J'ay acheté des terres considérables autour de ma retraitte.
Je voudrois que mon suffrage eût plus de poid, mais tel qu'il est, vous y pouvez Conpter; je dois cependant vous dire ce que je pense; jamais on ne permettra la représentation de cette pièce, avant que les changement qu'elle a pour bût ne soyent arrivés; ils arriveront un jour; mais vous êtes comme Moÿse, vous voyez la terre promise et vous n'y entrerés pashttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190112b_1key001cor/nts/002; elle sera pour nos neveux; contentez vous de la sortie d'Egipte.
N'avez vous pas eû envie monsieur d'acheter une terre en Lorraine, cette terre n'étoit ce pas Craon?
Celà ne tombera pas à terre.
Ils sont très contents de mes progrès dans la culture des terres, et je le suis d'avantage de leur esprit, de leur goût et de leurs agréments.
Songez qu’aiant fondé une Colonie dans ma Sibérie je dois aprouver infiniment la grâce que fait le Roi à tous les seigneurs des terres de paier les frais de leurs justices.
Le goût de la propriété et du travail est d'ailleurs absolument nécessaire dans des terres.
C'est déjà beaucoup de n'être pas du nombre des imbécilles et des fanatiques qui peuplent la terre.
J'aime les moeurs des patriarches, non pas parce qu'ils couchaient tous avec leurs servantes, mais parce qu'ils cultivaient la terre comme moi. […] Nous avons eu L'esprit de nous établir en Canada, sur des neiges entre des ours et des Castors, après que les Anglais ont peuplé de leurs florissantes colonies quatre cents lieües du plus beau païs de la terre, et on nous chasse encor de nôtre Canada. […] Vous me demandez ce que je pense, Madame; je pense que nous sommes bien méprisables, et qu'il n'y a qu'un petit nombre d'hommes répandus sur la terre qui osent avoir le sens commun; je pense que vous êtes de ce petit nombre; mais à quoi celà sert-il?
Mes yeux me refusent le service tant que la neige est sur la terre.
Je deviendrois taupe; Je suis si ennuyée de tout ce qui se passe sur la terre que J'aimerois mieux ce qui se passe dessous; Je n'y verrois pas ce qu'on appelle le dessous des cartes, J'ignorerois toutes les tricheries, et tant mieux, Je serois avec mes semblables, et Je me dirois, ces gens là du moins ne me trompent pas, ils ne m'en font pas accroire.
Je l'ai dit à la terre, au ciel, à Gusman même.
Jamais sur terre on Eut tant d'âme que vous en avez dans le tombeau.
Du moins nous ne reverrons plus Les sots dont la terre est couverte.
Je n'ai pas assurément besoin d'azile, et j'en donne quelquefois; je vis dans mes terres, je ne vais jamais à Genêve; en un mot, je ne comprends point sur quel prétexte Rousseau put m'écrire une pareille lettre.
Il m’a promis de faire brûler Pâquier si jamais il passe par ses terres.
Nous avons fait au petit couvert du Roy de la terre qui a le plus d'esprit, un souper où il ne manquait que vous.
Vous sçavez que Je suis aveugle comme vous dès qu'il y a de la neige sur la terre et J'ay par dessus vous les souffrances.
Il n'y a maintenant qu'un tremblement de terre qui puisse ruiner mon établissement; mais je veux que celui à qui j'ai tant d'obligations donne son denier à la Statue, et je veux surtout qu'il donne très peu, premièrement parce qu'on n'en a point du tout besoin, secondement parce qu'il donne trop de tous les côtés.
Nôtre terre est un temple de la divinité.
Ce catécumène d'ailleurs est tout étonné de voir des temples, comme s'il y avait une nation sur la terre qui n'en eût point.
Il faudra que je dise comme le bon homme Job, Je suis sorti tout nud de la terre et j'y retournerai tout nudhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220408_1key001cor/nts/006, mais remarquez que Job disait celà en s'arrachant les cheveux et en déchirant ses habits.
Je suis fâché que M: Turgot n'ait que le département de nos vaisseaux et de nos colonies; je ne le crois pas plus marin que moi; mais il m'a paru un excellent homme sur terre, plein d'une raison très éclairée, aimant la justice comme les autres aiment leurs intérêts, et aimant la vérité prèsque autant que la justice.
C'est un petit coin de terre que je dispute à un homme qui possède cent lieues de pays.
Depuis votre dernière lettre j'ay presque toujours été malade; J'aurois Eû grand besoin que vous Eussiez pris soin de moi; tout ce qui me vient de vous me tire de la létargie qui devient presque mon état habituel; Jamais vos lettres ni vos ouvrages ne peuvent arriver mal à propos, Je vous trouve le seul homme vivant qui soit sur terre; tout ce qu'on lit, tout ce qu'on entend est semblable aux commentateurs de votre temple du goût, qui disent ce qu'on pensa mais qui ne pensent pointhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050135_1key001cor/nts/002; enfin, tout cecy ressemble aux limbes.
Y a t'il un lieu sur terre où l'on puisse ne pas sentir le charme de vos Ecrits, et comment n'êtes vous pas la pierre de touche pour apprendre à juger ceux des autres?
Ce n'est pas assez de haïr le mauvais goût, il faut détester les hipocrites et les persécuteurs; il faut les rendre odieux et en purger la terre.
M'y voilà établi, je m'y suis fait une famille, je ne me transplanterai point, je mourrai comme Abraham dans le coin de terre que j'ai acheté, et ce sera ma seule ressemblance avec le père des croiants.
Il disait que nos sensations sont aussi difficiles à concevoir que nos pensées; qu’il n’est pas plus difficile à la nature, ou à l’auteur de la nature, de donner des idées à un animal à deux pieds appellé homme, que du sentiment à un ver de terre.
Ma nièce de Florian qui a l'honneur de vous connaitre, et dont les terres sont auprès d'Abbeville, est bien instruitte de toutes ces horreurs.
Je reviens à la purge domestique tantôt casse, tantôt rhubarbe, et je dis hardiment que ce sont des fruits dont la terre n'est pas couverte en vain, qu'ils servent à la fois de nourriture et de remède, et qu'il faut bénir dieu de nous avoir donné ces secours dans le plus détestable des mondes possibles.
Vous ne sçavez pas, madame, ce que c'est que le plaisir de gouverner des terres un peu étendües; vous ne connaissez pas la vie libre et patriarchale; c'est une espèce d'existence nouvelle.
J'ai joint à mon petit hermitage des Délices, des terres sur la frontière de France, qui avaient autrefois le beau privilège de ne dépendre de personne.