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2. (1771) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

Enfermé dans mon sépulcre blanc, j’ignore où vous en êtes; si vous allez trouver vôtre amie à la campagne; si la personne que vous me disiez devoir être nommée Lundy a été en effet nommée et déclarée; si les avocats se sont remis à plaider; si le Châtelet continue à faire ses fonctions; si l’opéra comique attire toujours tout Paris.

3. (1770) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

Si elle est dans son palais de Chantelou occupée de sa florissante colonie je la déclare philosophe; j'entends surtout par ce mot philosophe pratique, car ce n'est pas assez de penser avec justesse, de s'exprimer avec agrément, de fouler aux pieds les préjugés de tant de pauvres femmes et même de tant de sots hommes, de connaitre bien le monde et parconséquent de le mépriser.

4. (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

On ne veut pas les reconnaître pour citoiens, leurs mariages sont nuls, on déclare leurs enfans bâtards.

5. (1760) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire

Je vous le déclare net, Je ne puis révérer de certaines choses que vous approuvez tant, Je suis comme Mardoché: Je n'ay devant Aman pû fléchir les genoux Ni lui rendre un honneur que l'on ne doit qu'à vous.

6. (1769) Voltaire to Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand

Vous ne savez pas sans doute qu'un soi disant cy devant Jesuite franc-comtois nommé Nonotte, qui est encor plus mauvais médecin, me déféra il y a quelques mois à Rezzonico, premier médecin de Rome, tandis que l'autre me poursuivait auprès du Roi, et que Rezzonico envoia à l'ex-jesuite nommé Nonotte, résident à Besançon, un bref dans lequel je suis déclaré atteint et convaincu de plus d'une maladie incurable. […] Ouï, j'ai déclaré que je déjeunais à la manière de mon païs.

7. (1775) Marie de Vichy de Chamrond, marquise Du Deffand to Voltaire

Pour moi mon cher Voltaire, Je vous déclare que je prétend que vous me distinguerez de la foûle, et que vous reconnoitrez en moi une amie de 50 ans dont vous avez formé le goût et qui ne peut rien louer ni aprouver de ce qui ne suit pas vos traces.

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