Ils venaient d'arondir leur domaine en achetant à vil prix le bien de neuf gentilhommeshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200186_1key001cor/nts/006, sept frères et deux sœurs. […] L'ainé des sept frères a une grâce à demander, et il va même à Versailles dans le tems des fêtes.
Pour moy qui touche à ce bel âge de la maturité je me trouve très bien d'avoir à gouverner les dix sept ans de Melle Corneille.
Je suis au comble de ma Joye; Je viens de recevoir pour bouquet de ma feste les sept premiers volumes de votre dernière Edition.
Vous êtes la plus parfaite et la plus singulière des sept merveilles qu'il a produit.
Paris ce 5 septembre 1760 J'étois en colère contre vous, votre dernière lettre m'avoit déplû, vous m'y annonciez que vous ne m'enverriez plus rien, vous me reprochiez d'aimer Freron, vous me traitiez comme l'amie ou l'alliée des Pompignans et des Palissot; J'en ay été indignée et on le seroit à moins; mais faisons la paix, venez que Je vous embrasse.
J’ai soixante et dix sept ans, quoi qu’on die; je mets entre vos mains mes dernières volontés pour la décharge de ma conscience; je vous prie même avec insistance de communiquer ce testament à vôtre grand maman, après quoi je me fais enterrer.