Vous n'étiez pas autant de ses amis que vous l'êtes du président et puis vous lui auriez dût un compliment, n'eusse été que pour honorer la mémoire du président, lui donner des témoignages de regret, d'estime et d'amitié. […] Expliquez moi votre conduitte, et, croyez moi ne perdez pas volontairement L'amitié du plus ancien, du plus aimable et du plus sincère de vos amis.
Jugez si j'ai été fidèle à l'amitié; si j'ai été offensé du mal qu'on disait de mr le président Hénaut, et si je n'ai pas pris son parti beaucoup plus que je n'ai jamais pris le mien. […] Ouï, Madame, je suis vif, et je le serai jusqu'au dernier moment de ma vie, quand je croirai servir l'amitié et la raison.
J'étois en colère contre vous, et au lieu de remerciemens vous n'auriez Eu que des reproches, parce que J'appris que http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/txt/002dans le même temshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/txt/002 vous envoyez à toutes sortes de gens, toute sortes de nouveautés; mon amitié en fut blessée Je vous trouvay coupable du crime d'Ananie et de Saphiehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/nts/001, vous mentiez au st Esprit, et ne pouvant pas vous punir de mort subite, Je pris la résolution de ne vous plus Ecrire; cela me coûtoit beaucoup, et vous pouvez en Juger puisqu'à la première agacerie Je suis revenue tout courant à vous. […] J'ay dit très naturellement que Je n'en étois pas contente et qu'à la place des philosophes J'aurois beaucoup plus de mépris que d'indignation contre un tel ouvrage; si cela ne paroit pas sufisant, et s'il faut crier tolle contre leurs ennemis, J'avoue que Je n'ay point pris ce parti, et que Je me trouverois très ridicule d'élever ma voix pour ou contre aucun party, il n'y a que l'amitié qui puisse engager dans ces sortes de querelles. Il y a quelques années J'en conviens que l'amitié m'auroit peutêtre fait faire beaucoup d'imprudences, mais pour aujourd'huy Je verrois avec indiférence la guerre des dieux et des géants, à plus forte raison celle des rats et des grenouilles; Je lis ce qui s'écrit pour ou contre. […] Je me contente de rendre les moments présents supportables, Je vis avec plusieurs personnes aimables qui ont de l'humanité, de la compassion, il en résulte L'apparence de l'amitié, Je m'en contente; J'écarte la tristesse autant qu'il m'est possible, Je me livre à toutes les dissipations qui se présentent; enfin à tout prendre Je suis moins malheureuse que Je ne devrois l'être; vous ne seriez pas mécontent de moi si Je vous rendois compte de ma façon de penser, et ce seroit un grand plaisir que J'aurois.
Mais moi mon cher Voltaire, condamnée à un cachot perpétuel Je n’avois de resourçe que la société, que l’amitié de La plus charmante personne qui ait Jamais Existée. […] Adieu mon cher Voltaire, conservez moi votre amitié.
L’amitié est la seule passion que l’âge n’amortit point. […] J’aurois une grande satisfaction de causer avec vous et de vous dire, mon cher Voltaire, que vous êtes la seule personne que J’admire, et dont l’estime et l’amitié me flateroient le plus.
ne vous pas laisser la mondre marque d'amitié dans son testament, après vous avoir dit pendant quarante ans qu'il vous aimait! […] Mon cœur en a senti la cause véritable, On n'y parle point d'amitié.
Monsieur Walpole qui est un de vos grands admirateurs, veut que je vous dise qu’il est infiniment flatté de l’honneur que vous lui faite, qu’il ne ce seroit jamais attendu à être cité par vous, et que les louanges que vous lui donnés C’est vous qui les lui faites mériter; ce sont vos ouvrages qu’il lit sans cesse; c’est l’admiration qu’ila de votre stile, quiforme le sien; mais il n’a pas cependant la présomption de le croire Encore assez bons, pour oser vous faire lui même ses remerciements; il veut qu’ils passent par moy; J’y souscrit en enfant perdû, sans craindre la critique, parce que je suis fort audessous de la prétention; C’est votre amitié que je veut mon cher Voltaire, et pour nouvelle preuve vôtre encyclopédie; vous ne devez pas Ecrire un mot sans m’en faire part; envoyé moi donc, incessamment, cette Encyclopédie affin de pouvoir la porter à Chanteloup, où j’espère aller au commencement de septembre; vous n’aurez ni rimes ni raisons de moy, que vous ne m’ayés accordé ma demande. […] Walpole, et je suis persuadée que vous seriés fort contant l’un de l’autre; et moy je le serois infiniment de me trouver entre vous deux; mais Vanité des Vanités Tout n’est que Vanitéhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220038_1key001cor/nts/001; J’en excepte l’amitié, que je crois quoi qu’on en dise, le plus grand bien de la vie.
Mon amitié n’est point éxigente, mais vous lui devez quelque chose; vous lui devez de me faire connaître aux deux personnes respectables qui ne me connaissent pas. […] Je vous en conjure, Madame, par tout ce qu’il y a de plus sacré dans le monde, par l’amitié.
Notre corespondance qui s'étoit ranimée étoit devenû pour moi un spécifique contre l'ennuy, et voilà que vous me refusez ce secour; cela n'est pas bien, monsieur; vous connoissez si parfaitement tout les plis et replis de l'âme, tout ce qui l'afflige, tout ce qui la console, vous avez si bien démêlé combien la mienne est sensible à l'amitié qu'il est mal à vous de ne m'en pas accorder du moins quelque apparence. […] Je me suis prise d'une grande amitié pour lui, Je me suis trouvé avec lui tant de conformité dans la façon de penser, de sentir et de Juger que cela a tenû lieu de l'habitude.
J'ai d'ailleurs des raisons particulières d'être attaché à quelques uns d'entr'eux, et une ancienne amitié est toujours respectable. Mais soyez bien persuadée que de toutes les amitiés la vôtre m'est la plus chère.
Je n’en peut rien apprendre que par vous; prouvés moy donc qu’il n’est pas changé en me traitant mieux que vous ne faite; mon amitié sincère et Constante me met en droit d’exiger de vous, toutes sorte, d’attentions et de préférences.
L'amitié dont vous m'honorez me sera bien chère jusqu'à mon dernier moment, et je vais vous ouvrir mon cœur. […] Je suis fâché contre Mr le Président Henaut; mais j'ai cent fois plus d'estime et d'amitié pour lui que je n'ai de colère.
Portez vous bien; écrivez moi tout ce qui vous plaira, et conservez moi un peu d’amitié.
Conservez moi un peu d’amitié du fond de votre st Joseph à mes Alpes et à mon grand lac.
Nos beaux esprits y trouvent la fraicheur de vôtre primptems; et moy qui n’ay pas leur Eloquence je dis que vous êtes et seray toujours, modèle en tout genres; ne négligez pas de l’être en amitié; et conservez en pour la personne qui vous admire le plus et qui vous aime le plus constamment et le plus tendrement; cette personne c’est moy, je ne devrois pas craindre que vous vous y méprissiés.
[c. 6 November 1765] http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130379_1key001cor/txt/001 Vous m'avez écrit, Madame, une Lettre tout animée de l'entousiasme de l'amitié. […] Vous voiez avec quelle sincérité je vous parle; l'amitié que vous me témoignez m'enhardit, je suis bien sûr que vous n'en abuserez pas. […] J'aurai pour vous la plus respectueuse amitié jusqu'à l'instant où l'on s'endort véritablement pour n'avoir plus d'idées du tout.
Si vous ne l'êtes pas, brûlez ma Lettre, mais conservez moi un peu d'amitié pour le peu de temps que j'ai encor à ramper sur le tas de boue où la nature nous a mis.
Je doûte monsieur qu'il entre en liçe avec vous, son respect, son amour pour son compatriote doivent être satisfaits; J'imagine qu'il n'aura d'autres désirs à présent que de vous marquer son admiration et combien il est touché de l'extrême politesse avec laquelle vous avez répondû à sa franchise; il y a long tems que je connoit tout ce qu'il pense pour vous, et c'est une conformité que nous avons ensemble qui est un des plus forts liens de notre amitié.
Sérieusement, je ne vous comprends pas, et je ne retrouve ni vôtre amitié ni vôtre équité, quand vous me dites que je devais me laisser insulter par un homme qui a dédié une traduction à M. […] Souvenez vous toujours Madame, que lorsque je cherche et que j'envoie ces bagatelles pour vous amuser, je vous conjure au nom de l'amitié dont vous m'honorez depuis si longtemps, de ne les confier qu'à des personnes dont vous soiez aussi sûres que de vous mêmes, et de ne pas prononcer mon nom.
Rendez la moi, Madame, après cinquante années de connaissance ou d’amitié.
Vos Lettres me font un plaisir infini; elles me soutiennents, me consolent; la raison et l’amitié, ont tout pouvoir sur moi.
Je suis toute consternée, vous ne vous êtes point pretté à ce que je désirois et à ce que j'attendois de votre amitié.
Je vais vous copier mot pour mot ce qu'elle m'a Ecrithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220357a_1key001cor/nts/002: 'Dites à mr de Voltaire ma chère petite fille que comme la disgrâce n'ôte pas le goût, nous avons conservés la même admiration pour lui, mais que la circonspection que notre position Exige ne nous permet pas d'être en commerce avec un homme aussi célèbre, et qu'elle nous fait désirer qu'il ne parle de nous ni en bien ni en mal dans aucuns de ses Ecrits publics ou qui peuvent le devenir; que son silence est le plus grand Egard qu'il puisse marquer à notre situation et la marque d'amitié qu'il puisse nous donner à laquelle nous serons le plus sensible.'
sur les yeux de votre tête, mais par toute l'amitié, par le tendre attachement que Le vieux Pellegrin à pour vous.
On s’y porte fort bien, on n’a de chagrin que ceux qui viennent de l’attachement et de l’amitié; mais c’est beaucoup trop J’en conviens, Je l’Eprouve par moi même.
Je crois que la France est le païs où il doit y avoir le plus d’amis; car après tout l’amitié est une consolation, et on a toujours besoin en France de se consoler.
Vous êtes le plus ingrat et le plus indigne des hommes si vous ne répondez point à L'amitié que J'ay pour vous et si vous ne vous faites pas une obligation et un plaisir d'avoir soin de mon amusement.
Ne les écoutez plus, et ne donnez point à la grand’maman occasion de croire que vous êtes ingrat et injuste, elle est témoin de mon amitié et de mon admiration pour vous, repentez vous et vous obtiendrez votre pardon.
Digérez madame, dormez, conversez, prenez patience, et recevez avec votre ancienne amitié les assurances tendres et respectueuses de l'attachement du suisse V.
Mes misères saluent les vôtres, avec tout l’attachement & toute l’amitié imaginables.
Gardez vous, d'ailleurs d'aimer trop les étrangers; leurs amitiés sont comme eux, des oiseaux de passage.
Paris ce 12 8bre 1772 Jamais lettre n’est arrivée si àpropos que vôtre dernierre; j’étois dans la plus grande inquiétudehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1230103c_1key001cor/nts/001, le bruit Courroit icy que vous étiés extrêmement malade; cette inquiétude avoit succédé à une autre; n’ayant plus de vos nouvelles, je craignois que ma dernière lettre ne vous eûs fâchée; mais tout va bien Dieu mercy, vôtre santé, vôtre amitié, deux chôses très nécessaires à ma tranquilité et à mon bonheur.
Dupuis; Je luy ay fait mille questions qui partoient toutes de ma tendre amitié pour vous; Je vois que nos santés sont assez semblables, ainsy que nos âges; il me serois bien doux, je ne sçaurois dire de vous voir, mais de vous entendre; quel plaisir j'aurois que vous entrassiés dans ma chambre sans que l'on vous annonça, et que Je vous reconnusse à vôtre son de voix!
Il est bien vrai qu'il y a des personnes fort paresseuses en amitié, & très actives en amour.
Si vous aviez de l'amitié pour moi, comme vous voulez m'en flater, vous pourriez m'envoyer beaucoup de choses J'en suis sûre, mais vous me traitez comme une caillette.
Je suis très convaincû qu'on seroit ravi de me brouiller avec vous et que messrs les philosophes modernes ne me veulent pas de bien, ils seroient ravis de me faire perdre votre correspondance et votre amitié.
Cette pièce et votre Oedipe sont des productions du même âge, mais qui ne sont pas faites, dit il, pour être comparée; je ne décide point entre Geneve et Romehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1170433_1key001cor/nts/003; L'amitié que j'ay pour les deux auteurs me garantit de toute partialité.
que je n'aie pas obéi aux ordres de celle qui m'honore depuis si longtemps de son amitié!
Vous devriez bien si vous avez de l’amitié pour moy envoier cette page 7 à madame Barmécide.
Il y a quelque chose d’aussi sacré pour moi que cette vérité, c’est l’ancienne amitié.