Si vous avez quelque nouvel ouvrage addressez les moi à Paris, on me les enverra ici, on a continuellement des occasions.
Eh bien mon cher Voltaire malgré l'envie et les Envieux vous m'aimerez toujours et quoique tout le monde vous admire vous me distinguerez de vos admirateurs, et vous direz, Ma contemporaine n'admire que moi, et quoique Je lui aye envoyé des couplets de L'abbé Pellegrin elle ne m'en révère et estime pas moins.
Vous voulez que je vous envoie les miennes, vous en aurez.
Envoyé moy donc généralement tout ce que vous faites.
23e 8bre 1772 Je me vante, Madame, d’avoir les oreilles aussi dures que vous, et le cœur encor d’avantage; car je vous assure que je n’ai pas entendu un seul mot de prèsque tous les ouvrages en vers et en prose qu’on m’envoie depuis dix ans.
Donnez moi de vos nouvelles, envoyez moi toutes vos productions, ce sont des armes que vous me donnerez pour deffendre la bonne cause.
Tout ce que vous nous envoyez est charmant, mais ce qui m'enchante le plus ce sont vos lettres; vous parlez de la grand maman comme si vous la connoissiez. […] Elle l'avoit envoyé de la campagne où elle étoit à mr grand maman, pour qu'il la donnât à l'Envoyéhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180355_1key001cor/nts/003 de Geneve pour qu'il vous la fit tenir, et ce mr Grand maman qui a plus d'une affaire dans la tête, fit mettre cette lettre à la poste, et nous ignorons ce qu'elle est devenüe.
Dès que vous me donnerez des thêmes soiez sûre que vous entendrez parler de moi, que je suis à vos ordres, et que je vous enverrai tous les rogatons qui me tomberont sous la main.
Puisque vous avez vu les loix de Minos, il est juste que je vous envoie les notes qu’une bonne âme à mises à la fin de cette pièce.
Il y a un homme dans mon voisinage qui sait fort bien le chinois et qui a envoyé des vers chinois à l’empereur Kien Long, lequel empereur passe pour le meilleur poète de l’Asie.
Si vous ne la connaissez pas, je vous cèderai l'exemplaire qu'on m'a envoyé.
Je ne sais si ce que je vous envoie vous amusera, mais vous verrez dans la Lettrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130402_1key001cor/nts/001 qui est jointe à ce paquet que je vous ouvre entièrement mon cœur.
Mais monsieur envoyez toujours à la grand maman tout ce qui tombera entre vos mains, et qu'il y ait Je vous suplie deux Exemplaires.
Vous verrez par les petits quatrainshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200122_1key001cor/nts/004 que je vous envoie qu'il veut que je m'occupe uniquement de mon salut.
12e juillet 1770 http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200326_1key001cor/txt/001 Je vous ai plus d'une fois parlé à cœur ouvert, madame; il est actuellement fendu en deux, et je vous envoie les deux moitiés dans cette lettre.
Vous ne m’envoyez plus rien.
Je vous en envoie une meilleure.
Je ne vous l’envoie pas parce que je ne sais pas si vous aimez Horace, si vous souffrez encor les vers, si vous avez envie de lire les miens.
On vous aura sans doûte envoyé l'oraison funèbrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250084_1key001cor/nts/007 de L'abbé de Boismont; il doit être content de son succès.
J'envoie pour vous cette mauvaise plaisanterie de feu la Visclede, à M. de Lile.
On sait combien je hais la liberté, et que je suis incapable d'en avoir fait le fondement des droits des hommes, mais si j'envoie cet ouvrage on poura m'en croire l'auteur; il ne faut qu'un mot pour me perdre.
Je vous enverrai bientôt quelque chosehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190318_1key001cor/nts/004 d'honnête ainsi qu'à vôtre grandmaman.
Je les passe à me faire lire ce que vous m'envoyé; vos correspondans en Hollande vous serve bien, Communiqué moy toujours tout ce qu'ils vous envoyent; la grand Maman est bien contente de vous; Je reçois d'elle les mêmes remerciemens que vous me faite et Je vous en dois à l'un et à l'autre, de m'admettre en un si aimable Commerce; Monsieur Craufurudhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190379_1key001cor/nts/001 dont je vous ay parlé il y à quelques années, est icy depuis quelques jours; il s'en ira bientôt, j'en suis très fâchée; il a beaucoup d'esprit, beaucoup de goût, et de justesse; il à un peu d'amitié pour moy, et de l'adoration pour vous; il m'a priés de vous parler de luy, de vous faire souvenir du tems qu'il a passé avec vous; il à un ami dont la réputation ne vous est pas inconnüe, c'est Mr.
Je vous envoie copiehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210344_1key001cor/nts/005 de ma réponse à M: le Prince de Beauvau, et je vous prie instamment de la faire parvenir tout uniment par la poste, à vôtre grandmamanhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210344_1key001cor/nts/006.
Oui vous me ferez plaisir de m'envoyer toutes vos observations sur l'affaire de Mr de Morangiés; mon avis Jusqu'à présent c'est que lui et sa partie sont tous fripons.
25 avril [1760] Je suis si touché de votre lettre madame que j'ay l'insolence de vous envoyer deux petits manuscritshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050261_1key001cor/nts/001 très indignes de vous, tant je compte sur vos bontez.
Faittes vous lire, madame, le rogaton que je vous envoie; et ne le donnez à personne, car quelque bon serviteur que je sois de Henri 4, je ne veux pas me brouiller avec ste Geneviève.
J'ai reçu vôtre Princesse de Babylone, qui m'a fait grand plaisir; il y a bien de nouvelles brochures dont on m'a parlez, et que vous devriés m'envoyer; je suis plus curieuse de ce qui vient de vous et (à plus juste titre), que vous ne pouvez n'y ne devez l'Etre des prétendues merveilles du Nord.
Il m'a envoyé vos quatre homélieshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180405_1key001cor/nts/002.
et ne m’enverrez vous plus rien parce que la grand maman n’est plus ici?
à Potsdam 23 septembre 1752 Monsieur l'envoyé de Suedehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0970191_1key001cor/nts/001 me dit madame que vous vous souvenez toujours de moy avec une bonté qui ne s'est pas démentie.
J'aime mieux les quarante écus que je ne vous envoie point, parce que vous n'êtes pas arithméticienne, et que vous ne vous souciez guères de savoir si la France est riche ou pauvre.
Envoyez donc monsieur sans nulle réserve, sans nulle discrétion, Je n'ose pas dire tout ce qui sortira de vos mains, mais tout ce qui tombera entre vos mains.
Je vous envoie l'article âmehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1200186_1key001cor/nts/005, que vous pourez jetter dans le feu s'il ne vous plait pas.
J’ay toujours rendu Compte à mes amis, de ce que vous me mandiés pour Eux; et de peur d’affoiblir vos expressions et de faire Tort à vôtre stile, je leurs ay presque toujours envoyé vos lettres; Je vous ay toujours dit fidellement ce que contenoit leurs réponses; Je n’ay point ajouté de réflexions, n’y de Commentaire sur le Texte; vous avez tort de vous croire mal avec eux, puisque vous n’avez point à vous reprocher d’avoir manqué à tous les sentimens que vous leurs devez; Je leurs enverray vôtre dernierre Lettre, et toutes celles où vous me parlerez d’eux; Car J’espère que vous m’écrirez souvent, et que vous vous ferez un devoir de me dédommager avec usure de vôtre Long silence; J’ay plus besoin que Jamais de vôtre secours; Je n’ay plus de ressources Contre l’ennuye; J’éprouve le malheur, d’une Education négligée; l’ignorance rend la Vieillesse bien plus pêsante, son poids me paroit insupportable; Je ne regrette point les agréments de la Jeunesse; et encore moins l’employe que mes semblables en font et que j’en ay fait moy même; Je regarde tout cela aujourd’huy, Comme un tems perdu; Je voudrois avoir acquis des goûts, des Connoissances, de la Curiosité.
Mon village de Ferney envoie tous les ans pour cent mille francs de marchandises au bout du monde, et ne peut pas envoier une pensée à Paris.
12e Avril 1760 aux Délices Je ne vous ai envoyé, Madame, aucune de ces bagatelles dont vous daignez vous amuser un moment.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180299_1key001cor/txt/002Si vous vous souciez d'un petit livre intitulé les singularités de la nature, je vous l'enverrai ainsi qu'à vôtre grand-maman; vous passerez les chapitres qui vous ennuieront, et vous vous ferez lire les autres.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210197_1key001cor/txt/002 Il m’envoie mes Lettres sous un contre seing très respecté; et d’ailleurs quand on ne garantit point toutes les sottises qu’on entend dire, on n’en est point responsable.
Nonseulement je n’envoie le livre à personne, et je n’écris prèsque à personne, mais je pense que la moitié de ces questions aumoins n’est faitte que pour les gens du métier et doit furieusement ennuier quiconque veut s’amuser.
Il conseille à son fils d'être amoureux de Made Du Pinhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250096_1key001cor/nts/007 et lui envoie le modèle d'une déclaration d'amour.
Envoyez moi monsieur quelques brimborions, mais rien sur les prophètes; je tiens pour arrivé tout ce qu'ils ont prédit.
J'ai l'honneur de vous envoyer quelques rogatonshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050148_1key001cor/txt/002, assez plats; vôtre imagination les embéllira; un ouvrage, tel qu'il soit, est toujours assés passable quand il donne occasion de penser.
Quant aux petites pièces innocentes et gaies dont vous me parlez, s'il m'en tombait quelqu'une entre les mains dans ma profonde retraite, je vous les enverrais sans doute; mais par qui et comment?
Souvenez vous toujours Madame, que lorsque je cherche et que j'envoie ces bagatelles pour vous amuser, je vous conjure au nom de l'amitié dont vous m'honorez depuis si longtemps, de ne les confier qu'à des personnes dont vous soiez aussi sûres que de vous mêmes, et de ne pas prononcer mon nom.
Si vous voulez le lire, vous qui avez une tête de tout païs, j'en chercherai un éxemplaire, et je vous l'enverrai; mais l'ouvrage a un pouce d'épaisseur.
Je n'ay reçüe qu'avant hier votre saint Cucufin; La grand maman étoit à la campagne quand il lui est arrivé, elle l'envoya à son Epoux avec la lettrehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180316_1key001cor/nts/002 de mr Guillemet, elle lui recommendoit de me faire tenir tout cela aussitôt qu'il l'auroit lû.
1er 9˜bre 1760 Oui, monsieur, J'ay reçû votre beau présent, c'est mr Lenormand qui me l'a Envoyé; Je donnay le même Jour au président son Exemplaire.
Vous devriez bien m'envoyer toutes les choses que vous faites, je ne les ay jamais qu'après tout le monde.
Nous allons voir mr Dargenson, on lui a envoyé hier la permission de revenir pour vaquer aux affaires que lui occasionne le testament de feu sa femmehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110429_1key001cor/nts/002 et pour se trouver aux couches de mad. de Voyerhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110429_1key001cor/nts/003; c'est une grande Joye pour le président; sa tête rajeunit tout les jours, mais ses Jambes n'en font pas de même, elles sont fort à plaindre de tout le chemin que leur fait faire la tête qui les gouvernent.
Vous ne m'avez point répondu sur les singularités de la nature, ainsi je ne vous les envoie pas, car c'est une affaire de pure phisique qui ne pourait que vous ennuier.
Si vous êtes une honnête personne, Madame, comme je l'ai toujours crû, j'aurai l'honneur de vous envoyer un chant, ou deux de la pucelle que personne ne connait, et dans lesquels l'auteur a tâché d'imiter, quoique très faiblement la manière naïve, et le pinceau facile de ce grand homme. […] Lisez la parabole du Braminhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1040397b_1key001cor/nts/016 que j'ai l'honneur de vous envoyer, et je vous exhorte à jouir autant que vous le pourez de la vie qui est peu de chose, sans craindre la mort qui n'est rien.
Il me prend Envie madame pour vous désennuyer, de vous Envoyer un petit ouvragehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1160117_1key001cor/nts/005 concernant Catherine, et dieu veuille qu'il ne vous ennuye pas.
Cette avanture me rendra sage, et je vous promet bien que tout ce que vous m'écrirez et tout ce que vous m'enverrez ne sortira jamais de mes mains, et que Je mettray bon ordre pour qu'on n'en puisse jamais prendre de copie, ni même qu'on l'apprenne par cœur parce que je ne les lirai pas à ceux qui ont ce talent là.
Adieu monsieur, réparez la faute que votre secrétaire a faite et envoyez moi le plutôt qu'il sera possible ce qui manque à la lettre sur melle Lenclos, depuis la page 12 jusqu'à la page 61.
Quand il gèlera bien fort, qu'on ne poura plus se battre ni au Canada, ni en Allemagne, quand on aura passehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050014b_1key001cor/txt/003 quinze jours sans avoir un nouveau ministre, un nouvel Edit, quand la conversation ne roulera plus sur les malheurs publics, quand vous n'aurez rien à faire, donnez moi vos ordres, Madame, et je vous enverrai de quoi vous amuser et de quoi me censurer; Je voudrais pouvoir vous aporter ces pauvretés moi même, et jouïr de la consolation de vous revoir; mais je n'aime ni Paris, ni la vie qu'on y mène; ni la figure que j'y ferais, ni même celle qu'on y fait.
Quand vous voudrez, je vous enverrai un chant de la pucelle, qu'on a retrouvé dans la bibliothèque d'un sçavant.
Elle m'envoie le portrait de son beau visage entouré de vingt gros diamants, avec la plus belle pelisse du nord, et un Code de loix aussi admirable que nôtre jurisprudence française est impertinente.