Je n'en ay pas été moins occupé de vous, moins touché de votre état, mais je m'étais interdit presque tout commerce, n'écrivant que de loin à loin des réponses indispensables. […] La privation de la vüe vous rend le commerce de vos amis plus nécessaire et par conséquent plus agréable.
27e Juin 1764 http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110447_1key001cor/txt/001à Ferney 27 juin 1764http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110447_1key001cor/txt/001 Nôtre commerce à tâtons devient vif, madame. […] Une telle lettre de la part d'un homme avec qui je n'étais point en commerce, me parut merveilleusement folle, absurde et offensante.
Je vais vous copier mot pour mot ce qu'elle m'a Ecrithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220357a_1key001cor/nts/002: 'Dites à mr de Voltaire ma chère petite fille que comme la disgrâce n'ôte pas le goût, nous avons conservés la même admiration pour lui, mais que la circonspection que notre position Exige ne nous permet pas d'être en commerce avec un homme aussi célèbre, et qu'elle nous fait désirer qu'il ne parle de nous ni en bien ni en mal dans aucuns de ses Ecrits publics ou qui peuvent le devenir; que son silence est le plus grand Egard qu'il puisse marquer à notre situation et la marque d'amitié qu'il puisse nous donner à laquelle nous serons le plus sensible.'
Cela est bientôt dit, Madame, mais celà n’est pas si aisé à faire; vos confiseurs de Paris s’opposent à ce commerce.