Vous avez bien mal lû ma dernière lettre, puisque vous avez compris que J'étois en liaison avec mad. de Pompadour.
Je comprend le plaisir que vous donne l'agriculture; si je n'étois pas aveugle je voudrois avoir une campagne, où il y eût un potager, une basse cour; J'ay toujours eû du goût pour tout cela; j'aimois aussy l'ouvrage, je n'hayssoit pas le Jeu; tout cela me manque, il ne me reste que la conversation; avec qui la faire?
Sérieusement monsieur de Voltaire, Je suis intimement persuadée que ce que nous ne pouvons comprendre ne nous est pas nécessaire à sçavoir, ce qu'il nous sufit pour être sage, c'est à dire pour être heureux, de nous en tenir à ce que la loy naturelle nous enseigne.