11e xbre 1769 J'ai envoié, Madame, à vôtre grandmaman cehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190363_1key001cor/nts/001 que vous demandez, et ce que j'ai enfin trouvé.
Paris ce 16 Juin 1774 Monsieur de L'Isle m'avois prévenu Monsieur que sur l'état de votre dépense, vous m'aviéz mis à la pension, et que Je reçcevrois bientôt mon premier quartier; Je l'ay reçu en effethttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250025_1key001cor/nts/001; mais souffrez qu'en vous remerçiant, je vous demande pourquoy cette réduction?
Je vous ay demandé des couplets sur l'air des noels parceque tout le monde peut les chanter; il ne faut ni sçavoir la musique ni avoir de la voix; mais Je ne voulois point qu'il fût question ni de l'ancien ni du nouveau testament; passe pour l'ancien et nouveau parlement, l'exil, le retour, la Joye générale, la mienne en particulier, enfin tout ce qui vous auroit passé par la tête, excepté L'événement dont il y a 1774 ans, mais vous n'en sçauriez perdre le souvenir, tout vous y ramène; Je ne veux pas plus des trois rois que de la crèche, du boeuf et de l'âne.
Personne ne pouvait deviner ce qu'on demandait.
Pour moi monsieur Je l'advoüe, je n'ay qu'une pensée fixe, qu'un sentiment, qu'un chagrin, qu'un malheur, c'est la douleur d'être née; il n'i a point de rôle qu'on puisse joüer sur le théâtre du monde, auxquels Je ne préférasse le néant; et ce qui vous paroitra bien inconséquend, c'est que quand J'aurois la dernière Evidence d'y devoir rentrer je n'en aurois pas moins d'horreur pour la mort; expliquez moi à moi même, Eclairez moi, faites moi part des vérités que vous découvrirez, enseignez moi le moyen de supporter la vie, ou d'en voir la fin sans répugnancehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1140117_1key001cor/nts/001; vous avez toujours des idées claires et Justes, il n'i a que vous avec qui Je voudrois raisonner, mais malgré l'opinion que J'ay de vos lumières je seray fort trompé si vous pouvez satisfaire aux choses que je vous demande.
Monsieur Walpole qui est un de vos grands admirateurs, veut que je vous dise qu’il est infiniment flatté de l’honneur que vous lui faite, qu’il ne ce seroit jamais attendu à être cité par vous, et que les louanges que vous lui donnés C’est vous qui les lui faites mériter; ce sont vos ouvrages qu’il lit sans cesse; c’est l’admiration qu’ila de votre stile, quiforme le sien; mais il n’a pas cependant la présomption de le croire Encore assez bons, pour oser vous faire lui même ses remerciements; il veut qu’ils passent par moy; J’y souscrit en enfant perdû, sans craindre la critique, parce que je suis fort audessous de la prétention; C’est votre amitié que je veut mon cher Voltaire, et pour nouvelle preuve vôtre encyclopédie; vous ne devez pas Ecrire un mot sans m’en faire part; envoyé moi donc, incessamment, cette Encyclopédie affin de pouvoir la porter à Chanteloup, où j’espère aller au commencement de septembre; vous n’aurez ni rimes ni raisons de moy, que vous ne m’ayés accordé ma demande.
Cette épitre à Horace n’est pas finie, elle est d’ailleurs fort scabreuse, et elle demanderait un secret bien plus profond que le souper des loix de Minos.
Si cette idée vous ris, si vous m'acordé ma demande, hâtez vous de la satisfaire ou bien apprenez moy votre refus.
Aujourd'huy Je vais vous demander une ordonnance médicinal.
Ne m'allez pas dire, Je vous le demande en grâce, qu'elles ne sont pas de vous, je ne suis pas assez dépourvû de goût et de Jugement pour ne pas démesler celles qu'on vous attribue d'avec ce que vous faites.
J'ai hazardé d'envoier à vôtre grand-maman ce que vous demandiez.
Je ne demande aucune grâce à personne, et je ne veux rien de personne.
Je n’ai fait ma cour à personne, je n’ai demandé aucune grâce à personne, la satisfaction de manifester mes sentiments, et de dire la vérité, m’a tenu lieu de tout.
Jugez s’il vous plaît si je ne suis pas en droit de vous demander du répit.
Si j'étois plus jeune j'irois vous voir et je m'acomoderois fort bien d'être en tier entre vous et le père Adam; mais comme cela ne se peut pas je vous Renouvelle la demande que je vous ay faitte de m'envoyer toutes vos nouvelles productions.
Votre lettre est charmante, tout le monde m'en demande des copies; vous me consolez presque d'être aveugle; mais monsieur, vous n'êtes point de notre confrairie.
monsieur que me demandez vous?
Je vous ay l'obligation de me faire souvent prendre mon mal en patience; c'est à vous que J'ay recours quand Je ne sçay plus que devenir; Je rejette toute autre ressources, il n'y a point de lecture qui ne me fatigue au bout d'une demie heure, Je les rejette toutes et Je demande du Voltaire.
Ma colonie demande continuellement ma présence réelle.
Voilà pourquoy vous me demandez si j'aime mieux Pope que Virgile.
Vous me demandez comment il faut faire pour vous amuser?
Je ne demande pas que ces rogatons vous divertissent autant que moy, mais je voudrais qu'ils vous amusassent un quart d'heure.
Vous me demandez madame ce que c'est que madelle Corneille.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1120031_1key001cor/txt/001 Je vous demande très humblement pardon, mais je vous trouve un peu injuste sur Corneille, Je conviens de tout les défauts que vous lui reprochez, excepté quand vous dites qu'il ne peint jamais la nature.
Robertson; vous savez qu'il a fait l'histoire d'Ecossehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190379_1key001cor/nts/002, et la vie de Charlequinthttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190379_1key001cor/nts/003; cet auteur voudrait vous faire hommages de ses ouvrages; je me suis chargée de vous en demander la permission; J'ay assuré que je n'aurois pas de peine à l'obtenir; Je désire qu'il puisse voir votre réponsehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190379_1key001cor/nts/004, ainsy Je vous supplie qu'elle soit de façon à le satisfaire; son respect, sa vénération pour vous sont extréme; ce qui me fait juger de son esprit et de son mérite.
Un bourguemestre de Midelbourg que je ne connais point, m'écrivithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1070341b_1key001cor/nts/002 il y a quelque temps, pour me demander en ami, s'il y a un Dieu?
Ma grande querelle avec lui sur François 2d ne roule point de tout sur le fond de l'ouvrage qui me plait beaucoup, mais sur quelques embellissements que je lui demandais, en cas qu'il fit réimprimer l'ouvrage.
Je vous demande instamment de ne point penser ainsi.
Je vous demanderai vos bontés comme la première de mes consolations, et je dirai, C'est auprès d'elle que j'aurais voulu passer ma vie.
Je souffre de l’absence de mes parents; on me s’opposera point à ce que je leur rende une petite visitte; J’en feray demander la permission le mois prochain; Je ne puis pas m’éloigner de chés moi dans ce moment cy; J’attend mr Horace Walpole, mad. sa sœurhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220019_1key001cor/nts/004 loge chez moi, mais dès que l’un et l’autre seront retournés en Angleterre Je compte aller à Chanteloup; c’est un grand voyage pour quelqu’un de mon âge, mais l’amitié est la fontaine de Jouvence, Je ne désire de la santé et des forces que pour Jouir du bonheur de vivre avec mes amis; Jugez quel plaisir J’aurois de vous revoir.
J’oserai mettre encor dans mon marché que je voudrais que vous pensassiez comme moi sur ces deux objets; mais ce serait trop demander.
Je vous le demande à deux genoux; ayez soin de mon amusement; Je suis l'âme la plus délaissée du purgatoire de ce monde cy.
Je donne sans difficulté la première à la personne à qui vous accordez la seconde; mais permettez moi d'en demander une dans vôtre cœur, car je vous jure que vous êtes dans le mien.
Je voushttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130476_1key001cor/txt/002 envoie une plaisanteriehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130476_1key001cor/nts/003 d'un de mes amis, je vous le nommerai, s'il y consent, je lui en demanderai la permission avant que de fermer cette lettre.
Celle de Jean Jacques est à son comble, il vient de s'Enfuir d'Angleterre brouillé avec son hôte, ayant laissé sur la table une lettre où il lui chante pouille, et puis étant arrivé à un port de mer il a Ecrit au chancelier pour lui demander un garde qui le conduisit en sûreté Jusqu'à Douvres.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180299_1key001cor/txt/002 Vous me demandez, madame, si j'ai lu des lettres sur les animauxhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180299_1key001cor/nts/001 écrites de Nuremberg.
Ce n'est point icy une grâce qu'on demande.
9 xbre 1770 Il y avoithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210121_1key001cor/txt/001 long tems monsieur que Je n'avois reçû de vos nouvelles, J'en Espérois tout les Jours, et J'étois arrêtée â vous en demander pour Eviter que nos lettres se croisassent, surtout depuis la mort du président.
Puis-je me flatter que vous aurez la bonté de lui mander que dans le nombre très grand de ses serviteurs je suis le plus inutile et le plus triste, et que si je pouvais quitter mon lit, je viendrais lui demander la permission de me mettre au chevet du sien pour lui faire la Lecture?
Vous me devez justice, et je vous demande justice auprès de vôtre grand-maman.
Il y a un ou deux endroits où je luy demande la permission de n'être pas de son avis, mais c'est avec tout le respect qu'il mérite.
Cette lecture demande de l'attention.
Ne vous figurez pas Monsieur, que le Président vous ayt soupçonné, ni lui ni moyhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180258b_1key001cor/nts/001 n'avons eûs cette pensée; et si quelqu'un a dit l'avoir, il en faisoit semblant, mais je suis bien aise d'avoir cette lettre; il n'est plus permis actuellement d'insinuer le moindre soupçon sur vous; Le Pauvre Président n'est plus en Etat de s'intéresser à rien; sa santé n'est pas mauvaise, mais sa tête ne va pas bien; ne luy écrivez plus sur ce sujet, je vous le demande en Grâce.
Il a demandé qu'on séparât la surintendance des baptimens du contrôle générale et qu'on La donnât à mr Dangevilliershttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250118_1key001cor/nts/002 qui a déjà le Jardin du Roy.
Mon petit parti, d'ailleurs, m'amuse beaucoup; j'avoüe que tous mes complices n'ont pas sacrifié aux grâces; mais s'ils étaient tous aimables, ils ne seraient pas si attachés à la bonne cause; les gens de bonne compagnie ne se font point prosélytes; ils sont tièdes; ils ne songent qu'à plaire; Dieu leur demandera un jour compte de leurs talents.
18 may 1767 Il y a plus de six semaines, madame, que Je suis toujours prêt à vous Ecrire, à m'informer de votre santé, à vous demander comment vous supportez la vie vous et mr Le pt Henault, et à m'entretenir avec vous sur toutes les illusions de ce monde; mais Je me suis trouvé Exposé à tous les fléaux de la guerre, et à celui de trente pieds de neige dont J'ay été long tems Environné: les neiges et les glaces me privent tous les ans de la vüe pendant quatre mois; J'ay l'honneur d'être alors, comme vous sçavez, votre confrère des quinze vingt; mais les quinze vingts ne souffrent pas et J'Eprouve des douleurs très cuisantes.
Vous me demandez ma confession et vous me promettez votre absolution.
Paris ce mercredy 14 mars 1764 Je vous rend mille et mille grâces de vos manières, il n'i en a point de bonnes que vous n'ayez pour moi, excepté quand vous me demandez mon approbation.
De Tressan distribue à ses amis la demande et la réponse.
Vous me parlez, Madame, de ma paix particulière; mais vraiment, je la tiens toute faitte; je crois même avoir du crédit, si vous me fâchez; mais je suis discrêt, et je mets une partie du souverain bien à ne demander rien à personne, à n'avoir besoin de personne, à ne courtiser personne.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130379_1key001cor/txt/002Je vous demande en grâce de brûler ma Lettre quand vous l'aurez luë.