et de ses amis.
Dites à vôtre ami que je l'aimerai tant que je vivrai.
Vous sentez bien monsieur combien J’approuve les sentimens que vous professez pour nos amis.
Il est très vrai que vous n'avez plus rien à me dire puisque vous ne m'écrivez point, mais il n'est pas vrai que je sois comblé d'honneurs, je ne le suis que de ridicules, et c'est toujours par ses amis qu'on est maltraitté.
Vous sçavez que peu de personnes en jouïssent; vous vous êtes accoutumée à vos privations; vous avez des amis; vous êtes sûre que quand on vient vous voir, c'est pour vous même; je regretterai toujours de n'avoir point cet honneur, et je vous serai attaché bien véritablement jusqu'au dernier moment de ma vie.
Maitresse de vous même, de vôtre temps, de vos occupations, avec du goût, de l'imagination, de l'esprit, de la philosophie, et des amis, je ne vois pas quel sort pouraît être audessus du vôtre; mais il faut deux yeux, ou du moins un pour jouïr de la vie.
Il n'est que trop vray monsieur que le pauvre président a la tête fort affoiblie; il est d'une douçeur qui rend son état encore plus intéressant; c'est un triste spectacle pour ses amis, et le retour qu'on fait sur soy même Jette dans une grande mélancolie; il n'appartient qu'à vous de vieillir.
Vivez, madame, avec des amis qui adoucissent le fardeau de la vie, qui occupent l'âme, et qui l'empêchent de tomber en langueur.
Vous avez perdu deux yeux que j’ai vus bien beaux il y a trente ans; mais vous avez conservé des amis, de l’esprit, de l’imagination et un bon estomac.
J’ay toujours rendu Compte à mes amis, de ce que vous me mandiés pour Eux; et de peur d’affoiblir vos expressions et de faire Tort à vôtre stile, je leurs ay presque toujours envoyé vos lettres; Je vous ay toujours dit fidellement ce que contenoit leurs réponses; Je n’ay point ajouté de réflexions, n’y de Commentaire sur le Texte; vous avez tort de vous croire mal avec eux, puisque vous n’avez point à vous reprocher d’avoir manqué à tous les sentimens que vous leurs devez; Je leurs enverray vôtre dernierre Lettre, et toutes celles où vous me parlerez d’eux; Car J’espère que vous m’écrirez souvent, et que vous vous ferez un devoir de me dédommager avec usure de vôtre Long silence; J’ay plus besoin que Jamais de vôtre secours; Je n’ay plus de ressources Contre l’ennuye; J’éprouve le malheur, d’une Education négligée; l’ignorance rend la Vieillesse bien plus pêsante, son poids me paroit insupportable; Je ne regrette point les agréments de la Jeunesse; et encore moins l’employe que mes semblables en font et que j’en ay fait moy même; Je regarde tout cela aujourd’huy, Comme un tems perdu; Je voudrois avoir acquis des goûts, des Connoissances, de la Curiosité.
Je disais, quand tous ces gens là seraient mes parens et mes amis, je ne pourais m'intéresser à eux; je ne vois dans l'auteur qu'un homme adroit, qui connait la curiosité du genre humain, et qui promet toujours quelque chose de volume en volume pour les vendre; enfin, j'ai rencontré Clarice dans un mauvais lieu, au dixième volume, et celà m'a fort touché.
Je voushttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130476_1key001cor/txt/002 envoie une plaisanteriehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130476_1key001cor/nts/003 d'un de mes amis, je vous le nommerai, s'il y consent, je lui en demanderai la permission avant que de fermer cette lettre.
Adieu mon cher et ancien ami.
Monsieur de Voltaire ayez pitié de moy, tous les vivans m'ennuyent, indiqué moy quelques mort qui puissent m'amuser; J'ay rélüe vingt fois les livres qui me plaise, et je suis toujours obligée d'y revenir; Je voudrois une brochure de vous toutes les semaines, je suis persuadée que vous pouriés fournir à cette dépence; Je crois qu'il n'y a qu'une Certaine dose d'imagination, pour chaque siècle, et qui est éparpillé dans les différentes nations; vous vous en êtes emparé subtilément, et n'en avez pas laissé un Grain à personne; c'est donc à vous à distribuer vos richesses; et dans vos largesses il faut préférer vôtre bonne et ancienne amie.
J'ai peur que ce livre ne soit traduit par quelque garçon de la boutique de Fréron vôtre ami, ou par quelque autre valet de Librairie.
Je pensais que vous étiez à peu près dans l'état de madame de Staal, aïant par dessus elle le bonheur inestimable d'être libre, de vivre chez vous, et de n'être point assujettie chez une Princesse à une conduite génante qui tenait de l'hippocrisie, enfin d'avoir des amis qui pensent et qui parlent librement avec vous.
Vous avez à Paris la consolation de l'histoire du jour, et surtout la société de vos amis.
Ce sont ses amis qui sont à plaindre.
Adieu mon cher ami, ma seule consolation ayez toujours soin de moi.
Vous avez bien raison, madame, d'aimer l'histoire de mon ami Humehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1060194_1key001cor/nts/003.
Il n'a dépendu ni de vous ni de moi de perdre les yeuxhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110386b_1key001cor/nts/003, d'être privés de nos amis, d'être dans la situation où nous sommes.
Il n'i auroit qu'un remède, ce seroit d'avoir un ami à qui l'on pouroit dire: Change en bien tout les maux où le ciel m'a soumis.
J’ai conservé, j’ai affiché hautement la reconnaissance que je dois à vos amis, et je l’ai surtout signifiée à Mr le Mal De Richelieu que vous voiez peut être quelquefois.
Il faudrait, Madame, que je fusse aussi fou que l'ami Jean Jaques pour aller à Vezel.
Je vous demande, Madame, si on peut désigner plus clairement votre ami?
Cette absence eternelle ainsy que la perte de mon ami sont deux malheurs irréparables, et dont Je ne me consoleray Jamais.
Le regret qu'a le lion d'avoir punie son amie (quoi qu'ingrate) vous fournira sûrement beaucoup d'idées.
J'ay déjà l'honneur de connoitre un peu mad. de Florian, J'entreray dans les plus grands détails avec elle, je veux savoir tout ce que vous faites, c'est être en quelque sort avec ses amis que de pouvoir les suivre en idé.
Ils vous ont fait plus d'impression que les autres parce qu'ils vous rappellent vôtre état et celui de vos amis.
De Tressan distribue à ses amis la demande et la réponse.
Si vous avez encore cette fantaisie chargez moi de cette affaire; je suis intime amie de mad. la Male de Mirepoix et de M: Le p. de Beauvau: je voudrois que vous eussiez un établissement dans cette provinçe.
Il y a là une fanfaronade continuelle d'érudition orientale qui poura vous éffraier et vous ennuier; mais vôtre ami en qualité d'historien vous rassurera, et peut être dans le fond de son cœur il ne sera choqué ni des recherches par les quelles toutes nos anciennes histoires sont combattues, ni des conséquences qu'on en peut tirer; quelque àge qu'on puisse avoir, et à quelque bienséance qu'on soit asservi, on n'aime point à avoir été trompé, et on déteste en secrêt des préjugés ridicules que les hommes sont convenus de respecter en public.
Mais dans vôtre malheur vous avez dumoins le meilleur des remèdes, et puisque vous éxistez, qu'y a t-il de mieux que de consumer quelques moments de cette éxistence douloureuse et passagère avec des amis qui sont audessus du commun des hommes?
Mon ami le Czar Pierre a créé en 20 ans un Empire de deux mille lieües; les Scithes de mon Impératrice Elisabeth viennent de battre mon roy de Prusse, tandis que nos grandes armées sont chassées par les paysans de Zell, et de Wolfenbutel.