Je suis bien sûr que ce n'est pas un bénéfice simple chez me du Maine comme chez le roy.
Il ne coûtera que deux Louïs parce que je veux que les pauvres connaisseurs le lisent, et que les rois le paient.
Le prince Royal est d’une très bonne conversation, poli, gay, facile; ils resteront ici Jusqu’après pasques; le roy les traite fort bien.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1210330_1key001cor/txt/002Voilà une triste ressemblance; J’aimerois mieux en avoir d’autres et pouvoir Ecrire des Epitres aussi charmante que celles dont vous honorez les rois.
Vous ignorez peut être, Madame, qu'il écrivit contre moi au Roi l'année passée, et qu'il m'accusa de vouloir mourir comme Moliere en me moquant de la médecine. […] Vous ne savez pas sans doute qu'un soi disant cy devant Jesuite franc-comtois nommé Nonotte, qui est encor plus mauvais médecin, me déféra il y a quelques mois à Rezzonico, premier médecin de Rome, tandis que l'autre me poursuivait auprès du Roi, et que Rezzonico envoia à l'ex-jesuite nommé Nonotte, résident à Besançon, un bref dans lequel je suis déclaré atteint et convaincu de plus d'une maladie incurable.
Je vous ay demandé des couplets sur l'air des noels parceque tout le monde peut les chanter; il ne faut ni sçavoir la musique ni avoir de la voix; mais Je ne voulois point qu'il fût question ni de l'ancien ni du nouveau testament; passe pour l'ancien et nouveau parlement, l'exil, le retour, la Joye générale, la mienne en particulier, enfin tout ce qui vous auroit passé par la tête, excepté L'événement dont il y a 1774 ans, mais vous n'en sçauriez perdre le souvenir, tout vous y ramène; Je ne veux pas plus des trois rois que de la crèche, du boeuf et de l'âne.
J’ay été très contente de le Kain, il a lû à merveille, mais Je ne suis point contente de la distribution des rôles, Je voudrais qu’il fît le Roi, il dit que cela ne se peut pas; Je n’entends pas les dignités théâtrales, il y en a pourtant bien de cette sorte à la cour et à la ville.
Songez qu’aiant fondé une Colonie dans ma Sibérie je dois aprouver infiniment la grâce que fait le Roi à tous les seigneurs des terres de paier les frais de leurs justices.
Je me suis déclaré hautement contre eux avant que leur insolence ait forcé le Roi à nous défaire de cette cohue.
La société vous est nécessaire comme un violon à Guignonhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF0990139_1key001cor/nts/001 parce qu'il est le roy du violon.
Adieu, Madame, songez, je vous prie, que vous me devez quelque respect, car si dans le roiaume des aveugles les borgnes sont rois, je suis assurément plus que borgne; mais que ce respect ne diminue rien de vos bontés.
Ce 14 Janvier 1764 Oui, oui monsieur, je vous respecteray comme roy, il ne me manquoit plus pour vous que ce genre de respect, je suis fâché qu'il vous en coûte tant pour l'acquérir.
Et si Salomon a fait l'ecclesiaste, vous êtes de l'avis du plus sage et du plus voluptueux de tous les rois.
J'ai lu la réponse du roi au parlement.
Elle ne met point d'impôts, mais vous sçavez, qu'où il n'y a rien le roy perd ses droits; elle augmente la paye de ses trouppes, mais elle ne leur donne que du papier.
Où il n'y a rien le roi perd ses droits, et Dieuhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180381_1key001cor/txt/003 aussi. […] http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180381_1key001cor/txt/002 Je vous avoue que j'aimerais mieux avoir l'honneur de souper avec vous http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180381_1key001cor/txt/002dans vôtre couvent de St Josephhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180381_1key001cor/txt/002 que de rester au milieu des neiges http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180381_1key001cor/txt/007de l'épouvantablehttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180381_1key001cor/txt/007 chaine des Alpes, ou de courir de Roi en Impératrice.
Nous avons vu mourir les Papes et les Rois.
Il faut aucontraire dire et redire qu'il n'y a pas un mot dont ces messieurs puissent se plaindre; que la pièce est l'éloge des bons prêtres, que l'Empereur Romain est le modèle des bons rois, qu'enfin cet ouvrage ne peut inspirer que la raison et la vertu.
Je sers l'état; je donne au Roi de nouveaux sujets; je fournis de l'argent même à Mr L'abbé Terray; et on ne me fait pas le moindre remerciement; on ne répond point à mes Lettres; on se moque de moi; et le mari de Madame Gargantua s'en moque tout le premier.
Mon thême n'est point le sacre du roi à Rheims, car il est né tout sacré, et il n'a pas besoin d'être oinct pour être très cher à toute la nation.
Il m'apelle aussi commissaire départi par le roi auprès des fermiers généraux, pendant que je suis oprimé départi par ces messieurs.
Ils servent si bien le Roi qu'ils n'ont seulement pas eu le temps d'écrire ni à made Denis ni à moi.
Tous les frères étaient au service du Roi.
Ceux qui disent que les pairs du Roiaume ne peuvent être jugés par les pairs et par le roi, sans le parlement de Paris, me paraissent ignorer l'histoire de France.
A la vérité il ne me paroit pas de la dernière importance que tout le monde pense de même; il seroit fort avantageux que tout ceux qui gouvernent, depuis les rois jusqu'au dernier bailly de village, n'eussent pour principe et pour sistème que la plus saine morale.
J'ay voulu les amuser, eux et non pas le Roi, qui a d'autres affaires, et qui très communément laisse décider ces procez sommaires sans y assister, comme il arriva dans le procez de Sirven où Monsieur le duc de Choiseul fut net contre moy; et avec raison.
Savez vous que vous étiez des esclaves à Sceaux et à Anet, ouy des esclaves, en comparaison de la vraye liberté qu'on goûte à Potsdam avec un roy qui a gagné cinq batailles, et par dessus cela on mange des fraises, des pêches, des raisins, des ananas au mois de janvier.
Si vous avez des rentes viagères sur le Roi, Madame, ménagez-vous beaucoup, mangez peu, couchez-vous de bonne heure, et vivez cent ans.
Mais le Roi, qui certainement n'est jaloux ni de mes mauvais vers ni de ma mauvaise prose, n'en croira pas ceux qui veulent m'immoler à leur rage.
Vous savez que vôtre grand maman m'a envoié un soulier d'un pied de Roi de longueur.
Voilà des dames qui suivent le roy à son premier voyage de st Hubert, et ce sont mesdes de Mirepoix, de Gramont et Degvillyhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1110377_1key001cor/nts/004.
Ah je vous voudrois voir ici; mais mon dieu ils vous pervertiroient peut être, Ils pourroient de nos rois Egarer le plus sage.
Vous êtes au phisique malheureusement comme les rois sont en morale; vous ne voyez que par les yeux d'autrui.
Vous savez peutêtre que pendant plus de cinq cent ans nos Souverains n'eurent que des médecins arabes ou juifs; mais il fallait que le fou du roi fût chrétien.
Ne protégez point je vous prie nos projets de finançe, non seulement il nous mènerons à L'hôpital, mais ils diminuent les revenû du roy.
Il faut que je vous informe d'un petit trait qui apprendra aux rois à être modestes.