J'avoue que mon nom est fatal en matière ecclésiastique, mais je n'ay jamais prétendu que mon nom parût. […] Le raporteur seul est écouté, et comme tout dépend ordinairement de lui il nous a paru essentiel que les juges fussent bien au fait.
Mr De Gleichen m'a paru digérer fort mal. […] Mr De Shomberg a paru pardonner à mes mœurs agrestes.
Je suis fâché que M: Turgot n'ait que le département de nos vaisseaux et de nos colonies; je ne le crois pas plus marin que moi; mais il m'a paru un excellent homme sur terre, plein d'une raison très éclairée, aimant la justice comme les autres aiment leurs intérêts, et aimant la vérité prèsque autant que la justice. […] On pense de même dans le reste de L'Europe, et j'en suis très fâché, car le récitatif de Lully me paraît encor admirable.
La liberté de penser est la vie de l'âme, et il paraît qu'il n'y a pas baucoup d'âmes plus vivantes que la vôtre.
26e xbre 1768 Ce n'est pas assurément, Madame, une Lettre de bonne année que je vous écris, car tous les jours m'ont paru fort égaux, et il n'y en a point où je ne vous sois très tendrement attaché. […] Mais je n'ai pas osé lui envoier ces trois têtes couronnées, à cause des notes qui sont un peu insolentes, et de plus il m'a paru que vous aimiez mieux le marseillois et le Lyon; c'est pourquoi elle n'a eu que ces deux animaux.
A ce sentiment il s'en Joignit mille autres; tout me sembla perdu pour notre nation, tout me parût rentrer dans le cahos, et Je vis avec Edification que cette nouvelle fit la même impression sur tout le monde: Je ne sçay pas si vous avez des Ennemis, des Envieux &c. mais Je sçay bien qu'à la nouvelle de votre mort vous n'aviez plus que des admirateurs, chacun parla dans ce moment suivant sa conscience.
Il paraît depuis peu un testamenthttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210095_1key001cor/nts/003 dont on ne peut deviner l’auteur, il est de la main d’un diable forcé à honorer les saints.
Il me paraît que vous autres parisiens vous allez voir une grande et paisible révolution dans votre gouvernement et dans votre musique.
Madame D'Enville me paroît s'occuper très sérieusement de vôtre protégé, Je ne doute pas que ce ne soit efficacement.
Vous ne me paraissez pas profonde en théologie quoique vous soiez sœurhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180255_1key001cor/txt/001 d'un trésorier de la sainte chapellehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180255_1key001cor/nts/001.
Je pourais même vous dire que cette tragédie n’a été faitte que pour amener ces notes qui paraîtront peut être trop hardies à quelques fanatiques, mais qui sont toutes d’une vérité incontestable.
Il ne m'a pas paru tout à fait si méchant, mais vous savez que j'ai beaucoup d'indulgence.
Si celà est, Moncrif est le Doyen des beaux esprits de Paris, mais il veut toujours paraître jeune, et dit qu'il n'a que soixante et dix huit ans; c'est avoir un grand fond de coquetterie.
Il nous en a envoyé quelques airs qui ont paru très bons à ma nièce, grande musiciene.
J'ai eu l'honneur de voir quelquefois son filshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1250271_1key001cor/nts/002, il m'a paru digne de son nom.
Le factums contre Mr de Guignes et contre Mr le Mal de Richelieu m'ont paru le comble de l'absurdité.
Il paraît un écrithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1260035b_1key001cor/nts/004 sur l'agriculture qui est beaucoup plus court, et quelquefois plus plaisant.
J'ay bien changé d'avis depuis ce temps là, et malheureusement, ces lettres paraissent en France lors que j'ay le plus d'envie d'y rester.
Si de cinquante ouvrages nouveaux qui paraissent tous les mois, il y en a un de passable, on se le fait lire, et c'est encor un petit amusement.
Je serais homme à souhaiter de n'être point né si on m'accusait d'avoir fait le dictionaire philos. car quoyque cet ouvrage me paraisse aussi vrai que hardi, quoy qu'il respire la morale la plus pure, les hommes sont si sots et si méchants, les dévots sont si fanatiques que je serais sûrement persécuté.
Une telle lettre de la part d'un homme avec qui je n'étais point en commerce, me parut merveilleusement folle, absurde et offensante.
A propos d’accadémie, vous sçavez que le p. de Beauvau y va être reçû; il me lût hier son discourshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210281_1key001cor/nts/003 qui me parut fort bien, il est de lui Excepté les deux premières phrases qui ne sont pas ce que J’en aime le mieux.
Les suittes de mon accident m'ont paru si sérieuses que je n'ai pas voulu faire mon voiage sans prendre la liberté de dire adieu à celle que vous appelliez vôtre grand-maman.
Il vous paraît étonnant peutêtre que je me vante d'être dans la retraitte quand je suis à la cour d'un grand Roy.
Le barbouilleur qui a joint ce tableau grimaçant aux autres qui paraissent assez fidèles, dit autant de sottises que de mots.
Ceux qui disent que les pairs du Roiaume ne peuvent être jugés par les pairs et par le roi, sans le parlement de Paris, me paraissent ignorer l'histoire de France.
Je ne sais s’il vous paraîtra aussi plaisant qu’à moi, que Mr Seguier soit venu dans mon hermitage le même jour que Mr d’Alembert y arriva.
Peutêtre dans l’indifférence où vous paraissez être pour les choses de ce monde vous ne vous intéressez point du tout à ce qui s’est passé dans l’Inde et dans le parlement.
Il y a trois ou quatre moines défroqués en Hollande, qui me paraissent les gens du monde les plus modestes, car ils laissent paisiblement courir sous mon nom toutes les sottises impies qu'ils prodiguent aux libraires pour vivre.
Les idées m’en paraissent très plausibles, et c’est à quoi je me tiens.
La gêne de l'âme m'a toujours paru un supplice.
Les vershttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180258b_1key001cor/nts/004 de L'abbé de Voisnon au Roy de Dannemark, L'Epigrammehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180258b_1key001cor/nts/005 de Saurin, sur vous, cela ne vous a t'il pas paru bien bon?
Vos descriptions de l'empire de Russie, les Etablissemens, les réformes, Les voyages du czar, tout cela m'a paru admirable.
Tout cela sont des réflexions bien oiseuses, mais il est certain que si nous n'avions pas de plaisir il y a cent ans, nous n'avions ni peine ni chagrins, et des 24 heures de la Journé, celles où l'on dore me paraissent les plus heureuses; vous ne sçavez point et vous ne pouvez sçavoir par vous même quel est l'état de ceux qui pensent, qui réfléchissent, qui ont quelque activité, et qui sont en même tems sans talent, sans passion, sans occupation, sans dissipation, qui ont eû des amis, qui les ont perdus sans pouvoir les remplaçer; Joignez à cela de la délicatesse dans le goût, un peu de dicernement, beaucoup d'amour pour la vérité; crevez les yeux à ces gens là, et placez les au milieu de Paris, de Pekin, enfin où vous voudrez, et je vous soutiendrai qu'il seroit heureux pour eux de n'être pas né.
Il y a quelques articles de Freron qui m'ont assez divertit; Le mot enciclopédiehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050487_1key001cor/nts/002 par Exemple, qui est Je crois dans sa quinzième feuille, m'a paru assez plaisant.
Il les étrangloit tous; une seule petitte chienne qui se trouva pleine eut grâçe devant ses yeux, il la lécha, la caressa, lui fit part de sa nouriture, elle accoucha, il ne fit aucun mal à toute sa petitte famille et Je ne sçay ce qu'elle devint, mais il arriva un jour que des mâtins vinrent aboyer le lion à la grille de sa loge; La petite chienne se Joignit à Eux, aboya le lyon et lui tira les oreilles; la punition fut prompte, il l'étrangla, mais le repentir suivit de près, il ne la mangea point, il se coucha auprès d'elle et parût pénétré de la plus grande tristesse; on Espéra qu'une inclination nouvelle pourroit le consoler, on se trompa, il étrangla sans miséricorde tous les chiens qu'on lui donnat.
Mais voicy le temps de dire avec l'abbé de Chaulieu: Ma raison m'a montré, tant qu'elle a pu paraître, Que rien n'est en effet de ce qui ne peut être, Que ces fantômes vains sont enfans de la peurhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130060b_1key001cor/nts/002.
Les plaisanteries ne m'ont pas paru de saison; il faut que les Lettres et les vers arrivent du moins à propos.