Si vous avez encor mr de Formont je vous prie madame de le faire souvenir de moy; et s'il est parti je vous prie de ne me pas oublier en luy écrivant.
Je ne suis pas précisément comme vous, madame, mais vous souvenez vous des yeux de l'abbé de Chaulieu, les deux dernières années de sa vie?
Je les passe à me faire lire ce que vous m'envoyé; vos correspondans en Hollande vous serve bien, Communiqué moy toujours tout ce qu'ils vous envoyent; la grand Maman est bien contente de vous; Je reçois d'elle les mêmes remerciemens que vous me faite et Je vous en dois à l'un et à l'autre, de m'admettre en un si aimable Commerce; Monsieur Craufurudhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1190379_1key001cor/nts/001 dont je vous ay parlé il y à quelques années, est icy depuis quelques jours; il s'en ira bientôt, j'en suis très fâchée; il a beaucoup d'esprit, beaucoup de goût, et de justesse; il à un peu d'amitié pour moy, et de l'adoration pour vous; il m'a priés de vous parler de luy, de vous faire souvenir du tems qu'il a passé avec vous; il à un ami dont la réputation ne vous est pas inconnüe, c'est Mr.
Je seray parfaitement contente si vous me conservez votre amitié, votre souvenir et si vous m'en donnez des marques en m'envoyant Exactement tout ce que vous ferez.
Je ne me pique pas d'être fort solide mais Je ne le suis que trop puisque Je ne suis pas heureuse et que le souvenir du mal passé m'en fait prévoir de plus grands à l'avenir.
[c. 5 January 1759] http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1030330_1key001cor/txt/002 Je Croyois que vous m'aviés oubliée, monsieur, Je m'en affligeois sans m'en plaindre, mais la plus grande perte que Je pouvois Jamais faire et qui met le comble à mes malheures, m'a rappellée à votre souvenir; nul autre que vous n'a si parfaitement parlé de L'amitié; La connoissant si bien vous devez Juger de ma douleur.
Cette pièce est fort rare; si vous pouvez vous la procurer, elle vous amusera un quart d'heure, surtout, si vous vous souvenez de l'histoire hébraïque, qu'on appelle la sainte écriture.
Vous vous souvenez donc que je vous avais conseillé la casse.
Ce Dimanche 24e Juin 1770 Si je ne vous ay pas Ecrit plûtôt, c'est que J'attendois toujours que la grand maman, me dicta quelques choses pour vous; Je l'en ay pressée, mais elle est dans une paresse d'esprit, dont on ne peut la tirer; elle s'en rapporte à moy pour vous dire, tout ce qu'elle pense pour vous; Je seray donc son indigne interprette mais J'auray le mérite de vous dire la vérité, en vous assurant que ses sentimens ne se bornent point à l'admiration et à l'estime, qu'elle y joint une très véritable amitié; elle voudroit vous satisfaire sur toutes les choses que vous désiré, et nommément sur votre affaire de st Claude; elle trouve la cause que vous deffandé très juste; mais elle ne peut vous secondez que par ses représentations et ses sollicitations; elle est aussy reconnoissante et aussy contante que moy, des Cahiers que vous nous envoyé, et nous vous prions de continuer; Je seray encore du tems sans revoir cette grand maman; elle ne reviendra que le dixsept ou le dixhuit de Juillet; et peu de jours après, elle partira pour Compiegne; La vie se passe en abscence, on est toujours, entre le souvenir et l'espérance; on ne jouïs Jamais; si du moins on pouvois dormir, ce ne seroit que demy mal; dormez vous, mon cher Voltaire?
A propos de justice, Madame, vous souvenez vous de quatre épîtres sur la loi naturelle?
Je commance par vous remercier de votre souvenir, de la continuation de votre amitié.
Vous souvient-il d'une de ses Lettres, dans laquelle elle peint si bien l'ennui et l'insipidité des courtisans?
Il me manda par sa dernière Lettre que tout doit finir, rien n'est plus vrai; tous les êtres animés ne sont nés qu'à cette condition; mais il faut bien se souvenir que Ciceron qui était premier président du parlement de Rome, dit souvent dans ses Lettres, et quelquefois même au sénat romain, que la mort n'est que la fin des douleurshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1130347_1key001cor/nts/002.
J'ai reçu chez moi trois ou quatre cent Anglais qui sont tous si amoureux de leur patrie que presque pas un seul ne s'est souvenu de moi après son départ, excepté un prêtre écossais nommé Brounhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1170235_1key001cor/nts/001, ennemi de mr Hume, qui a écrit contre moi, et qui m'a reproché d'aller à confesse, ce qui est assurément bien dur.
Je me souviens que son mari me mandaithttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1180340_1key001cor/nts/003 il y a huit ans qu'il avait une très aimable femme, et que celà contribuait beaucoup à son bonheur.
Si vous vous souvenez de ce petit ouvrage que mr De Belestat s'attribuait, et qu'il était incapable de faire, vous trouverez que ces deux chapitres sont du même stile.
Vous vous souvenez que ce fut la réponse de mr Dargenson à feu l’abbé Desfontaineshttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1220019_1key001cor/nts/002.
Souvenez vous que Je suis votre plus ancienne connoissance et les vieilles connoissances valent mieux que les nouveaux amis.
Je souhaitte à vôtre amihttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050232_1key001cor/nts/006 de la santé, et je voudrais qu'il se souvint un peu de moi.
Je me souviens que dans ma Jeunesse étant au couvent mad.
Je veux l'en croire sur sa parole, car je me souviens que le Roi de Prusse ne regardait la musique de Lully que comme du plein-chant.
Il y a quelques années que j'eux des vapeurs affreuse, et dont le souvenir me donne encore de la terreur; rien ne pouvoit me tirer du néant où mon âme étoit plongée que la lecture de vos ouvrages.
http://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1050148_1key001cor/txt/003Songez à votre santé madame, elle sera toujours prétieuse à ceux qui ont le bonheur de vous voir, et à ceux qui s'en souviennent avec le plus grand regret.
Je me souviens de l'avoir vu jouerhttp://www.e-enlightenment.com/item/voltfrVF1170446_1key001cor/nts/003, il y a plus de cinquante ans.
Souvenez vous toujours Madame, que lorsque je cherche et que j'envoie ces bagatelles pour vous amuser, je vous conjure au nom de l'amitié dont vous m'honorez depuis si longtemps, de ne les confier qu'à des personnes dont vous soiez aussi sûres que de vous mêmes, et de ne pas prononcer mon nom.
Souvenons nous des vers de l'abbé de Chaulieu, Plus j'aproche du terme et moins je le redoute.
Mais est il possible, mon cher Voltaire, que j’aye eû besoin de lui pour me rappeller à votre souvenir?
Je serois bien fâché d'avoir rien à démêler avec elle, elle a tout les attribus de celle des grands seigneurs, elle me fait souvent souvenir d'une chanson que Mad.
Ces souvenirs consolent; la première scène de la pièce de Silhouette a été bien aplaudie, le reste est siflé, mais il se peut très bien que le parterre ait tort.